Thrasymaque

représentent cette tendance: Thrasymaque il a insisté sur la notion de la loi du plus fort, il considère que la justice est ce qui profite au plus fort, et par définition au gouvernement qui détient le pouvoir. Antiphon avait proclamé que la loi était établie sur une convention, sans préciser le fondement. Thrasymaque affirme que tout gouvernement établie les lois dans son propre intérêt et si quelqu'un transgresse la loi il est puni comme violateur de la loi. Selon Thrasymaque la justice ne serait que

également à la même question dans les aspects de la justice. Ce qu’on peut retenir de l’ouvrage, la notion de la domination comme étant la pratique du nouvel modèle qui s’impose après une période révolutionnaire, nous renvoie à ce que dit aussi Thrasymaque de la justice. Selon lui elle n’est que le droit du plus fort, de celui qui détient le pouvoir. La justice se réduit alors à la domination qui n’a pas de finalité qu’avantager le plus fort (le détenteur du pouvoir). C’est ce même « intérêt individuel

On pourrait il est vrai considérer qu’à tout prendre jouir de l’injustice aux dépens des autres sans que les autres aient la moindre possibilité de se soulever constituerait le sommet que tout homme aimerait atteindre. C’est le raisonnement de Thrasymaque au livre I de la République, qui croit pouvoir remarquer que d’ailleurs les hommes admirent celui qui parvient à cette position. Il est en cela rejoint par Machiavel qui au livre XVIII du Prince relève que l’homme ne juge qu’aux résultats et non

son du, du bien à ses amis du mal à ses ennemis », Thrasymaque (politique à Athènes, représentant du désordre) va bondir et interrompre le dialogue et dire qu’il « ne faut rendre à chacun son du, le juste est la loi du plus fort, chaque cité établit des règles pour son propre bien. Socrate ajoute qu’il arrive que la cité fasse des lois dans son désavantage, souvent à l’avantage du faible : « le juste est avantageux au plus faible » Thrasymaque radicalise sa thèse en expliquant que tout se passe

L’instabilité des institutions athéniennes B. Les sophistes et la relativité 1. Le milieu des sophistes 2. Quelques figures de sophistes a. Protagoras (vers 490-410) : la relativité de la loi b. Antiphon (480-411) : la nature supérieure à la loi c. Thrasymaque (fin du Ve siècle) : la loi du plus fort d. Calliclès (fin du Ve siècle) : la loi, morale des faibles e. L’anonyme de Jamblique : la loi nécessaire à la vie sociale C. Xénophon et la nostalgie du chef 1. Une vie aventureuse 2. Une réflexion énergique

défendues par la cité.     1. Les sophistes de la deuxième génération et la remise en cause des lois de la cité   Chez ces sohpistes, il y a volonté d’inciter d’aller contre la loi. Thrasymaque dont on connait la doctrine par Platon La république et Calliclès. Selon Thrasymaque la justice est ce qui profite aux plus forts, au gouvernement, qui est par hypothèse celui qui détient la force dans la cité. Il affirme que tout gouvernement établit les lois dans son propre intérêt et

ou l’époque dans laquelle il vit. Il est composé de la liberté, du droit de propriété et de l’égalité, il est considéré comme inné, inaltérable et universellement valable même lorsqu’il n’existe aucun moyen concret de le faire respecter. Dans thrasymaque extrait de république: Platon qui est un sophiste de la Grèce antique et un avocat, soutient dans ce dernier dialogue face à Socrate que le juste correspond à l'intérêt du plus fort : « Le droit naturel est l’instrument des puissants pour opprimer

du Gorgias, par un tri qu’opère le sujet entre le bien et l’agréable ¾ en d’autres termes : par une éthique. Comparons cette réponse avec les préoccupations du livre I de La République : si la question de Calliclès y est reprise telle quelle par Thrasymaque, on note quelques différences sensibles quant à la teneur de la réponse socratique ; dans la mesure où l’injustice divise les hommes, bien qu’elle semble avantageuse pour celui qui, par ignorance du bien véritable, la commet, il faut obéir aux garants

Gorgias (sur la rhétorique), Ménon (sur la vertu), Apologie de Socrate, Criton (sur le devoir), Euthydème (sur l'éristique), Lysis (sur l'amitié), Ménexène (sur l'oraison funèbre), Cratyle (sur le langage); le premier livre de La République (Thrasymaque) Période de maturité (-385/-370). Phédon (sur l'âme), Le Banquet (sur l'amour), La République (sur le Juste), Phèdre (sur le Beau). Durant cette période Platon arrive à la maîtrise de sa propre pensée, en particulier avec le notions d'Idées

dans les biens cultivés pour eux-mêmes et pour leurs conséquences. Glaucon : pour la plupart des hommes, on fuit la difficulté intrinsèque de la justice mais on recherche des suites : récompenses et distinctions. - Socrate : c'est l'opinion de Thrasymaque. - Glaucon : je vais la reprendre et louer la vie de l'injuste afin d'entendre ta réplique. - B - 353e-367e. - Glaucon et Adimante célèbrent l'un, la justice, l'autre, l'injustice, quand on les pratique surtout pour les avantages qu'elles procurent