Tragédie Exposé

 www.comptoirlitteraire.com André Durand présente ‘’Phèdre’’ (1677) Tragédie en cinq actes et en vers de Jean RACINE pour laquelle on trouve un résumé puis successivement l’examen de : les sources (page 3) l’intérêt de l’action (page 7) l’intérêt littéraire (page 11) l’intérêt documentaire (page 20) l’intérêt psychologique (page 22) l’intérêt philosophique (page 33) la destinée de l’œuvre (page 35) l’étude de la pièce, scène par scène (pages 44-95). Bonne lecture ! RÉSUMÉ Acte

n’est d’ailleurs dans les premières pages qu’une « belle inconnue », son nom n’arrivant que tardivement. Il s’agit donc de l’aventure d’un membre de la haute société avec une jeune fille de moindre qualité ; quelques enjeux du roman sont ainsi déjà exposés. Il faut noter par ailleurs le choix de l’Abbé Prévost pour son titre, qui place son Chevalier en première partie du titre ; et en effet, quoi de plus logique, puisqu’il est le principal narrateur de cette œuvre. Le « je » est pour la plupart du temps

PHÈDRE TRAGÉDIE RACINE, Jean 1677 Publié par Gwénola, Ernest et Paul Fièvre, Avril 2015 -1- -2- PHÈDRE TRAGÉDIE par Mr RACINE À Paris, chez Claude Barbin, au Palais, sur le perron de la Sainte Chapelle. M. DC. LXXVII. Avec privilège du Roi. Représentée pour la première fois le 1er janvier 1677 à l'Hôtel de Bourgogne. -3- Préface. Voici encore une tragédie dont le sujet est pris d'Euripide. Quoique j'aie suivi une route un peu différente de celle de cet auteur pour la conduite de l'action

savoir faire rhétorique de Racine, alors très recherché à l'époque. Ici le théâtre est donc plus un art rhétorique que scénique (car aucune didascalie). Dans le même genre, nous trouvons aussi la tragédie Andromaque de Racine. Pendant le dialogue entre Andromaque et sa confidente Céphise, la première expose son dilemme. Ceci est l'occasion pour Racine d'exposer tout un panel de procédés rhétorique. Le chiasme entre les arguments  pour ou contre son mariage avec Pyrrhus, les allitérations en "r" durant

= on trouve ici l'argument principal de la pièce, le respect des rites funéraires, et s'y opposer c'est provoquer le menace de l'errance éternelle pour le défunt et ceLLe de la contagion pour les vivants par la souillure provenant du cadavre exposé. Ainsi par son édit Créon <<[viole] les lois divines: lois non écrites, mais intangibles.>>selon A. -L' ironie tragique désigne donc une dialectique( ou décalage) subtile entre la question de l'autonomie du héros et celle de sa prédestination familiale

mais très vite ils confondent la réalité avec la fiction du théâtre en s'amusant avec les codes de la représentation, de la vérité et de la vraisemblance. Les personnages de la pièces sont présentés de manières originale. Marivaux choisit de les exposer au public a travers les rôles qu'ils vont tenir dans la comédie. Ils ont d'ailleurs été choisis pour les traits de leur caractère qui sont ceux de leur personnages de domestique, mais aussi comme des comédiens. Les personnages sont en outre présentés

une telle stratégie, Hugo cherche à créer le suspens, mais aussi à choquer le public. En présentant une action qui se passe à la cour mais en choisissant comme personnage central un valet, le dramaturge mélange les références à la comédie et à la tragédie, brouillant les codes théâtraux auxquels le spectateur est habitué. À la scène 3, Ruy Blas revient sur son passé et évoque les raisons de son tourment. Identifiez le registre dominant dans cette scène et faites le portrait de ce héros romantique

l’auteur nous donne l’intégralité des éléments qui nous sont utiles : Premièrement, dans la préface. En effet bon nombre d’auteurs utilisent la préface pour s’adresser directement au lecteur, laissant de coté le prisme du récit. L’auteur peut ainsi exposer au lecteur la manière dont il a conçu l’œuvre : ses inspirations, ses recherches préalables, l’état d’esprit dans lequel il était lors de l’écriture, une éventuel dédicace ou hommage à quelqu'un… Mais c’est aussi grâce à la préface que l’auteur donne

rigoristes. In se sert des vers d’Horace : Omne tulit punctum qui miscuit utile dolce Lectorem delectam do parites que monendo (se lleva el punto quien mezcla lo útil con lo dulce deleitando al lector y enseñándolo). Horacio. Selon Aristote, la tragedie devait purger les passions par la et la pitié, ils devaient nous donner le désir de rectifier, de raciner le vice. La pitié d’un malheureux qu’on a vu dans le théâtre devait nous porter à la crainte du vice/du mal. Corneille voulut

clef :  l’assassinat  et  les  compromis.  La  question  de  l’assassinat  politique  traverse  toute  la  problématique  occidentale  des  rapports  entre  l’individu  et  la  collectivité. Quant aux compromis, Sartre fait remonter la question à la tragédie grecque, rappelant qu’il ne  s’agit pas de prendre un parti. En effet, chaque parti a une forme de légitimité.       1/10    Lettres – cours Charbonnier 27    Les Mains sales – cours 3  2009‐2010 – KB.LSH – Sophie Lemarchand  I. LE THEATRE