Sénèque Les Bienfaits

étrangers que du temps de Ptolémée Philadelphe, environ deux cent trente ans avant notre ère. Or, avant ce temps, l'orient et l'occident retentissaient des orgies de Bacchus. Les vers attribués à l'ancien Orphée célèbrent les conquêtes et les bienfaits de ce prétendu demi-dieu. Son histoire est si ancienne, que les Pères de l'Église ont prétendu que Bacchus était Noé, parce que Bacchus et Noé passent tous deux pour avoir cultivé la vigne. Hérodote, en rapportant les anciennes opinions, dit

seul capable d’en révéler les secrets par l’usage des mêmes lois de création que celles que Dieu met en œuvre dans le Cosmos. Mais cette conception orphique ne reste pas l’apanage exclusif des artistes : de nombreux savants se reconnaissent, après Sénèque, dans cette philosophie naturelle, qui enjoint le philosophe à se comporter dans le temple de la Nature comme un fidèle et un adorateur de la création, dans le respect de préceptes qui tiennent à la fois de l’objectivité scientifique et de la mystique

elle ne me fait point oublier que je te dois tout ce que tu daignes approuver en moi. Ainsi que la rose tire sa brillante couleur des rayons du Soleil, de même les charmes que tu trouves dans mon esprit et dans mes sentiments ne sont que les bienfaits de ton génie lumineux ; rien nʹest à moi que ma tendresse.ʺ (Lettre IV). ʺ (…) mon cœur nʹest point changé, (…) Jʹaime, je vois toujours le même Aza qui régna dans mon âme au premier moment de sa vueʺ (Lettre V). Dans ce roman, l’amour est

évidemment Leonardo Da Vinci. Mais aucun n’est allé aussi loin que Mercurialis dans la précision descriptive et dans la perspective curative et hygiénique. D’Hippocrate à Avicenne en passant par Homère, Hérodote, Aristote, Lucrèce, Pline, Tertulien ou Senèque, Mercurialis a probablement étudiées les anciens à la bibliothèque de Rome grâce à l’aide du Cardinal Farnèse son protecteur, (Mercurialis cite plus de 120 références). Ces travaux de recherche lui ont servi de base à une taxonomie la plus exhaustive

puis part pour sa province après avoir fait abolir la loi qui l’avait déçu. Sylla n’a plus les scrupules que pouvait avoir un Scipion Emilien. L’état s’enfonce alors dans l’anarchie. Sylla apparaît dès l’Antiquité comme un homme paradoxal. Déjà Sénèque note qu’il est impossible à définir, « istud inter res nondum iudicatas qualis Sulla fuerit » (Sén., Marc., 12, 6). Plutarque est étonné du changement de personnalité, mesurée, généreuse avant sa victoire, puis arrogant et capricieux pendant sa dictature

de la réception. Une appréciation esthétique modérément personnelle sera particulièrement valorisée. - - - - - 3 RAPPEL : À LA BASE DU COMMENTAIRE, LA DÉMARCHE DE L’EXPLICATION BAUDELAIRE, LE SPLEEN DE PARIS, XXXVII « LES BIENFAITS DE LA LUNE » La Lune, qui est le caprice même, regarda par la fenêtre pendant que tu dormais dans ton berceau, et se dit : « Cette enfant me plaît. » Et elle descendit moelleusement son escalier de nuages et passa sans bruit à travers les vitres

scène entière. 126 corneille Objectifs Cinna page 149 – Analyser une tirade où la parole est action – Étudier l’héroïsme cornélien : la clémence Repères Pour cette nouvelle tragédie romaine, Corneille s’est inspiré d’un passage de Sénèque (De clementia, I, 9) que Montaigne a cité et commenté (Essais, I, 23). Le récit de la clémence de l’empereur Auguste offrant son amitié puis le consulat à celui qui avait voulu le tuer permettait à Corneille de poursuivre la réflexion politique engagée

de continuer : quand ils parlent du monde des faits, ils se réfèrent à la nature des choses, c'est-à-dire une réalité objective de choses qui portent en elle l’empreinte bénéfique et providentielle de Dieu. Il ne faut pas démentir que le premier bienfait de ce suprême législateur et par lui instillé dans le cœur de chaque homme est le droit naturel, un droit inscrit dans la nature et émanant d’elle et qui est qualifié par les glossateurs de « jus aequissimum », c'est-à-dire quintessence de l’équité

tam excors quae credat; il n'y a pas même de vieille imbécile pour les croire." Juvénal dit: "Nec pueri credunt (satire II, vers 152); les enfants n'en croient rien." On chantait sur le théâtre de Rome: Post mortem nihil est, ipsaque mors nihil. (Sénèque, Troade; choeur à la fin du second acte.) Rien n'est après la mort, la mort même n'est rien. Abhorrons ces maximes, et, tout au plus, pardonnons-les à un peuple que les évangiles n'éclairaient pas: elles sont fausses, elles sont impies; mais concluons

Discours sur les grands caractères polygames Chrysès. – Gnidiens et illustres hôtes, Retour à la table des matières Chacun de vous sent le besoin de rendre hommage aux vertus éclatantes dont nous sommes témoins et dont nous allons goûter les bienfaits. Je ne saurais mieux vous en faire sentir le prix qu'en rappelant à votre mémoire les âges obscurs où la philosophie incertaine excitait tous les esprits à l'égoïsme et en faisait la base des relations sociales. Alors les vertus amoureuses qui font