Thomas Hobbes

plus en plus en tant que personnalité unique et non plus en tant que membre anonyme d’une entité plus grande se sont fortement diffusées pendant le siècle des Lumières dont la fin est justement marquée par la Révolution Française. De plus, selon Thomas Hobbes à travers son concept du « Leviathan », l’Etat ne serait qu’un compromis entre le primat de l’individu et la nécessité de création d’un ordre collectif. B – Un Etat dit « post-moderne » ou en crise Dans son essai, Tocqueville affirme, concernant

d'autres. Homme état de nature n'est pas égal à une réalité historique. Homme naturel = homme pas encore socialisé. • Homme nature : vit seul , ne peut pas avoir la vision du juste et de l'injuste , pas de possession. Thèse s'oppose à 2 autres. Thomas Hobbes : état de nature = état perpétuel de lute et de violence , rapport de force , guerre. Pour Rousseau , ceci = société. Homme à l'état de nature éprouve pitié pour l'autre. John Locke : sociabilité naturelle. Pour Rousseau : société n'est qu'un effet

l’Etat peut être définit par différentes manières comme une oligarchie, une aristocratie… L’écroulement de la monarchie lors de la révolution ne va pas remettre en cause la définition de BODIN. B- Rôle de l’Etat : Etat Absolu et Etat Libéral Thomas HOBBES est marqué par la réflexion de l’Etat, il veut pour lui une monarchie absolu, notamment pour la sécurité, le Parlement Anglais est quant à lui pour un pouvoir contrôlé du Roi. John LOCKE va développer l’idée que l’Etat doit être au service des

et heureux » . Il approfondit sa thése dans son 2eme discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité qui se montre comme un dialogue avec l’œuvre de Thomas Hobbes , où il décrit l’homme primitif dans l’état nature , un homme animal, sauvage , solitaire, qui se trouve dans un stade de bonheur et d’équilibre. Cet état se présente comme une fiction utopique et mythique. Il parle aussi de l’état sauvage , l’âge

volonté entre les hommes, garantir une liberté au sein de la société par l’intermédiaire d’un contrat, pacte (pacte sociale qui fait que les hommes décident d’organiser dans une communauté politique et de s’organiser dans un gouvernement commun). Thomas Hobbes : dans la nature règne la loi la plus forte. L’homme est un loup pour l’homme. Cette contrainte permet la paix sociale, la paix sociale n’existe pas dans l’Etat nature. L’homme par le pacte social renonce la liberté individuelle pour avoir la sécurité

guère par son originalité : c'est un lieu commun de la littérature théologique, objecté par les partisans de la prédestination aux disciples du libre arbitre. On le trouve chez Lorenzo Valla, Luther et Calvin ; il fut repris dans les années 1650 par Hobbes pour justifier la thèse du nécessitarisme. Il a cependant l'avantage d'établir que Fontenelle ne donnait pas, malgré son matérialisme, dans l'athéisme. La modernité et l'originalité du traité résident dans sa seconde partie, qui avance la thèse

de Dieu, tout simplement. Plus tard après lui, au Vème siècle après J-C, celui qui écrit est Saint-Augustin. Il a écrit un ouvrage intitulé La cité de Dieu. Bien plus tard, il y a eu également Saint Thomas d’Aquin (XIIIème siècle). Avec lui on parle du Thomisme. Les deux derniers penseurs sont Thomas More (XVIème) qui a écrit un ouvrage intitulé L’Utopie et Bossuet (XVIIème). Tous ont écrit d’où vient le pouvoir politique et qui le légitime. Et selon eux, le pouvoir vient de Dieu. Cela signifie que

sont incontestablement des philosophes, qui avaient l'ambition de proposer une certaine forme de gouvernement. Ils ne parlaient pas seulement d’État mais parlaient d’État civil, par opposition à l’État de nature. → Section 1 : De Machiavel à Thomas Hobbes Nicolas MACHIAVEL est né en 1469 à Florence, en Italie, et est mort en 1527. Suite à des études de droit, il a exercé diverses fonctions politiques dans une Italie sujette à nombreuses invasions étrangères. Il a écrit durant cette période, avec

2 Deux illustrations pour entamer notre réflexion. La première est tirée du frontispice de l'édition originale du Léviathan de Thomas Hobbes (1651) , ouvrage fondateur à la fois du positivisme juridique et de la théorie politique moderne. Un personnage allégorique, mi-homme, mi-dieu, domine le pays : le Léviathan tout-puissant, ce personnage «artificiel», dit Hobbes, qui symbolise la République. Les attributs des pouvoirs temporel (l'épée) et spirituel ( la crosse) confèrent à sa couronne une assise

ans de sa vie dans un terminal d’aéroport (Roissy, en l’occurrence). Définissons maintenant la notion d’Etat. Il ne faut pas le confondre, comme cela est souvent le cas, avec ses incarnations individuelles (les hommes et femmes politiques). Thomas Hobbes, dans le Léviathan, définit l’Etat comme « une puissance, une, dont les actes ont pour auteur, à la suite de conventions mutuelles passés entre eux-mêmes, chacun des membres d’une grande multitude, afin que celui qui est cette personne puisse utiliser