Théodore de Bèze

protestants. Ces thèses sont dites « monarchomaques » utilisée par Barclay = « ceux qui combattent le gouvernement d’un seul ». Cette thèse apparaît après le massacre de la Saint Barthélémy en 1572 (les auteurs dont François Hotman : Franco Gallia ou Théodore de Bèze : Du droit des magistrats sur leur sujets), la thèse présente toute l’idée du consentement populaire : le peuple confère au roi son pouvoir, pouvoir qui n’est pas selon eux sans limites. Seul le pouvoir de Dieu est absolu et sans limite pour

pamphlet, le franco Gallia qui devient célèbre ou il affirme que les rois de Frances étaient élus à l’origine et donc que la couronne peut être retire au roi de France si il ne soumet pas au peuple et défend un régime mixte. D’autres auteurs tel Théodore de Bèze (1519-1605) vont réactualiser l’idée médiévale du consentement populaire, le roi est légitime que si il gouverne avec le consentement du peuple. Ils utilisent l’image du contrat pour qualifier les relations entre le roi et le peuple. Pour Morné

d'abjurer "l'erreur luthérienne" pour retrouver la Cour. C'est l'époque de la querelle avec Sagon, celle aussi où Marot entreprend la traduction des Psaumes (Trente Psaumes, 1541). Marot traduisit 49 psaumes sur 150, son travail fut terminé par Théodore de Bèze. Mais François Ier radicalise alors sa politique religieuse et Les Psaumes sont mis à l'index (1542). Marot trouvera refuge à Genève, avant de mourir à Turin. Écarté par La Pléiade, Marot sera réhabilité au siècle suivant par Voiture, et plus

Genève du Moyen Age n'avait eu qu'une vie intellectuelle pauvre, la Réforme en fait une ville savante. Les deux fondements du renouveau culturel, le Collège et l'Académie, sont érigés par Calvin en 1559. Le premier recteur de l'Académie est Théodore de Bèze, qui succédera à Calvin à la présidence de la Compagnie des pasteurs. © Helvetia Genevensis 2006 La Réforme propage aussi l'instruction élémentaire ; le taux d'alphabétisation des Genevois et des Genevoises sera toujours plus élevé que

(contre le droit). Injuste illégal contre le droit. Donc cet événement cruel, odieux donne lieu à une réaction qui est d’abord protestante et on a donc des monarchomaque protestant comme François holman (grand juriste, romaniste, protestant), Théodore de Bèze (haut magistrat), Plessis Mornay (théologiens). Il y a donc un pacte de société, il y a une gestion, tout manquement est faute contractuelle. Et cette faute entraine forcement la mise en cause de l’auteur de l’infraction en l’occurrence le Roi

1789, les droits de l'Homme sont imprescriptibles. Les magistrats ont été crées pr le peuple et non le peuple pr les magistrats (les gouvernants). En 1575, Théodore de Bèze publie un cours de droit intitulé du droit des magistrats sur leurs sujets dans lequel il prône une limitation du pvr des gouvernants par les gouvernés. Théodore de Bèze fait une analyse de la finalité de l'État, à savoir, la prospérité du corps social. En 1579, un ouvrage extrêmement violent intitulé Vindicatie contra tiranos

vulgaire), Bodin tente de restaurer la théorie monarchique contre le pragmatisme philosophique (Etat fondé sur la force) et les Monarchomaques (adversaires du pouvoir royal qui prônent le droit de résistance, de tyrannicide, voire de régicide/ Théodore de Bèze, Hotman). Il utilise la méthode historique (rejette la scholastique et l'utopique), surtout l'histoire constit. des principaux Etats européens. L'apport de Bodin (héritier de la pensée philo. antique) : définition de l'Etat, concept de souveraineté

d’un contrat entre le peuple et le roi. Si l’une des parties remplit mal son contrat l’autre peut y mettre fin. Peuple n’est plus tenu d’obéir au roi, on peut s’en débarrasser et le mettre à mort. Théories des monarchomaques parmi lesquels Théodore de Bèze ou François Hotman. Idée mise à mort du roi reprise par la Ligue qui veulent éjecter HIII. Haine d’autant plus viscérale de la part des ultra-catholiques que leur chef, le duc de Guise a été assassiné par Henri III. En réaction à ces théories

se tourne alors vers une pensée libérale, vers le scepticisme, vers l’athéisme (dans le sens de l’époque : la personne y croie mais elles émet des doutes). Les humanistes sont vus comme des « achristes », publié dans le traité des scandales. Théodore de Bèze se repend de cet amour pour les lettres, de cette orientation qui l’a écarté de Dieu. Les valeurs humanistes ont été plus facilement adoptées chez les réformateurs. L’historiographie anglo-saxonne prône la « contre-Renaissance ». Il faut nuancer

qui se sont intéressés à l’œuvre de l’homme : comment un état apparaît ? Certains prétendent que c’est par le biais d’un contrat qui lie les sujets à ceux qui détiennent le pouvoir. Les premiers à avoir théorisé ça sont « les monarchomaques » : Théodore De Bèze. Il considère que s’il y a une rupture dans le contrat, on va à la tyrannie, la société ne serait plus stable. Cette théorie va avoir du succès. Elle va être reprise pas Rousseau (l’homme est bon, la société pervertie l’homme, il faut donc trouver