Thrasymaque

des conventions : il est très utile de se comporter justement quand on a des témoins de sa conduite mais quand on n’a pas de risque d’être découvert il n’y a pas besoin d’être juste ». (Commenté par Nietzsche).   D-  Les autres sophistes   Thrasymaque et Calliclès ont beaucoup intéressé Napoléon Bonaparte et Nietzsche par leurs idées = la fin justifie les moyens.   Selon eux, les animaux les plus forts dans la nature dominent les plus faibles. Calliclès a transposé ces propos à l’homme et à

flattent / vertu et sagesse du petit nombre. Les sophistes → Maîtres de rhétorique. 2 courants de pensée politique parmi eux : 1) Meilleur régime = tyrannie, qui permet au plus fort de gouverner sans tenir compte des lois faites par les faibles (Thrasymaque) 2) Justification de la démocratie car la nature a fait tous les hommes égaux (Antiphon), ou par le mythe car Zeus aurait chargé Hermès de répartir équitablement la politikè technè, la capacité de juger, et la vertu (Protagoras). L'affirmation du

l’auditoire. Le rhéteur est celui qui parvient par son seul discours quel qu’en soit l’objet à orienter toutes les opinions et toutes les réactions de la foule. Il tient sous son emprise ses auditeurs qui ne sont plus que des marionnettes. Ainsi Thrasymaque « est un homme habile à soulever la colère de la foule et ensuite à apaiser sa colère pas des incantations » (267c-d). L’emploi du mot « incantation » montre que la foule est privée de liberté comme si elle se trouvait sous le charme d’un magicien

désarmer les superbes). Vue d'Oxford, style bucolique Let us beware of pursuing a Socratic goal with the means, and the temper, of Thrasymachus. Gardons-nous de poursuivre un but socratique avec les moyens, et le tempérament, de Thrasymaque. Leo Strauss, Natural Right and History Bibliographie Léo Strauss, Nihilisme et politique Traduit de l'anglais et présenté par Olivier Sedeyn, éditions Payot & Rivages poche/Petite Bibliothèque, n°40, 2004 Wikipedia : Léo Strauss

oratoires que, dans leurs loisirs, Nestor et Ulysse composèrent sous Ilion, et tu n’as jamais ouï parler de ceux de Palamède ? Phèdre Non, par Zeus, pas plus que des traités de Nestor, à moins que tu ne supposes que Gorgias soit Nestor, et Thrasymaque ou Théodore, Ulysse. Socrate Peut-être bien. Mais laissons-les. Quant à toi, dis-moi, dans les tribunaux, ce que font les parties ? Ne parlent-elles pas contradictoirement ? Qu’en disons-nous ? Phèdre C’est cela même. Socrate Se contredisent-elles

Chapitre 4 : Quelle est l’origine des notions de bien et de mal ?Introduction : La morale selon l’opinion commune a mauvaise réputation. Pourquoi ? Parce qu’elle est souvent liée à des repressions, des interdits. « Faire la morale » ce n’Ets pas positif. Propos moralisateurs est également connoté comme péjoratif. Toujours dans l’aspect négatif de la morale ; parait extrêmement lié à la religion. Or, la religion et la morale sont discréditées car ne respecteraient pas la liberté humaine. Distinction

le soi face au commun. Seconde partie : Les Sophistes où les marchands du mensonge, la déchéance sophistique. Ou la création du Diable pour la fondation de dieu. Protagoras, Hippias, Prodicos, Critias, Gorgias, Calliclès, Polos, Lycophron, Thrasymaque, Antiphon. Voila les grandes figures qui seront attaquées par Socrate. Toutes plus ou moins brillantes, toutes plus ou moins traités avec plus ou moins d’égards et de tact par Socrate. Toutes ces figures ont néanmoins un point commun : Ce sont

deuxième génération et la remise en cause des droits de la cité. Ces sophistes ont eu des propos plus radicaux et chez eux il y a la volonté d'inciter à aller contre la loi. On peut considérer que deux personnages représentent bien cette tendance : Thrasymaque dont on connaît la doctrine grâce à Platon qui la décrite dans son ouvrage "la république" : « la justice est ce qui profite au plus forts », donc au gouvernement qui part hypothèse est celui qui détient la force. Tout gouvernement établie les lois

alla même jusqu’à défendre l’idée extrême que rien n’existe : s’il existait quoi que ce soit, les êtres humains ne pourraient le connaître ; s’ils le connaissaient, ils ne pourraient pas communiquer cette connaissance. D’autres sophistes, comme Thrasymaque, se laissèrent gagner à cette thèse. Socrate s’opposait aux sophistes. Sa position philosophique, telle qu’elle est présentée dans les dialogues de son élève Platon, peut se résumer comme suit : la vertu est la connaissance ; seront vertueux ceux

nécessairement citoyenneté. Le citoyen est celui qui fait partie d’une cité, mais on n’appellera pas cité un groupe humain complètement soumis à la volonté d’un homme ou d’une coterie; c’est là simplement un troupeau, la société politique selon les vœux de Thrasymaque, est gouvernée essentiellement pour le profit des gouvernants: société où « les hommes, étant gouvernés, font ce qui est profitable pour le gaillard qui gouverne, étant le plus fort, et, lui étant subordonnés, donnent à ce gaillard du bonheur, sans