Transcendance

et il y a une claire opposition entre ces travailleurs constitués en masse et le jeune poète qui est seul, mais qui aspire à être un travailleur. Rimbaud considère l'activité du poète comme un travail. La création n'est pas possible grâce à la transcendance divine comme on la retrouve chez les romantiques. Chez Rimbaud, on trouve une conception de la création beaucoup plus ancré dans le réel, calquée sur la vie sociale du travailleur. Ainsi, le poème fait le même sort au prolétariat et au jeune poète

témoignent aussi bien les itinéraires personnels que l’histoire des sciences. Si même la connaissance de l’être sensible est soumise à l’erreur, comment imaginer celle de Dieu en sa transcendance ? C’est ici que Dieu lui-même vient au secours de l’esprit humain. Expérience collective et individuelle de la transcendance. La révélation est un fait et se pose alors la question des rapports entre les connaissances révélées et celles de la raison naturelle ; La raison humaine est celle d’un esprit incarné :

 en comprenant la foi dans le  savoir.  – Ainsi  — misère  de  l’homme  sans  Dieu —  il  faut  prendre  au  sérieux la mort de Dieu et comprendre le fait historique comme fait  rationnel, et non pas le rationaliser. À l’horizon, il y a la fin même  de  la  transcendance  et  de  la  conscience  religieuse.  C’est  cette  conscience  qui  est  recueillie,  en  son  parcours,  dans  la  Phénoménologie  de  l’esprit6. Cette  conscience  est mobilisée par  le  devenir  raison  de  la  conscience.  C’est  l’occasion 

des végétaux et des animaux... mais aussi les actions des hommes "qui échangent des signes, enseignent et s'instruisent, cultivent les champs, administrent les sociétés, s'adonnent aux arts," etc. »77 Ils vont aussi devoir se situer face à la transcendance divine. Sur ce point, il existe des divergences. Pour Augustin d'Hippone et les pères cappadociens tels que Grégoire de Nysse ou Grégoire de Nazianze Dieu est très transcendant c'est-à-dire bien au-dessus des hommes. Les théologiens de l'Église

et ce faisant de la démocratie libérale. De même que fait défaut à la Modernité, la question de la finalité de l'existence humaine (la philosophie politique grecque), de même lui manque l'ancrage dans une transcendance, celle tout particulièrement de la loi. C'est sur ce manque de transcendance que Strauss reproche au christianisme d'avoir préparé, par la distinction du spirituel et du temporel, la séparation moderne de la religion et du politique. Surmonter cette autre faille de la Modernité, implique

l'innommable comme dans l'ineffable . Stendhal, lui, n'avait aucune inquiétude religieuse ni métaphysique : aussi n'a-t-il jamais écrit de conte fantastique . Pour en rêver, ne fût-ce qu'un seul, il faut avoir le sens du mystère, de l'au-delà, d'une transcendance de quelque nature qu'elle soit. Marcel Schneider, La littérature fantastique en France, Fayard, 1964 Il sait faire vingt pages, où les romantiques s'évertuent à souffler un volume. Aussi quelle plénitude dans cette brièveté. Un paysage

animal, qui non seulement ne soit pas programmé par ladite nature, mais puisse s'opposer à elle. Et c'est là le mystère de sa liberté entendue comme capacité de transcender le cycle naturel de la vie instinctuelle. « Excès », c'est dire aussi transcendance : si le bien et le mal sont mystérieux, aussi inattendus parfois qu'incompréhensibles, c'est qu'ils doivent l'être pour exister. C'est parce qu'ils ne sont pas animés par cette mystérieuse liberté, par cette incompréhensible indépendance à l'égard

sa faveur. REGISTRE EPIQUE. *V.1535-1542.5: 2e partie du combat en DEFAVEUR de H. => chevaux effrayés (‘’la frayeur les emporte’’) et blessés (‘’sanglante écume’’), non maîtrisés (efforts de H. ‘’impuissants’’) + pressés par ‘’un dieu’’: TRANSCENDANCE DIVINE => entraînent H. et son char vers rochers => char se brise. *V.1542.5-1544:Fin du combat et DEFAITE de H. => inspire la compassion//indignat° envers le dragon => REGISTRE PATHETIQUE. La compassion de Thr. induit, là encore, le plaidoyer

l'absurdité de la vie. La révolte, concept développé par Camus dans L'Homme révolté en 1951, est une réponse à l'absurde. Il s'agit pour Camus de dépasser l'absurde avec des moyens purement humains, sans chercher le secours d'une quelconque transcendance (par exemple, dans la religion) ou d'une quelconque idéologie (par exemple, le marxisme ou l'existentialisme). Camus ne propose pas de solution toute faite et préétablie mais considère que cette révolte doit prendre la forme d'une action collective

religion et la démocratie, et pourtant, les ressemblances et les points communs entre les deux sont, paradoxalement, nombreux. Si la religion désigne communément un ensemble de croyances et pratiques qui définissent le rapport de l’homme à une transcendance sacrée, et la démocratie, un système politique où le peuple se définit et se gouverne lui-même, les deux termes nourrissent le même objectif de fixer des principes et des règles de vie communes, de structurer la société (étymologiquement, la religion renvoie