Thèse De Protagoras

comme légitime en sa position radicale ? Il est légitime en effet de penser chacun puisse revendiquer sa propre vérité ? Deuxième partie : Critiques d’une telle formulation Paradoxes du relativisme. Réf Platon, Théétète commentant la formule de Protagoras “l’homme est la mesure de toutes choses” : “telles les choses m’apparaissent à moi, telles elles sont pour moi, telles elles t’apparaissent à toi, telle elles sont pour toi” Aporie d’une telle position : si tout peut se dire, si tout est vrai, si

Dans ce cas, pour toute chose, il existe une réalité qui reste immuable et universelle. Ce qui peut différer, ce ne sont que les perceptions de cette vérité et qui faussent donc celle-ci par un manque de lucidité. Présenter les auteurs : Protagoras : né à Abdère -490 -480. Le plus célèbre sophiste. Le premier à avoir vendu ses services contre une rémunération. Enseigner aux gens l’art oratoire pour bien s’exprimer en public. Ce qui était indispensable dans une démocratie. Platon : né à Athènes

* "La seule chose que je sais, c'est que je ne sais rien" (Socrate) * "L'homme est la mesure de toute chose" (Protagoras d'Abdère) "Car je ne cherche pas à comprendre pour croire, mais je crois pour comprendre." (Anselme, Proslogion) * L'imagination est "maîtresse d'erreur et de fausseté" (Pascal, Pensées) " Il viendra un jour où l'humanité ne croira plus, mais où elle saura." (Renan, L'avenir de la science) * "L'opinion a, en droit, toujours tort." (Bachelard, La formation de l'esprit scientifique)

documentaire de Franck Courchamp et Clément Morin (Youtube) : 31 mn. A) Le mythe de Prométhée : l’homme en rupture avec la nature L’origine de la rupture entre l’homme et la nature est présentée symboliquement dans le mythe de Prométhée, raconté par Protagoras dans le dialogue de Platon qui porte son nom. Ce passage aboutit à définir le genre humain comme celui qui est apte à vivre dans la cité (polis), c-à-d à vivre politiquement (et non pas naturellement). ® Lire le texte (polycopié). Questions

de la morale ; il n’y a donc ni vrai en soi, ni mal en soi. Tout est relatif à chaque sujet, à chaque situation. Le sujet devient norme de toute chose. C’est lui qui décide de ce qui est vrai, bien ou mal. La grande figure du relativisme est PROTAGORAS, auteur de l’homme est mesure de toute chose…  => le sujet décide de ce qu’il est. ATTENITON : Les enjeux du relativisme sont importants et ils ne sont pas seulement spéculatifs (théoriques). Le relativisme peut mener à des thèses très graves

propre de la sophistique est d’affirmer qu’il n’y en a pas. Un tel sujet renvoie aux sophistes que Platon décrit comme les adversaires de la Philosophie. Ce relativisme humaniste postule avec Protagoras : l'homme est la mesure de toutes choses, et que sur un même problème il est légitime d'énoncer une thèse aussi bien que sa contradictoire. Il n’y a pas d’universalité humaine possible ; chacun est prisonnier de sa particularité et appréhende le réel à travers son prisme. S’il en est ainsi, la tâche

classique et ses deux grandes explications, afin d'apporter aux | |élèves des arguments classiques. Puis, en parlant de la Shoah (génocide juif, qui préfigure la notion de | |crime contre l'humanité), figure contemporaine du mal, à travers la thèse d'H. Arendt (Eichmann à | |Jérusalem, rapport sur la banalisation du mal), j'essaie de montrer l'actualité mais aussi l'aspect moral | |et en somme "urgent " de la question (i.e. : l'urgence de se positionner clairement en faveur d'une

d'atteindre la connaissance et la vérité. Les sophistes L’art de la persuasion Une nouvelle ère de la pensée Les philosophes présocratiques voulaient expliquer les phénomènes naturels Les sophistes (Protagoras, Hippias, Gorgias) critiquent les explications mythologiques - mettent en avant la raison - abandonnent la spéculation au sujet de l’origine de l’univers - devient plus pragmatiques La science universelle n’existe pas Les sophistes croient

Socrate se dit compétent. Première Partie : Cinq discours rhétoriques et poétiques : [178a-198a] 1. [178a-180b] Phèdre : Comme Agathon, il a une trentaine d’années. Il apparaît dans deux autre dialogues de Platon : Le Protagoras, ou il est aux pieds d’Hippias et dans Phèdre, ou il se montre être un disciple zélé de Lysias. Il est l’amant d’Eryximaque le médecin. Son discours repose essentiellement sur des preuves mythologiques : • Eros est le Dieu le plus grand car

ce monde considéré comme un monde de choses en soi dont l’esprit devrait fournir en quelque sorte une fidèle photographie. Dans une théorie du réalisme des essences, il s’agira de faire un inventaire de ces essences préalablement données. Dans une thèse empiriste, l’idée devra toujours avoir un prototype dans la sensation et ne pourra jamais être une invention absolue. Ainsi, comme nous le disons, plusieurs théories différentes peuvent s’installer au sein de la vérité expressive, mais une logique