Thucydide

de citoyens de se dégager, pour remplir les charges publiques (siéger à la boulê ou au tribunal), de l'aliénation du travail (qui, aux yeux des Grecs, n'est guère compatible avec la vraie liberté). Périclès fut en effet admiré entre autre par Thucydide, historien du Vème siècle avant JC (dit aussi, siècle de Périclès.) Ses grands travaux Ainsi, il débuta un programme de grands travaux. On acheva ainsi aux alentours de 448 av. JC, les cales et arsenaux du port du Pirée, on y bâti la halle aux

on a d'autres cités importantes : Thèbes, Corinthe, Sparte.... sparte a pendant longtemps été la plus grande puissance, et non pas Athènes, sauf qu'a cause de cet athénocentrisme, les vestiges d'Athènes prennent le dessus sur l'histoire. cela, thucydide va s'en rendre compte et il va montrer qu'il serait difficile dans le futur de concevoir la grandeur de Sparte. la nature des sources rend également le travail difficile. sur la sparte archaïque et classique, les inscriptions font quasiment défaut

Thèbes et Sparte reforment la Ligue Béotienne. 446 : Révolte de l’Eubée et de Mégare contre Athènes. Menace de siège devant Athènes. Paix de trente ans entre Athènes et Sparte grâce à Périclès. Hérodote (484 – 420) à Athènes. 443 : Ostracisme de Thucydide d’Athènes qui s’opposait à Périclès (460 – 395). Fondation de Thourioi (Italie du Sud) où meurt Hérodote. 441 – 439 : Révolte de Samos qui proteste contre l’hégémonie athénienne en mer Egée, à ses spoliations (attribution des clérouquies càd terres

de l’hégémonie Athénienne en mer Egée] Hérodote que l’on surnomme le père de l’histoire, fonde en quelque sorte la discipline historique dans le sens, enquête critique sur le passé. L’un des autres premier historiens grecs, après Hérodote = Thucydide qui écrit sur la guerre du Péloponnèse (-430 avt JC) opposant Athènes à Sparte, défaite d’Athènes.  De fait, ces discours sur le passé ne tiennent plus de l’ordre du mythe puisqu’ils rendent compte de preuves, d’un discours étayé, et non posé comme

les retombés juridiques une fois ces travaux achevés. Dans le premier document il est question de la fortification du port du Pirée, sous l’influence de Thémistocle. C’est un extrait d’un ouvrage portant sur la guerre du Péloponnèse écrit par Thucydide, un auteur dont le but était d’établir la vérité sur chaque évènement, il se voulait impartial et tentait de relater chaque fait le plus objectivement possible. C’est pour cela que dans ce document les faits semblent décrit d’un point de vue neutre

celui d’un homme qui rédige a posteriori, et dans une visée religieuse du déroulement des évènements. NB : évitez de poser la question « tarte à la crème » de l’objectivité ou de la non objectivité de l’auteur : en dehors de quelques passages de Thucydide – et encore – l’objectivité n’existe pas dans l’Antiquité, si tant est qu’elle existe dans les écrits d’autres périodes : nous avons déjà vu qu’un texte est le produit d’un contexte et de la subjectivité d’un auteur : c’est en cela qu’il convient

voire de la politique en tant qu’activité consciente d’auto-institution de la société (Castoriadis 1986). Pour cette présentation, je me bornerai à deux sources principales : La Politique d’Aristote et l’oraison funèbre de Périclès que nous livre Thucydide dans La Guerre du Péloponnèse. J’entrecroiserai librement citations et brefs commentaires. La Politique d’Aristote est particulièrement précieuse pour notre propos. S’il est un témoin de la démocratie athénienne à son déclin – il est contemporain

minorité de citoyens 1) La difficulté d’établir des chiffres de populations Pour connaitre l’importance de la population athénienne nous disposons : de stèle funéraire (source épigraphique) et de source archéologique comme les nécropoles. Grâce à Thucydide qui a écrit l’histoire de la guerre, on connait le nombre de gens qui se battent en 431 à Athènes. Mais ces sources ne sont pas suffisantes pour connaitre les chiffres, elles ne nous donnent que des estimations. 2) Peu de citoyens pour une

grand-croix de l'Ordre national du Mérite et grand-croix de la Légion d'honneur en 2007. Le 18 décembre 2010, elle s'éteint à l'hôpital Ambroise-Paré de Boulogne-Billancourt, rejoignant ainsi, à 97 ans, « l'un des hommes de [sa] vie », son cher Thucydide, le célèbre historien athénien. Peu avant sa mort, elle déclarait au Figaro : « Avoir été juive sous l'Occupation, finir seule, presque aveugle, sans enfants et sans famille, est-ce vraiment sensationnel ? Mais ma vie de professeur a été, d'un

le grand texte stratégique qui annonce la guerre moderne telle qu’elle va se développer en Chine durant la période des Royaumes combattants. Mais, comme tous les grands ouvrages de genèse – on pense ici à L’Histoire de la guerre du Péloponnèse de Thucydide ou à la Démocratie en Amérique de Tocqueville –, celui-ci dépasse le cadre culturel dans lequel il naît. De fait, Sun Tzu ne nous parle pas uniquement de la guerre moderne telle qu’elle se développe en Chine aux Ve et VIe siècles mais de la modernisation