Tradition Et Progrès

siècle avec Chateaubriand. En fait, ce questionnement quant au devenir de la littérature montre bien le centre même de la querelle: la préservation de la tradition s'opposant à l'idée du progrès. Tandis que les tenants des Anciens s'acharnent à ce que l'on protège nos acquis grecs et latins, les défenseurs des Modernes, eux, prônent ce progrès, ils ont ce désir systématique de changer le monde. Cette idée sera reprise au XVIII° siècle où elle sera exaltée à travers les sciences, la raison et l'esprit

et les hauteurs » (v.27) → montre l'étendue des lieux où agit le poète II- Un poète ancré dans le temps 1) Un passé à recueillir - Image de récolte : « marche, courbé dans vos ruines, ramassant la tradition » (v.13 et 14) - Anadiplose: « ramassant la tradition » (v.14) // « de la tradition féconde » (v.15) // « sort » (v.16) → lien temporel - « Qui prend le passé pour racine » (v.19) 2) L'avenir de la lumière - « A pour feuillage l'avenir » (v.20) - un Homme Utopique, « rêveur sacré »

façon, il existe un sens commun qui est celui d'une transformation du réel. Et la culture est aussi le résultat de ce travail de transformation. C'est la civilisation, c'est-à-dire les oeuvres de l'esprit et les coutumes. Dans ces conditions, la tradition scientifique et, par suite, philosophique estime qu'il n'y a de culture qu'humaine. L'homme serait un être de culture et l'animal un être de nature. En fait, les derniers travaux sur la questions bousculent et relativisent ce découpage très schématique

dans l’histoire de l’humanité. Elle nous est d’abord donnée comme intuition d’une disponibilité, d’une latitude qui est nôtre de faire ou ne pas faire, de juger et d’évaluer nos comportements. L’homme, de part sa culture, est toujours en quête du progrès. Il doit prendre des initiatives de créer quelques choses pour son développement. Non seulement, il est capable mais aussi il se trouve dans des situations où il doit agir. A ce sujet, certains philosophes émettent l’idée que « la culture c’est ce

germe qui n'est pas éclos. Homme, il est doux comme une femme. Dieu parle à voix basse à son âme Comme aux forêts et comme aux flots. C'est lui qui, malgré les épines, L'envie et la dérision, Marche, courbé dans vos ruines, Ramassant la tradition. De la tradition féconde Sort tout ce qui couvre le monde, Tout ce que le ciel peut bénir. Toute idée, humaine ou divine, Qui prend le passé pour racine, A pour feuillage l'avenir. Il rayonne! il jette sa flamme Sur l'éternelle vérité ! Il la fait resplendir

était composée de six essais. La traduction française est fondée sur la deuxième édition, parue en 1968 et composée de huit essais complétés d'une importante préface. Sommaire [masquer] 1 Préface : La brèche entre le passé et le futur 2 I. La tradition et l’âge moderne 3 II. Le concept d’histoire : antique et moderne 3.1 II.1 Histoire et nature 3.2 II.2 Histoire et immortalité terrestre 3.3 II.3 Histoire et politique 4 III. Qu’est-ce que l’autorité ? 5 IV. Qu’est-ce que la liberté ? 6 V

recherche s’émancipe des contraintes religieuses/tradition → X° des académies des sc. Changement du statut du savant d’amateur à professionnel et la recherche devient source de progrès technique et d’amélioration des condi° de vie. Engouement qui témoigne la rencontre des savoir-faire des artisans et des techniciens et les techniques. B. Des innovations majeures Les manufacturent concentrent les producteurs individuels, mais ce sont les progrès techniques intervenus en GB dans la motorisation

Lumières est-il aussi un héritage de l’humanisme ?   « On ne peut rien voir de plus admirable dans le monde que l'homme. » affirma Pic de la Mirandole en 1486.  Né au XIV° siècle en Italie, l’humanisme est un courant de pensée européen. Croyant au progrès humain et constituant ainsi une philosophie optimiste, elle prend pour sujet d’étude l’homme inscrit au sein de la nature. Désignant un courrant de pensée du XVIII° siècle ainsi que les philosophes qui s’en réclament, les Lumières trouvent  leur

de techniques, la culture élève l’homme au-dessus de la condition animale. L’homme modifie la nature, se modifie lui-même et crée les conditions d’une réflexion sur son existence qui se perpétue de génération en génération( avec la mémoire et la tradition). Mais d’un autre côté la culture en général n’existe pas dors et déjà . Elle se développe toujours au travers d'un mode de vie, d'une langue, de normes et valeurs ( différentes parfois entre groupes ethniques, entre civilisations, entre nations)

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