Théodicée

l’exception peut-être de Diderot), beaucoup remettent en question les dogmes ou se réclament de la religion naturelle ou du Déisme. Un célèbre philosophe du XVIIIe, Emmanuel Kant, en s’inspirant de Leibniz, amènera le problème de la théodicée : il existe une contradiction entre l’existence du mal et celle de Dieu, supposé bon et tout puissant. Pourquoi y a-t-il le Mal, si Dieu existe ? Avec Kant, d’une part, l’anthropologie s’est effondrée : l’objection du mal (contre Dieu)

Traduit de l’allemand de M. le Docteur Ralph Avec les additions qu’on a trouvées Dans la poche du docteur, Lorsqu’il mourut à Minden L’An de Grâce 1759 » Le Titre : L’optimisme : Employé pour la première fois en 1737 pour rendre compte de la théodicée de Leibniz. La deuxième partie du titre « traduit de l’Allemand […] grâce 1759 » est une moquerie de la pratique des auteurs qui dans le but de donner un certain caractère véridique à leur œuvre utilisaient ce genre de formule. Quelques mots

; Des devoirs ; Des lois Épictète, Manuel ; Entretiens Sénèque, Sur la vie heureuse Sextus Empiricus, Contre les moralistes Augustin d'Hippone, Contre le mensonge Descartes, Les passions de l'âme Leibniz, Essais de théodicée Locke, Essai sur l'entendement humain Malebranche, Traité de morale Spinoza, Éthique Hume, Traité de la nature humaine ; Enquête sur les principes de la morale Kant, Fondation de la métaphysique des mœurs ; Métaphysique des

souhaitez, et que vous tomberez dans les maux que vous auriez évités en agissant avec soin. L'on voit donc que la liaison des causes avec les effets, bien loin de causer une fatalité insupportable, fournit plutôt un moyen de la lever.» (Leibniz, Théodicée, 55). Jacques est plus déterministe que fataliste puisque, athée, il se situe dans le champ de la philosophie, voire de la science, et non sur le terrain de la religion ou de la magie. C'est la considération de l'ordre nécessaire de la nature qui

pourtant être un concept régulateur pour la faculté de juger réfléchissante, permettant d’orienter la recherche sur des objets de ce type. » LEIBNIZ, MONADOLOGIE, §62-69 (les numéros indiqués en fin de § renvoie à des idées similaires de la Théodicée) 62. Ainsi quoique chaque monade créée représente tout l’univers, elle représente plus distinctement le corps qui lui est affecté particulièrement et dont elle fait l’Entéléchie : et comme ce corps exprime tout l’univers par la connexion

Descartes a eu le mérite d’avoir remis la science au premier plan des savoirs et sa méthode est révolutionnaire. Newton, quant à lui, démontre « à l’aide de la plus sublime géométrie » que la pesanteur est la cause de tout. Quant au texte de Leibniz, la Théodicée, elle y trouve une réponse à son interrogation : comment concilier la liberté de Dieu et le caractère nécessaire des lois de la nature ? Tout l’univers proviendrait de l’agrégat des monades, Dieu, notre âme, celle des animaux et les particules de

interpréter de telle manière qu’ils perdent 1. La notion de peine ou de châtiment fait difficulté aux modernes ; cf. Laurent SENTIS, Saint Thomas d’Aquin et le mal, Foi chrétienne et théodicée, « Théologie historique, 92 », Paris, Beauchesne, 1992, p. 342-344 : « La dévalorisation moderne du châtiment. » Le contexte culturel postmoderne individualiste, areligieux et sécularisé empêche d’admettre un ordre moral objectif où la responsabilité

philosophie morale (et non plus de théologie). Cours 3 La dernière séance on a parlé de la lettre à un ami : Historia Calamitatum. Ce récit, ayant une nature exemplaire, c’est-à-dire, un exemple qui réponde au modèle de Job, au style d’une Théodicée ; les malheurs se rapportent à la Justice Divine. A ce sujet, la vie d’Abélard (développée de manière thématique et transversale), aller voir Michael Clanchy « Abélard ». Reprenons les points traités dernièrement : 1. L’Historia Calamitatum présente

principe de philosophie que Descartes cherchait. Première certitude. La pensée est une activité permanente. Il n’y a rien qui ne soit entièrement en notre pouvoir que nos pensées. ► 2ème principe de la méthodologie de l’épistémologie positive : (Théodicée, I, 44). On recherche la cause de toute chose. A relier avec l’hypothèse déterministe ? (page 29 EC JLM)

désenchantement du monde. Selon lui, la force qui rompt les liens étroits entre le charisme et les choses, est le prophétisme. Celui-ci est religieusement révolutionnaire. Si l’on admet l’existence d’un dieu unique et créateur, comment justifier le mal ? La théodicée devient le centre de la religion. Elle exige une recherche de la raison pour résoudre les contradictions ou au moins leur donner un sens. Le désenchantement du monde est l’aboutissement de l’évolution religieuse. D) Il y a un double conflit implicite