Thrasymaque

semble reconduire le débat entre Callictes et Socrate, avec un autre personnage, Thrasymaque. Ces deux derniers s'affrontent sur la définition de ce qu'est la justice. Thrasymaque : La justice est l'expression du plus fort. La différence avec Callictes est que Thrasymaque est un positiviste, car il voit dans l'état du droit l'image même de la force et de ce qui est souhaitable juridiquement. La position de Thrasymaque consiste à dire que si on veut définir la justice il suffit d'identifier le fait d'

naturel pris dans un mouvement de lutte perpétuel et soumis à la loi du plus fort, il applique cette même loi aux relations interpersonnelles. Ainsi est-il juste, selon lui, que le faible succombe sous les coups du fort – puisque c’est naturel. Thrasymaque, dans le livre I de la République, soutient une thèse encore plus hardie. |17 |Eschyle |Pascal |Steinbeck | | |

justice de la morale pure (basée sur le devoir-être de Kant, la justice qu’on rend pour un acte désintéressé, ou qui découle d’un acte désintéressé13). Elle se placerait en opposition avec la justice de la fausse morale (qu’on rendrait, selon Thrasymaque, pour rester en conformité avec la convention sociale14). Enfin, une sorte de la justice a-morale (que l’on pourrait distinguer d’après la pensée nietzschéenne : une justice « instinctive »15). L’Ecclésiaste nous fournit un outil pour juger de

que le progrès technologique et la politique accroissent constamment les inégalités, faisant de la justice comme émanation du contrat social une impossibilité historique. Critique de la justice comme idéal Dans la République, le personnage de Thrasymaque soutient face à Socrate que la justice n'est que l'expression de l'intérêt du plus fort : « Le droit naturel est l’instrument des puissants pour opprimer les plus faibles ». Proche de ce point de vue, Nietzsche estime que la justice est une conséquence

: « N’ayant pas la force, utilisant la ruse » (renversement de la positon deCalliclès) En effet, tout pouvoir s’efforce de faire oublier son origine violente, et le moyen est de faire des lois ( c’est l’habillage juridique de la force). Ainsi Thrasymaque déclare dans La République I , 338,C-D de Platon: « Ce que la classe dominante présente comme légitime n’est le plus souvent que l’expression de son intérêt, travestie en intérêt général ». Ainsi la domination d’une classe s’appuie sur l’illusion

du Ménon. Lecture : L'anneau de Gygès Platon République, II, 359b6-360b2 (Traduction de Bernard SUZANNE, © 1999) L'histoire de Gygès le Lydien fait partie du discours initial de Glaucon au livre II de la République. Glaucon intervient après que Thrasymaque ait été réduit au silence par Socrate, pour soutenir l'opinion selon laquelle les gens ne pratiquent pas la justice pour elle-même, mais simplement par peur de ce qui leur arriverait s'ils ne le faisaient pas. Voici l'histoire. « [359b] Et que ceux

: « N’ayant pas la force, utilisant la ruse » (renversement de la positon deCalliclès) En effet, tout pouvoir s’efforce de faire oublier son origine violente, et le moyen est de faire des lois ( c’est l’habillage juridique de la force). Ainsi Thrasymaque déclare dans La République I , 338,C-D de Platon: « Ce que la classe dominante présente comme légitime n’est le plus souvent que l’expression de son intérêt, travestie en intérêt général ». Ainsi la domination d’une classe s’appuie sur l’illusion

Apparait avec lui la possibilité de voir dans l'Antiquité athénienne pour des réformes libérales économiques et politiques. Il a été le premier a réhabiliter un autre aspect d'Athènes, la sophistique, un mouvement d'idées que Platon condamnait (Thrasymaque), c'est une vision réaliste de la politique. L’influence de ce courant a été considérable (immédiatement traduit en français). Il y a eu un autre ouvrage de Victor Duruy (ministre de l'éducation) où il reconnait sa dette envers Grote et se félicité

serez les fils du Très-Haut, car il est bon, Lui, pour les ingrats et les méchants. » Luc, 3, 27-35 Ce qui est naturel, c’est de faire du bien à ceux qui nous font du bien et du mal à ceux qui nous font du mal. C’est d’ailleurs ce qu’affirme Thrasymaque, l’interlocuteur de Socrate au début de La République : « il est naturel d’aimer ceux qui paraissent honnêtes et de haïr ceux que l’on croit méchants », tout comme « aux méchants il est juste de nuire, et aux bons de rendre service ». Déjà

pressions des préjugés de la multitude. Ceux qui auraient pu être philosophes deviennent les plus grands pervers et les plus grands criminels car les grands crimes et l'extrême perversité sont le fait de natures vigoureuses (pp. 249-250, allusion à Thrasymaque et à Alcibiade). b) [492b-493e, pp. 250-251) Les sophistes sont les flatteurs du peuple. Ils savent com­ment satisfaire (deuxième image) « les appétits d'un animal grand et robuste » et ne peuvent en rien guider les futurs philosophes. c) [294a]