Tétras lyre

dans un sonnet est le vers culminant.  Par le mélange des registres lexicaux : des termes familiers a-poétiques, onomatopée, interjection : oh ! la ! la ! , culotte, frou-frou, paletot, trou, souliers côtoient des termes nobles : féal muse amours lyre cœur. Ce mélange est matérialisé par la dernière image du poème, un pied près de mon cœur, qui montre à la fois une distorsion du corps et du vers.  Par une fusion symboliste des sens qui s’exprime dans la synesthésie : Je les écoutais v.9, frou-frou

trois. Ensemble, elles représentent les pré-requis de l'art poétique dans la pratique du culte : Aédé (le « chant », la « voix ») Mélété (la « méditation ») Mnémé (la « mémoire ») À Delphes, elles portent le nom des trois premières cordes d'une lyre :  Nété (Aiguë) Mésé (Médiane) Hypaté (Grave) Cicéron en compte quatre :  ThelxinoéAédéArchéMélétéC'est Platon (dans Ion) vers 401 av. J-C, puis les néo-platoniciens, qui font des neuf Muses les médiatrices entre le dieu et le poète ou tout créateur

auberge »/ « mes étoiles ». « mes souliers » semble être un retour à la matérialité mais cette impression est démentie par la polysémie du mot « pied » qui signifie une partie du corps mais aussi une syllabe en poésie latine, ce que suggère le mot « lyre » (instrument de musique, symbole de l’inspiration artistique) à proximité. Peu à peu l’âme du poète et celle du monde semblent se confondre. De même que la trivialité est sublimée par l’inspiration poétique puisque les « élastiques » de ses souliers

souliers blessés : /é/ + /é/ + /é/ + /é/; un pied près : /p-é/ + /p-è/ le mélange du noble et du familier : Une autre caractéristique "fantaisiste" est le mélange de motifs poétiques traditionnels, mieux : de véritables clichés romantiques ("Muse, lyre, ciel, étoiles, féal, amours splendides…") avec un vocabulaire franchement prosaïque : culotte, large trou, poches crevées, paletot, élastiques, Oh ! là là!". Ce mélange répond à un but parodique. Il s'agit pour Rimbaud d'affirmer son refus de la "vieillerie

Hadès qui lui laisse prendre Eurydice à condition qu’il ne se tourne pas pour la regarder tant qu’il ne sortent pas de l’Enfer. Mais, Orphée n’arrive pas à s’empêcher de se tourner à mi-chemin et donc Eurydice disparait à jamais. L’invention de la lyre(instrument de musique à corde pincée), est attribuée à Orphée. Orphée est le premier poète. Ses pouvoirs magiques sont symbolisés par la poésie. A travers ce mythe, nous voyons que la poésie et l’amour peuvent battre la mort bien que cette victoire

sont en oppositions et ici, elles s'enchaînent. Les rimes sont inhabituelles → « trou - frou-frou », « fantastiques-élastique » vocabulaire familier → « culotte » , « souliers » Opposition du vocabulaire → familier et noble → « Muse, Lyre, féal » ≠ « culotte, trou, paletot » Parodie → « Petit Poucet » → au lieu de déposer des cailloux, il dépose « des rimes » Conclusion : Dans ce poème lyrique, Arthur Rimbaud n'a pas respecté les règles de la poésie classique et a ainsi

qu'il utilise. Enfin, l'expression "comme des lyres" (V13) fait un dernier appel au thème de la poésie. Le poète choisit le comparant pour définir le fait de faire ses lacets. Il y a une similarité dans ce geste et dans celui exécuté pour jouer de la lyre, un instrument de musique qui est l'attribut d'Orphée. Ici, le poète-narrateur veut ressembler ou au moins faire référence à un personnage de la mytologie grecque important dans l'histoire de la poésie grâce au geste.

danseuses rythmées par les castagnettes, du vin. Il est courant de voir se produire musiciens, danseurs et chanteurs chez soi souvent grâce à des esclaves. Cithare Ménade dansant au son des cymbales, frise de la villa des mystères, Pompéi. Lyre Au cirque (amphithéâtre), c’est le son puissant de l’orgue hydraulique qui prédominait ; il était l’instrument par excellence de l’époque impériale. La Musique, un Métier : La musique, le chant, étaient aussi considérés à cette époque comme

La Harpe Un jour, dans un bar, un homme du nom de Chris Van Allsburg entendit parler d’une forêt magique et de la légendaire harpe des dieux qui se trouvait en Amazonie. Il commença à croire cet homme étrange. En effet, il avait des cheveux décoiffés, une jambe de bois et un bandage sur son œil droit. Il ressemblait à un fou mais il avait l’air d’un véritable explorateur. Il expliquait : « Il existe une harpe légendaire qui apparait seulement aux hommes qui ont un cœur pure et ceux qui ont besoin

des éléments trivoaux qui traduisent dénonce le caractère cérémonie et outré. (2* ds le poème ; « la muse » et le « féal »,  associé avec le vers suivant « oh ! Là là! ») décalage burlesque amplifié par l'association ironique de « Orphée » et « sa lyre » avec les « souliers blessés » et « élastiques » (attaque à la poésie lyrique) -le « vin de vigueur » peut provoquer des délires ( « des lyres ») Conclusion : -légende rimbaldienne (poète vagabond) -le petit poucet devient l'amant de la nature