Terre des hommes

banni de sa planète en raison de découvertes scientifiques jugées suspectes, voyage « de globe en globe » avec un habitant de Saturne. Le Saturnien n’est qu’un nain au regard du Sirien, mais lorsque les deux voyageurs découvrent les habitants de la terre, c’est au tour de l’habitant de Saturne d’être géant pour ces « insectes invisibles ». Ayant réussi à entrer en contact avec un groupe de philosophe à l’aide d’un microscope et d’un cornet acoustique improvisés, Micromégas, curieux de savoir comment

à voyager de planète en planète. Il connait les lois de gravitations, les forces attractives et répulsives. Il voyage à l’aide d’un rayon de soleil ou par la commodité d’une comète parcourut la voie lactée. Il arrive à Saturne (900 x + gros que la terre), les habitants sont pour lui des nains (1000 toises de haut). Saturne a 5 lunes et un anneau plat. Il a un sourire de supériorité en les voyants mais il comprit qu’un être pensant n’est pas ridicule même s’il est petit. Il se lia d’amitié avec le

J.M.G. Le Clézio Le Désert Editions Folio Gallimard 1980 Quatrième de couverture La toute jeune Lalla a pour ancêtres les " hommes bleus ", guerriers du désert du Rio de Oro, chassés et traqués du Sud au Nord par les conquérants français puis impitoyablement massacrés. Mais le sang des hommes bleus a survécu en Lalla. La vie de la petite Maure, dans un bidonville d’une grande cité proche de la mer, est constamment doublée, dominée par l’épopée chantante, obstinée, orgueilleuse,

lombric qui est un ver de terre. On retrouve cette comparaison dans les fables de la Fontaine qui mettent en scène des animaux pour une meilleure compréhension auprès des enfants. Roubaud cherche à nous démontrer à travers des comparaisons simples que les poètes sont « esclaves de la société » en l'assimilant à un ver de terre qui n'est pas un animal très noble faisant plutôt éprouver du dégoût et se rapportant à la misère d'un pauvre ouvrier travaillant la terre tel un « valeureux lombric

contemporains. Il critique la représentation des divinités, créées à l'image des mortels qui les vénèrent. Dans un passage célèbre, il affirme que si les boeufs pouvaient peindre et sculpter, ils concevraient les dieux à leur image. Aussi recommande-t-il aux hommes de rejeter l'anthropomorphisme polythéiste et de lui substituer une unique divinité non humaine, principe unificateur de tous les phénomènes. Dans d'autres ouvrages, il tourne en dérision la doctrine de la transmigration des âmes et déplore le culte

outils de régulation de la vie sociale. Toutes les civilisations possèdent des mythes qui fondent leur humanité. « La fonction des mythes cosmogoniques n’est pas d’expliquer scientifiquement le monde. Elle est de constater que le monde tel que les hommes le connaissent repose sur un ordre des choses ; c’est un constat que fait le mythe. » Et l’ordre des choses est que ce qui a été commencé continue. Certains penseurs chinois, contemporains ou non, estiment que la Chine n’a pas de mythologie au

tournant culturel 103 Chapitre VII – Les géographes face à la globalisation 113 Conclusion 124 Bibliographie 126 INTRODUCTION « Les hommes doivent comprendre le milieu dans lequel ils sont installés pour l’exploiter et l’aménager » de sorte que la géographie est l’essence même de la construction d’une vie et, de surcroît, de l’organisation sociale des hommes. Mais comment cette organisation peut elle se faire puisqu’elle est décidée par des haut-représentants qui ne peuvent connaître tous les

plus terrible que délicieuse, j'en suis fier. Mes délices demeureront quand ils seront communs. Mais quand la misère m'assiège ... Et elle est partout dans le monde, mêlée à une sorte de folie. Les hommes ont créé une planète nouvelle: la planète de la misère et du malheur des corps. Ils ont déserté la terre. Ils ne veulent plus ni fruits, ni blé, ni liberté, ni joie. Ils ne veulent plus que ce qu'ils inventent et fabriquent eux-mêmes. Ils ont des morceaux de papier qu'ils appellent argent. Pour avoir

Origine du monde (I, 5-20) Avant la formation de la mer, de la terre, et du ciel qui les environne, la nature dans l'univers n'offrait qu'un seul aspect; on l'appela chaos, masse grossière, informe, qui n'avait que de la pesanteur, sans action et sans vie, mélange confus d'éléments qui se combattaient entre eux. Aucun soleil ne prêtait encore sa lumière au monde; la lune ne faisait point briller son croissant argenté; la terre n'était pas suspendue, balancée par son poids, au milieu des airs; l'océan

souffrance puisque les hommes le torture avec plaisir : « L'un agace son bec avec un brûle-gueule » et il est le sujet de moquerie. En fait l'oiseau est inadapté au monde des humains;Lorsqu'il est capturé c'est un peu comme si le mal, le monde des Hommes avait capturé un Ange. II. Le monde des Hommes Lorsque l'oiseau est capturé par les hommes déposé sur les planches, symboliquement la terre, c'est un peu la chute d'un ange en enfer, l'enfer des hommes. Le monde des hommes est un monde cruel