Thèse De Protagoras

à l'esprit critique. En effet, selon Protagoras, «l'homme est la mesure de toute choses». Ainsi, toute opinion est relative et propre à celui qui l'affirme. Socrate résume la thèse de Protagoras: «N'arrive-t-il pas parfois qu'au souffle du même vent l'un de nous frissonne et non l'autre? Or que dirons-nous alors de ce souffle de vent envisagé tout seul et par rapport à lui-même? Qu'il est froid ou qu'il n'est pas froid? Ou bien en croirons-nous Protagoras: qu'il est froid pour qui frisonne et ne

certainement controversée, et en y songeant, on peut se demander qui peut établir ce qui est vrai, qui peut légitimement décider qu’une opinion ou une interprétation est meilleure qu’une autre.  D’ailleurs, est-ce possible de le faire?  Certains, comme Protagoras et les sophistes, croient que des opinions divergentes peuvent être aussi valables l’une que l’autre, car nos opinions proviennent de nos impressions, qui elles ont bien une «existence» et qu’en cela elles ne peuvent être fausses. Cependant, le

Incarné par héraclite, « le mobilisme d’heraclite ». Un des tout premiers courants. Thèse : Les choses sont constaments en evolution, rien ne demeurent identique a soi plus d’un instant . Rien n’est tout devient (Cit : On ne peut descendre deux fois dans le meme fleuve –Heraclite) Tout est en mouvement perpétuel. II/Le Relativisme (Sophiste) Incarné par Protagoras, l’homme est la mesure de toute chose. Thèse : L’homme est le mesure ou le critère de la vérité, la vérité dépend de l’homme. Tous

monothéisme, c'est le Dieu. La divinité c'est pour Platon ce que ne veux pas reconnaitre l'homme qui a l'hubris en lui et la divinité le punit tôt ou tard, parce que "la divinité doit être la mesure de toute chose", il s'oppose là à la formule de Protagoras qui disait que "l'homme est la mesure de toute chose". La deuxième étape désigne la période où les auteurs chrétiens vont lire Platon, ils vont l'utiliser pour convaincre les lettrés de l'époque hellénistique et romaine. Les textes archaïques de

Thématique de la puissance : tout ce qui est rationalité est-il pour autant raisonnable, légitime, c'est-à-dire justifiable au nom de ce qu’est le raisonnable et légitime au nom d’un vrai développement de l’humanité, de ce qu’est l’être humain ? Thèse d’un devoir de précaution (à propos des techniques : tout ce qui est technique est-il raisonnable ? Pblm des techniques : destruction de la nature(agriculture) ayant un retour sur l’être humain (risque de destruction de l’humanité) => exigence

sophistes sont prises au sérieux par Platon: • thèses épistémologiques: Les sophistes sont considérés comme relativistes par Platon. Protagoras affirme ainsi que "l'homme est la mesure de toutes choses". Cela signifie que la vérité n'est pas quelque chose d'indépendant de l'homme, mais qu'elle dépendra de notre perspective. En allant à peine plus loin, on soutiendra la thèse que rien n'est vrai, et que tout est relatif. Il n'y pas de doute que la doctrine des Idées est une tentative de nous sortir du

particularité des sophistes. Protagoras, un sophiste, prétendait enseigner l'aretè, que l'on pourrait traduire par «vertu», aux Athéniens4. Ce terme, comme il est mentionné dans le texte de Luc Brisson, «comprend en effet toutes ces qualités qui, dans la société grecque de cette époque, peuvent apporter à un homme un succès lui assurant l'admiration de ses concitoyens et lui apportant des avantages matériels ou honorifiques correspondants»5. On comprend donc que Protagoras allèguait enseigner un ensemble

Le relativisme "L'homme est la mesure de toute chose". (Protagoras, 485-410 avant JC, premier philosophe relativiste de l’histoire) Définition L'expression « chacun sa vérité » illustre bien le relativisme, doctrine selon laquelle aucune opinion n'est vraie absolument (la morale, l’esthétique…), chacune n'ayant de sens que par rapport à un point de repère lui-même mouvant. («Plaisante justice qu'une rivière borne. Vérité en-deçà des Pyrénées, erreur au-delà!» dira Pascal) Ce point de repère

choses, de l’être des choses qui sont, et du non-être des choses qui ne sont pas. » Le même Platon qui affirme l’existence de la vérité (des Idées) laisse, dans un dialogue qui s’intitule le Théétète, le grand sophiste Protagoras développer jusque dans ses extrêmes conséquences la thèse selon laquelle il n’y a pas de vérité absolue. Il y a autant de vérités que d’opinions, que de vérités admises par les opinons des uns et des autres. En effet la vérité est de l’ordre d’un jugement : est vrai ce que

vérité. C'est pourquoi, tout naturel¬lement, la sophistique conduit les sophistes à remettre en question l'idée même de vérité. C'est généralement à la pensée de Protagoras, parce que nous la connaissons à travers Platon, que l'on se réfère pour expliquer ce renversement. « Telle une chose m'apparaît, telle elle est », aurait dit Protagoras. Il n'y a pas de vérité en soi, mais seulement du point de vue de la conscience à qui une représentation apparaît. A quoi sert-il de discuter alors, puisque la