Tartuffe Scène Catharsis

de la tragédie, qui est définie comme "l'imitation d'une action noble, conduite jusqu'à sa fin et ayant une certaine étendue". Suscitant pitié et crainte dans l'esprit du spectateur, la tragédie "accomplit la purgation des émotions de ce genre (catharsis)" Sa définition de la comédie (il ne l’évoque plus par la suite, on suppose qu’il n’a pu achever son projet ou…) « La comédie est, comme nous l'avons dit, l'imitation du mauvais ; non du mauvais pris dans toute son étendue, mais de celui qui cause

l’auteur et le lecteur qui découvre le sens caché. Il n’impose pas la morale. Il permet d’échapper à la censure. Les diverses formes de l’apologue : - fables : récit imaginaire qui illustre une morale explicite ou implicite. Elle met souvent en scène des animaux qui représente l’humanité. Précurseurs : Grec : Esope / Romain : Phèdre. - Exemplum : Récit de faits réels (passés) illustrant une idée abstraite. - L’utopie : Présente un lieu idéal éloigné dans l’espace et dans le temps qui

dire alors qu’il y a de la dramaturgie dans la vie ou en littérature, par exemple. » (96) Vincent Engel conceptuelle). S’identifier à un « mauvais » s’explique aussi par la fascination qu’exerce le mal sur chacun. C’est donc un phénomène de catharsis, le principe de purgation des passions qu’Aristote mettait déjà en avant. Pour que cette fonction thérapeutique s’exerce, il faut que le personnage vive aussi le conflit et ne se contente pas d’en faire vivre aux autres. Dans certains cas, le

dire alors qu’il y a de la dramaturgie dans la vie ou en littérature, par exemple. » (96) Vincent Engel conceptuelle). S’identifier à un « mauvais » s’explique aussi par la fascination qu’exerce le mal sur chacun. C’est donc un phénomène de catharsis, le principe de purgation des passions qu’Aristote mettait déjà en avant. Pour que cette fonction thérapeutique s’exerce, il faut que le personnage vive aussi le conflit et ne se contente pas d’en faire vivre aux autres. Dans certains cas, le

d'Aristote): l'action de la pièce de théâtre doit imiter le réel afin de permettre au spectateur de s'identifier aux personnages. - Il énonce la règle de la bienséance : il ne faut pas représenter sur scène un événement qui pourrait choquer le public (pas de sang ni d'intimité) - Il reprend la notion de la catharsis d'Aristote : il faut que la représentation théâtrale purge/libère le spectateur de ses passions négatives en les vivant à travers le héros ou les situations représentées. Qu’est-ce que la commedia

disait ainsi que le théâtre était le lieu de la catharsis, de la purgation de ses émotions. Enfin les oeuvres d'art sont l'expression des « vérités les plus vastes de l'esprit. » Objection. Une oeuvre d'art ne représente pourtant que des choses particulières, qu'elle imite le plus souvent de la nature. Réponse à l'objection. Les pièces de Molière mettent certes en scène des personnages particuliers, mais ils expriment une vérité générale. Tartuffe n'est pas un faux-dévôt, mais l'hypocrisie humaine

symétrie ne soit pas explicite dans La poétique. Les élèves d'Aristote ont ainsi immédiatement inventé la notion de catharsis comique, comme le montrent les manuscrits édités par Richard Janko : Ôta fiôovfjç Koci yétaûxoç rcepaivoDoa xfiv xcov TOIOÛTCÛV 7ra0r||xàxcûv KocGapaiv. ë%ei 8e urixépa xôv yéA-coTa" (Janko, 1984: 24). L'extraordinaire postérité de cette notion de catharsis comique ne doit pas faire oublier qu'elle reste une extrapolation, même si cette extrapolation est fortement programmée

acteurs » tirée d'une comédie (Les Fourberies de Scapin) et une « liste des acteurs » tirée d'une tragédie (Bérénice) ; – deux dénouements (celui du Menteur et celui d’Andromaque) ; – deux préfaces de contemporains de Corneille (Molière, préface du Tartuffe ; Racine, préface de Phèdre). Des passages de la Poétique d'Aristote pourront être également proposés afin de montrer combien le théâtre de l'âge classique est héritier des préceptes du théoricien grec. LE CONTEXTE ESTHÉTIQUE : L'ESPRIT BAROQUE Il

son auteur) d’une pièce de théâtre du dramaturge Christopher Hampton, transposition dramatique du roman épistolaire de Laclos. L’adaptation au cinéma repose au préalable sur une certaine théâtralité du texte, qui a permis sa transposition pour la scène. C’est par ce biais nouveau que nous aborderons le livre et le film, dans le cadre d’un travail sur les “Réécritures” : sous quelles formes se manifeste la théâtralité du roman, qui a permis son adaptation à l’écran ? En préambule, on pourra faire

des actions. En effet, la parole s'est développée au détriment du spectaculaire et les pièces classiques accordent beaucoup de place à l'expression des sentiments et à l'analyse psychologique. La règle de bienséance oblige à ne représenter sur scène que ce qui ne choquera pas le public. On écarte alors la violence physique mais aussi l'intimité physique. Les scènes violentes doivent ainsi être racontées par un personnage. Quelques exceptions sont restées célèbres comme les morts de Phèdre et de