Thrasymaque Injustice

mais ici aucun critère axiologique : Thrasymaque : « … tout gouvernement (archè) institue les lois selon son intérêt propre, la démocratie institue des lois démocratiques, la tyrannie des lois tyranniques, et ainsi pour les autres régimes pô. Une fois les lois instituées ils proclament juste pour les gouvernés, ce qui de fait correspond à leur propre intérêt, et si quelqu’un les transgresse, ils le punissent comme violateur de la loi et auteur d’une injustice. Voilà donc excellent h, ce que je soutiens :

dans les biens cultivés pour eux-mêmes et pour leurs conséquences. Glaucon : pour la plupart des hommes, on fuit la difficulté intrinsèque de la justice mais on recherche des suites : récompenses et distinctions. - Socrate : c'est l'opinion de Thrasymaque. - Glaucon : je vais la reprendre et louer la vie de l'injuste afin d'entendre ta réplique. - B - 353e-367e. - Glaucon et Adimante célèbrent l'un, la justice, l'autre, l'injustice, quand on les pratique surtout pour les avantages qu'elles procurent

un point de repère transcendant et absolu face au devenir flottant et inconstant des affaires humaines. Platon veut à tout prix éviter le scepticisme et le fatalisme de l’opinion, représenté à la fin du Livre I de La République par les propos de Thrasymaque, pour qui le juste n’est que le droit du plus fort, aussi longtemps que celui-ci le demeure, selon ce qu’on appelle « le conventionnalisme ». Pour Platon, en réponse à cette dérive © relativiste, seule la science du juste, fondée sur l’intuition

sceptique. --- Le relativiste reconduira ces contenus particuliers à l’imagination humaine, ou encore aux intérêts des uns qui exploitent les désirs ou la naïveté des autres. Le relativiste explique les lois par leur origine humaine. (Les discours de Thrasymaque et de Glaucon étaient à ce niveau). L’idéalisme consiste à penser qu’il doit y avoir un contenu valable universellement --- qu’il est possible d’aller au-delà de l’opposition des contenus particuliers. Il reste attaché au plan du contenu; son

org/wiki/D%C3%A9mocratie_ath%C3%A9nienne 14 La conception classique de la vie politique est annoncée par Thrasymaque dans les toutes premières pages de la République. Thrasymaque affirme en effet que « tout gouvernement institue les lois selon son intérêt propre, la démocratie institue des lois démocratiques, la tyrannie, des lois tyranniques, et ainsi pour tous les autres régimes politiques ». La pensée de Thrasymaque témoigne du caractère simple, pour ne pas dire simpliste, de sa conception de la vie politique

de la République. Voici donc Socrate à la fête des Bendidies. Il raconte la discussion qui a lieu la veille dans la demeure de Polémarque. Étaient présents Polémarque lui-même, son père Céphale et ses deux frères Lysias et Euthydème, ainsi que Thrasymaque, Adimante, Glaucon et quelques autres. Ce dialogue 1 de Platon a, d’après Aristote et Cicéron, pour véritable titre Politeia, c’est-à-dire le Gouvernement ou la Constitution de la cité. Avec le Politique et le dialogue inachevé des Lois, et d’une

On pourrait il est vrai considérer qu’à tout prendre jouir de l’injustice aux dépens des autres sans que les autres aient la moindre possibilité de se soulever constituerait le sommet que tout homme aimerait atteindre. C’est le raisonnement de Thrasymaque au livre I de la République, qui croit pouvoir remarquer que d’ailleurs les hommes admirent celui qui parvient à cette position. Il est en cela rejoint par Machiavel qui au livre XVIII du Prince relève que l’homme ne juge qu’aux résultats et non

du Gorgias, par un tri qu’opère le sujet entre le bien et l’agréable ¾ en d’autres termes : par une éthique. Comparons cette réponse avec les préoccupations du livre I de La République : si la question de Calliclès y est reprise telle quelle par Thrasymaque, on note quelques différences sensibles quant à la teneur de la réponse socratique ; dans la mesure où l’injustice divise les hommes, bien qu’elle semble avantageuse pour celui qui, par ignorance du bien véritable, la commet, il faut obéir aux garants

injuste = vice Position de Thrasymaque : juste = ingénuité d’une bonne nature/ injuste = discernement judicieux, sagesse - « le juste ne prend pas avantage de son semblable, mais de celui qui n’est pas juste comme lui », tandis que l’injuste se joue de tout le monde [359d] - position de Socrate quant à la vertu l’emporte [350c] —} politique (que doit en faire une cité?) : doit s’engager dans une « entreprise commune » [351 e] et /!\ injustice = discorde, haine // justice (qui doit

tueras point), tandis que l’inculture scolaire des Okies n’obère pas leur lucidité sur l’absence totale de justice dans le sort qui leur est réservé. La justice se donne d’abord dans le sentiment de son absence : « j’errais et je vis toutes les injustices commises sous le soleil et je vis les larmes des victimes de l’injustice et ils sont venus sans consolation, et du côté de l’injustice il y avait la force, et ils sont sans consolation. Alors je louais les morts qui étaient déjà morts, + que les