Trait

Fraisse, juin 2000 : CCass La suprématie de la Constitution sur les traités internationaux joue dans l’ordre interne et non dans l’ordre international. Conception dualiste, ordre national et ordre international deux systèmes indépendants. Arrêt Sarran, octobre 1998 : CE Solution va dans le même sens que l’arrêt Fraisse. Arrêt Costa contre Enel, juillet 1964 : CJCE A la différence des traités internationaux ordinaires, le traité de la CEE a instauré un ordre juridique propre intégré à celui des Etats

ensemble hiérarchisé, chaque règle de droit inférieure doit être en conformité avec la règle de droit supérieure. La Constitution est au sommet de cette hiérarchie. Dans l’ordre externe, il s’agit au contraire d’une organisation horizontale pour les traités internationaux et conventions internationales. Nous trouvons une horizontalité dans la mesure où ce sont des sortes de « contrats » passés entre des personnes qui ne sont pas hiérarchisés. De plus, ces différents ordres juridiques se distinguent

préalable des Traités  Les traités internationaux peuvent être également déférés au Conseil, pour vérifier qu’ils ne sont pas contraires à la Constitution, par le Président de la République (neuf fois depuis 1958), le Premier ministre ou le Président des Assemblées, ainsi que, depuis la révision constitutionnelle du 29 octobre 1974, par 60 députés ou 60 sénateurs ; on parle alors de contrôle de comptabilité.  En effet, l’article 54 permet la saisine du CC à propos de tout traité international

fondamentaux. La position de la CJCE est complètement opposée car elle considère que la Communauté est « une communauté de droit », et que les actes des institutions et des Etats doivent être conformes « à la charte constitutionnelle de base qu’est le Traité CE ». Ainsi la CJCEconsidère qu’elle a le droit de contrôler la conformité des actes issus des organes de l’UE. B . La possibilité de contrôler les actes communautaires mettant en application les résolutions du CS Il faut souligner que par

est de savoir quelle est la valeur des conventions internationales en droit interne ? Ce sujet revêt à la fois un intérêt théorique et un intérêt pratique. Théorique dans la mesure où il suscite une controverse doctrinale sur la prééminence des traités internationaux sur les lois en droit interne. Et pratique dans la mesure où les accords internationaux jouent un rôle très important dans la coopération entre les différents Etats souverains. Au terme de toutes ces considérations et pour donner

grossesse a été adoptée par le Parlement.

Procédure : Le Conseil constitutionnel est saisi le 20 Décembre 1974 pour juger de la constitutionnalité du texte de loi relatif à l’interruption volontaire de grossesse. 
Le texte de loi serait contraire à un traité international et à la Constitution. Problème de droit : Le Conseil constitutionnel peut-il effectuer un contrôle de conventionnalité des lois ? Solution : Le Conseil constitutionnel rappelle que l’article 61 de la Constitution ne lui confère

internationales Il s’agit des traités (A) et de droit communautaire (B) A) les traités -Le traité est acte solennel conclu par écrit entre deux ou plusieurs parties qui peuvent être des états ou des organisations internationales, le processus de création d’un traité international passe par les trois étapes suivantes : • La négociation : selon l’article 52 de la constitution de la 5 e république, c’est le président de la république qui négocie les traités • La signature : une

concerne deux chambres de la Cour de cassation Le café importé des Pays-Bas était taxé supérieurement à la taxe française du café. La taxe prévue par le Traité de Rome (1957) est inférieure à la taxe payée. Donc, les sociétés ont trop payé. L'administration a fait l'application du droit interne, et non du droit international (le Traité de Rome). La Cour de cassation donne raison aux sociétés importatrices (Vabre et Weigel) Il y a aura une restitution car les deux partis ont trop payé.

Commentaire D'Arrêt Nicolo Conseil d’Etat - 20 octobre 1989 – Nicolo • Contrôle de conventionalité des normes de droit interne • Supériorité des traités internationaux sur la loi Par l’arrêt Nicolo , le Conseil d’État a accepté de contrôler la compatibilité d’une loi avec les stipulations d’un traité, même lorsque la loi est postérieure à l’acte international en cause, en application de l’article 55 de la Constitution, abandonnant ainsi la théorie de la loi écran. A l’occasion

législatives et les régles infra législatives. Les régles supra législatives ont une autorité supérieure à celle des lois nationales et s’imposent aux législateurs, tels les traités ou les engagements internationaux, les normes sont caractérisés par la constitution et les textes a valeur constitutionnelle, elles sont supérieures aux traités et aux normes communautaires, ainsi qu’aux lois. Quelles sont ces régles supra législatives? Dans certains cas, la constitution est supérieure aux régles internationales