Théorie Nullité Relative

moment ou il est conclu. Aléatoire, la prestation d’une des parties dépend de son existence ou d’un événement incertain. Le caractère aléatoire empêche de dénoncer le contrat en question pour lésion. La lésion peut entrainer une forme particulière de nullité : La rescision, elle est admise pour certains contrats commutatifs car vu que les prestations sont fixées dès la formation du contrat, leur déséquilibre peut être apprécié. Cette rescision est impossible dans le contrat aléatoire. L’aléa chasse la

matière de nullité absolue. Le 19 mai 1988 Une femme cède à son époux, 49 des 50 parts dont elle est titulaire dans le capital d’une société pour le prix de 1 franc. En 2001, autrement dit 13 ans plus tard, l’épouse demande annulation de la cession pour vileté du prix. Nous ne savons pas ce qu'il a été jugé en première instance. Mais un appel est interjeté. La cour d’appel de Paris le 8 fevrier 2006 rejettera la demande d’annulation de la cession des parts sociales au motif que la nullité pour vileté

La nullité dans le contrat Réputer un contrat nul est un procédé ancien que connaissait d’ailleurs déja le droit romain ainsi que l’Ancien Droit. En effet, le Droit Romain réputait nulles les conventions qui connaissaient d’un non respect des formes. Bien que le consensualisme soit le moteur des relations contractuelles contemporaines, certaines conditions essentielles assurant la validité d’une convention sont a respecter. C’est du principe de la liberté contractuelle que découle le consensualisme

si la fixation du prix est laissée aux parties, celles-ci doivent respecter un certain nombre de critères. Dans un second temps et en toute logique, on verra qu’en l’absence de prix, le contrat de vente est remis en question et peut être frappé de nullité (II). En ce domaine, la jurisprudence a évolué dans le temps. Le prix : condition de validité du contrat de vente Pour qu’un contrat de vente soit valable, les parties doivent s’entendre sur la chose et sur le prix mais la simple stipulation d’un

différentes, l'inexistence est une sanction mal-aimée de la doctrine. Née immédiatement après le Code Napoléon, attribuée à un certain Zachariae, elle a été défendue au 19ème siècle, tolérée par Japiot (3) dans le cadre du renouvellement de la théorie des nullités, puis reniée au 20ème siècle. Les auteurs la qualifient aujourd'hui facilement "d'inutile et compliquée" (4), "d'inutile et inexacte" (5) ou "d'inutile et illogique" (6), sans pour autant que la période contemporaine (7) soit exempte d'un mouvement

et que c’est au juges de fond de déterminé au cas par cas. Lorsqu’il s’agit de déterminer à quel moment le contrat a été conclu, la cour de cassation opte pour la théorie de l’émission (1981), règle supplétive de volonté. La solution de la cour de cassation est contraire à convention internationale dite de Viennes, qui consacre la théorie de la réception. Le système de la réception pose problème. Que faire si l’offrant n’a pas reçu la lettre d’acceptation ? La preuve de l’émission pourra suffire

la théorie générale des obligations. Cette théorie regroupe les grandes sources des obligations (contractuelle, délictuelle etc.) sans entrer dans l’examen des déclinaisons spéciales. La théorie générale regroupe aussi ce qu’on appelle le régime général des obligations qui est constituer de règles s’appliquant a toutes les obligations une fois qu’elles sont nées. De cette théorie générale, le support principal se trouve dans les articles 1101 à l’article 1386-18 du Code Civil. Cette théorie générale

de prescription en matière de nullité absolue. Une femme cède à son époux le 19 mai 1988, 49 des 50 parts dont elle est titulaire dans le capital d’une société pour le prix de 1 franc. En 2001, soit 13 ans plus tard, l’épouse demande annulation de la cession pour vileté du prix. La teneur du jugement rendu en 1ère instance est inconnue. Un appel est interjeté. La cour d’appel rejette la demande d’annulation de la cession des parts sociales au motif que la nullité pour vileté du prix est soumise

pose les règles permettant de réparer le dommage causé à une victime. Il est fondamental : * C’est la théorie générale des obligations. Il est le droit commun par rapport aux droits spéciaux. Il est donc le fondement de tout le droit privé et il est le dénominateur commun de toutes les disciplines juridiques. Ses mécanismes généraux sont à la base de tous les droits spécialisés. Ex : la théorie des contrats administratifs s’en inspire. * Il permet la mise en œuvre juridique des rapports économiques

considération se fonde sur une conception qui existait dans l'ancien droit et qui s'est perpétué au long du 19eme siècle. Elle se traduit par une théorie, la théorie de l'autonomie de la volonté, qui a joué un rôle essentielle au cours du 19eme mais qui aujourd'hui est en déclin Section 1 : l'autonomie de la volonté §1 – présentation de la théorie La théorie est fondée sur l'idée que l'individu est libre, seul sa volonté de s'engager est pour lui source d'obligation, il n'est tenu que de ce qu'il