Theophile Gautier Tristesse En Mer

Chacun est prêt de la louer. Qui se pourrait d'elle lasser? Inversion du verbe, façon ancienne de parler Toujours sa beauté renouvelle: Recherche de la rime Dieu! Qu'il la fait bon regarder La gracieuse bonne et belle ! Par deçà ni delà la mer, Ne sais dame ni demoiselle Qui soit en tous biens parfaits telle; C'est un songe que d'y penser. Dieu! Qu'il la fait bon regarder! Pronom personnel avant le verbe, façon ancienne de parler. Réf. Les plus belles pages de la poésie française

1 TRISTAN CORBIÈRE Tristan Corbière fut un Breton, un marin, et le dédaigneux par excellence, ces triplex. Breton sans guère de pratique catholique, mais croyant en diable ; marin ni militaire, ni surtout marchand, mais amoureux furieux de la mer, qu’il ne montait que dans la tempête, excessivement fougueux sur ce plus fougueux des chevaux (on raconte de lui des prodiges d’imprudence folle, dédaigneux du Succès et de la Gloire au point qu’il avait l’air de défier ces deux imbéciles d’émouvoir

touchant. Les plaintes du héros devant l’inconstance de celle qu’il aime ou encore le récit de la mort de Manon Lescaut sont autant de moments durant lesquels le personnage n’est pas tout-puissant : au contraire, il laisse parler sa douleur et sa tristesse. Le registre pathétique est ici favorisé par les choix narratifs de l’abbé Prévost : l’utilisation du point de vue interne et de la première personne place le lecteur au plus près de la douleur du personnage. Ce n’est donc plus par le récit d’actions

personnages visés (un perfide, un larron, méchant) sont les procédés caractéristiques de cette extension d’un cas particulier vers une loi générale. 4. Le plaignant réclame réparation pour la blessure dont il s’estime victime : au terme de son aventure en mer, il lui reste un œil crevé dont le responsable est pour lui le pêcheur. L’accusé invoque les circonstances de la noyade : il admet avoir provoqué la blessure, un « moindre mal » nécessaire pour sauver le plaignant d’une mort certaine. Le jugement du

forme  et  le  style,  le  Parnasse  a  pour but valoriser  l’art poétique c’est à dire la théorie de “l'art pour l'art”. Le  Parnasse  cherche  à  retrouver  la  perfection  formelle  à  la  poésie, comme  un  sculpteur avec une sculpture (Théophile Gautier). ➔ Le Symbolisme Laissant  de  côté  le  Parnasse  et  le  Réalisme,  à   la  fin  du  siècle  la  poésie  française  va récupérer la musicalité. Il y a une révolution du langage poétique. VICTOR HUGO ­ 5 Il  exprime le  rêve  et la 

rattache aux humeurs : le sanguin, le flegmatique, l’humeur jaune et le mélancolique (rongé par une forme d’insatisfaction qui est la tristesse du génie ). En proie aux influences de Saturne . Le mélancolique l’est par nature  : celui dont le trait dominant de caractère est cette tristesse. Dimension physiologique que refuse B et choisi le spleen pour caractériser un mal de vivre qui n’est pas de

(Molière) 1 2. La beauté formelle : équilibre et harmonie (Kant) 1 3. Quelques perspectives sur la beauté 1 (a) Le kitsch (Kundera) 1 (b) Le beau est toujours bizarre (Baudelaire) 1 (c) Dionysiaque et apollinien (Nietzsche) 1 (d) Beauté et utilité (Gautier) 1 (e) Beauté et mysticisme (Platon, Baudelaire, Mallarmé…) 1 B. Le vrai 1 1. L’art nous éloigne de la vérité car les apparences sont trompeuses (Platon, Nietzsche) 1 2. L’imitation de la nature est un moyen d’accès à la vérité (Aristote) 1 3. Mentir

2. La beauté formelle : équilibre et harmonie (Kant) 14 3. Quelques perspectives sur la beauté 14 (a) Le kitsch (Kundera) 14 (b) Le beau est toujours bizarre (Baudelaire) 15 (c) Dionysiaque et apollinien (Nietzsche) 15 (d) Beauté et utilité (Gautier) 16 (e) Beauté et mysticisme (Platon, Baudelaire, Mallarmé…) 17 B. Le vrai 18 1. L’art nous éloigne de la vérité car les apparences sont trompeuses (Platon, Nietzsche) 18 2. L’imitation de la nature est un moyen d’accès à la vérité (Aristote)

a été témoin ou acteur. 12 Révisions Cned – Académie en ligne Fiche 3 1 Les registres Le registre (autrefois ton ou tonalité) d’un texte est choisi par l’auteur selon l’effet qu’il veut produire sur le destinataire : exaltation, tristesse, rire, colère… Il est obtenu par un certain nombre de procédés d’écriture : vocabulaire, rythme de la phrase, structure du texte et des phrases, figures de style… C’est ainsi que l’on peut trouver : Le registre pathétique (du grec pathos :

tout le temps. Tout ce qui les en détourne nuirait à la valeur esthétique de leurs œuvres. Les parnassiens, adeptes de « l’art pour l’art » pensent que l’engagement de l’art diminue de la beauté parfaite qu’ils cherchent à atteindre. Pour cela, Théophile Gautier affirme qu’ « il n’y a vraiment de beau que ce qui ne peut servir à rien ». L’expérience de l’écrivain s’appuie et s’enrichit du monde extérieur qui demeure la source d’inspiration la plus chère à l’écrivain. Celui-ci ne peut que décrire sa