Trappe à La Liquidité

Dernière mise à jour le 19 décembre 2010 Le modèle IS-LM, fut popularisé en 1939 par John HICKS1 (1904-1989) et en 1949, par Alvin HANSEN2 (1887-1975). Depuis lors, ce modèle forme la base de tous les manuels de macroéconomie. Ceci est peut-être en train de changer, mais les alternatives sérieuses sont assez peu populaires. 1) Explication de la courbe IS Cette courbe décrit les combinaisons du taux d'intérêt et du revenu qui sont compatibles avec l'égalité entre l'épargne et l'investissement

gouvernement qui gère la politique budgétaire. → La politique monétaire est l’ensemble des décisions par lesquelles sont modifiés la quantité de monnaie et les taux d’intérêt dans l’économie. Elles visent à influencer, selon les circonstances internes ou externes, soit le niveau général des prix, c'est-à-dire l’inflation, soit le niveau du revenu national d’équilibre. Pour cela, elle peut tout aussi bien consister dans une expansion de la masse monétaire (politique monétaire expansionniste), que dans

d’instruments que d’objectifs à atteindre ». Sinon : problème de cohérence. Exemple typique : l’IRPP en France (~ « n’importe quoi »). La règle de Mundell (principe d’efficience) : Pour atteindre un objectif économique : utiliser l’instrument le plus adapté c’est-à-dire celui qui possède par rapport aux autres un avantage comparatif. Exemple : réduction de l’inflation. 1.2) Politiques conjoncturelles et structurelles : synthèse Politique conjoncturelle Régulation à court terme (chômage

dynamique des salaires était jugée positive. La demande, nécessaire à la croissance, serait soutenue par un rythme raisonnable de progression des salaires que la Banque de France prévoyait de 2% annuel. Le rapport écarté également l’éventualité d’une déflation aux vues des plans de soutiens à l’économie de grande ampleur mis en place par les autorités économiques à l’orée de la crise, mesures qui dresseraient un rempart à la déflation et à la récession. La Banque de France considérait également que les

partie du revenu consacrée à la consommation n’est qu’une partie de la dépense (demande) totale dans l’économie. L’autre partie est constituée par l’investissement (dépense d’équipement) et cette dernière dépend de nombreuse variables qui la rendent difficilement prévisible. Pour Keynes, il faut raisonner dans le cadre d’une "économie monétaire" c’est à dire «  une économie où la variation des vues sur l’avenir peut influer sur le volume actuel de l’emploi ». Il n’y a en fait aucune raison pour que

marché de la monnaie 1. L’approche classique: équation quantitative de la monnaie 2. L’approche keynésienne : Préférence pour la liquidité. Leila HAOUAOUI Macroéconomie 1ère année LFSG 1 I. Offre et demande de monnaie La monnaie est tout ce qui joue le rôle d’intermédiaire des échanges ou de moyen de paiement communément accepté. Nous nous intéressons à l'offre et la demande de monnaie pour le rôle central qu'elles jouent dans les politiques macro-économiques de par leurs impacts

L'efficacité des politiques monétaires La politique monétaire désigne l’ensemble des actions mises en œuvre par les autorités monétaires pour procurer à l’économie la quantité de monnaie nécessaire à la poursuite de la croissance économique. Cette politique a plusieurs objectifs : la stabilité des prix qui est l’objectif principal, la croissance, l’emploi mais également un certain équilibre extérieur. Pour ce faire, la banque centrale effectue des interventions sur le ainsi contrôler la masse

dopée par la vigueur de la reprise allemande. Et si l’économie américaine paraît s’essouffler, le volontarisme réaffirmé de la FED rassure. Les pays émergents quant à eux, emmenés par l’Asie, ont retrouvé ou dépassé le précédent pic d’activité. Pourtant le ver est dans le fruit. Les économies développées sont prises dans une trappe à liquidité. En engageant la consolidation budgétaire trop tôt, elles courent le risque d’entrer en déflation. La hausse des taux réels qui en résulterait aggraverait la récession

2) Une dichotomie impossible du moins à court terme   a) L’impossible dichotomie Pour Keynes la dichotomie entre la sphère réelle et la sphère monétaire est indiscutable surtout à court terme. Il développe cette idée en s'appuyant sur la variation de la masse monétaire qui influerait sur la sphère réelle. Nous allons mettre en évidence le raisonnement à développer pour arriver à la conclusion faite par Keynes. Si la masse monétaire augmente, alors selon Keynes, le taux d’intérêt va invariablement

effects, the characteristics and the issues raised by the two forms of non-standard monetary policies, increasing the size of the balance sheet of the central bank and the average level of reserves held by banks on the one hand, committing to follow a policy of extended monetary policy ease on the other hand. Il est difficile de définir les politiques monétaires non conventionnelles (PNC) autrement que de manière négative : des mesures qui ne relèvent pas de la conduite habituelle de la politique