Théodicée

adopta un point de vue appelé réalisme concret modal, selon lequel les choses auraient pu devenir vraies dans d'autres mondes concrets, comme dans le nôtre où les choses sont différentes. D'autres philosophes, comme Gottfried Leibniz (cf. Essai de théodicée), ont traité de l'idée de mondes possibles aussi. L'idée de nécessité est que tout fait nécessaire est vrai à travers tous les mondes possibles ; c'est-à-dire, que nous ne pouvons pas imaginer qu'il en soit autrement. Un fait possible est un fait

croyait rien ». Il ne tire aucun enseignement des épreuves. Il incarne ainsi un personnage de philosophe ridicule. Voltaire qui n’aime pas ce genre de personnage veut nous mettre en garde contre ce type de philosophe. Le philosophe Leibniz, dans son Théodicée tente de donner une justification rationnelle du mal qui permettrait de mettre la providence divine hors de cause. Selon Leibniz, Dieu vise le bien, mais à cause de la limitation intrinsèque des hommes qui ne peuvent s’empêcher de commettre des péchés

injustice16. » Donc ne cherchez pas à vous les rendre favorables par des prières, des offrandes, des sacrifices. « Celui-là rend un culte à Dieu qui le connaît. » (Deum coluit qui novit.16) Il serait difficile de tirer de toutes ces définitions une théodicée logique et Sénèque ne l'a jamais essayé. Il a des aspirations très hautes, et comme le sentiment du divin en lui ; mais jamais sur ce point ses idées n'ont pris cette précision rigoureuse qu'exige la science. Cette sorte d'enthousiasme religieux

Pierre-Daniel Huet qui, pour se disculper d'accusations d'athéisme pyrrhonien devra attaquer Descartes (Nouveaux mémoires) [2]. Pierre Bayle est également un grand sceptique français[3], dont les thèses furent discutées par Leibniz dans les Essais de théodicée (1710). D'autre part, Descartes et ses disciples qui partent d'une nouvelle définition de la souveraineté du sujet pensant, de l'individu, et pour qui le doute sceptique n'est qu'une étape de la pensée; il est cependant significatif que Descartes

repose sur le postulat métaphysique selon lequel les principes qui sous-tendent la réalité sont identiques aux lois de la raison elle-même. Ainsi en est-il du principe de raison déterminante (ou de raison suffisante) que Leibniz, dans les Essais de théodicée (1710), formule de la manière suivante : « C’est que jamais rien n’arrive, sans qu’il y ait une cause ou du moins une raison déterminante, c’est-à-dire quelque chose qui puisse servir à rendre raison a priori, pourquoi cela est existant plutôt que

subdivise en trois parties : la cosmologie rationnelle, la psychologie rationnelle et la théodicée ou théologie rationnelle. La cosmologie rationnelle s’intéresse à l’univers dans son changement. C’est en ce sens qu’il faut comprendre le projet platonicien dans sa dichotomie de l’univers en monde sensible et en monde intelligible. La psychologie rationnelle étudie l’âme comme principe explicateur du « moi ». La théodicée ou théologie rationnelle se propose de démontrer l’existence de Dieu et de ses attributs

qu'on la retrouve notamment chez Averroès, à partir de l'existence du mal. On a des raisons de croire en Dieu lorsque l'on voit la complexité et la beauté de l'organisation de la nature, mais le mal en ce monde nous fait douter (voir critique de la théodicée de Leibniz). En ce sens, l'existence de Dieu est objectivement douteuse. Mais subjectivement je fais le choix d'y adhérer. La foi n'est pas une croyance naïve mais une adhésion lucide, consciente de ses difficultés. Cette adhésion est fondée sur

croyait rien ». Il ne tire aucun enseignement des épreuves. Il incarne ainsi un personnage de philosophe ridicule. Voltaire qui n’aime pas ce genre de personnage veut nous mettre en garde contre ce type de philosophe. Le philosophe Leibniz, dans son Théodicée tente de donner une justification rationnelle du mal qui permettrait de mettre la providence divine hors de cause. Selon Leibniz, Dieu vise le bien, mais à cause de la limitation intrinsèque des hommes qui ne peuvent s’empêcher de commettre des péchés

justice, et de fournir ainsi un idéal, tant sur le plan intérieur des vieilles nations européennes que sur le plan européen, et international. Mais ayant perdu l'outil marxiste, au moins dans sa systématicité et sa prétention à fonder une Théodicée laïque, l'intelligence se trouve désemparée, et doit forger une nouvelle théorie critique de la société, où se creusent les inégalités, et où de multiples dérives apparaissent (liées non pas seulement à la montée en puissance de l’économie marchande

ravages de la guerre. Les tercets parlent de la religion. C'est un Dieu somnolant, cupide. Rimbaud pose le problème suivant : comment le mal peut-il exister si Dieu existe ? Il dénonce l'incompatibilité d'existence du mal et de Dieu. Leibniz dans Théodicée avait déjà posé cette question. Voltaire se moque de lui dans Candide (1759). Panglos est la caricature de Leibniz, qui explique que Dieu crée un monde matériel et qui subit les inconvénients de la matière. Dieu a choisi le monde dans lequel les