Tutoiement et vouvoiement

présent : « suis encor » (vers 1359) et « je doute encore si je ne t’aime pas » ; la litote du vers 1368 suggère toute la force du sentiment. L’énonciation L’omniprésence du « je » anaphorique dans les vers 1356 à 1368 et le recours au tutoiement dans la tragédie insistent sur l’intimité du couple que l’héroïne cherche à faire renaître au début de la tirade. Le lexique Le champ lexical de la passion crée aussi un effet d’insistance ; le verbe « aimer », placé en début de vers

l’épouse d’Antoine, prend alors la parole sur un ton tout aussi convenu avec l’usage du vouvoiement : « Vous voulez du café ? ». L’intervention de Suzanne semble alors d’autant plus vive et peu respectueuse de ce type de conventions sociales qu’elle contraste avec les propos très polis et creux qui ont précédé → elle s’adresse de façon vive à sa belle-sœur : son tutoiement tranche avec le vouvoiement qui précède→ elle se reprend alors en changeant d’interlocuteurs puisqu’elle semble prendre

personnages désirent sortir de l'impasse de cette situation et se pardonnent. C. Un échange des rôles. * Le changement intervient de manière surprenante à la fin de la scène. Celà se produit par l'interruption du tutoiement d'Arlequin aussitôt remplacé par le vouvoiement (notons les expressions de compassion : "je te garderai comme ami" / "mon cher patron" / "mon pauvre patron"). Ainsi que l'emploi réésité du terme "patron" (= annonce d'un apparent retour à l'ancien ordre social. Ils rendent

de réalité physique Vers 16 : « Et la nuit seule entendit leur parole » => leurs paroles ne s’accordent pas II. L’impossible dialogue 1. L’échange dissymétrique - On remarque une opposition du tutoiement pressant (vers 7-9-10-12), de la complicité (nous => intimité) et du vouvoiement pour mettre la distance (vers 8 puis plus de référence à l’autre dans les réponses). - Répliques longues exprimant une vision idéale de l’amour, avec des mots hyperboliques : « extase », « ton cœur », «

moitié de son habit, c’est-à-dire d’un caleçon de toile bleue ». La formule « c’est-à-dire » est une précision pour insister davantage sur la soumission du nègre à l’état d’animal, d’objet. Le tutoiement de Candide à ce dernier (« que fais-tu là ? », « je te vois » , « t’as traité ainsi ») et le vouvoiement du nègre à Candide (« monsieur » , « vous m’avouerez ») montrent bien encore une fois la situation. C’est un homme physiquement diminué et réduit à l’invalidité : « il manquait à ce pauvre homme

sine qua non du mariage, est lie au respect, celui que lon se doit soi-mme (jaurais honte que mon orgueil tnt encore contre toi) et celui que lon manifeste envers lautre (je te respecte) ce respect se traduit chez Dorante par le passage du tutoiement au vouvoiement (Vous maimez donc ) ds quil est certain que Silvia laime les barrires sociales qui sparaient le matre de la servante sont abolies par lamour, de sorte que Dorante parle Silvia comme une gale, cest--dire comme sa future femme. 3. La machine

évoque une belle est douce passion. Verlaine rassemble deux termes incompatibles. Comme le titre l’annonce, Verlaine rassemble deux personnages qui n’on rien avoir ensemble .L’ un des personnages utilise le vouvoiement, alors que l’autre personnage utilise le tutoiement ce qui crée une certaine distance entre les personnages. Ils sont devenus étrangers l’un a l’autre. De plus l’un des personnages utilise de longues répliques, alors que l’autre utilise des courtes répliques comme « non »

retrouve ses réflexes de maître en traitant Agnès de « bête indocile » et ne tient alors plus compte de l’avis d’Agnès « je suivrais mon dessein ». Cette échange de position entre servant-maître est d’autant plus renforcé par le passage du tutoiement au vouvoiement. En effet, lorsque Arnolphe veut séduire son aimée, il la tutoie, et lorsqu’il se met en colère, il la vouvoie. Le canevas de cette scène relève bien de la tragédie : en effet, Arnolphe utilise tous les arguments pour obtenir l’amour d’Agnès

dialogue vendeur/client dans un magasin Par exemple : http://www.tapis.com.au/studentbook1/unit13/u13_situation_a01.html Travail sur les formules d’ouverture et de clôture Comment demander poliment ? Travail sur les formules de politesse Le vouvoiement/tutoiement selon le contexte Activité 4 : Sketch de Gad Elmaleh https://www.youtube.com/watch?v=mQ0_cCmbyNc&feature=youtu.be Autodérision sur le caractère excessif des politesses chez les français Prolongement dialogue formel/informel : se saluer

l’importance de l’extrait. Oreste fait un laïus sur sa supériorité au jardinier. En demandant au jardinier de le jauger c’est une confrontation pour la place de mâle dominant qui s’instaure comme on peut le voir avec l’utilisation méprisante d’Oreste du tutoiement. On a tout un jeu scénique au niveau de la représentation avec des non-dits et des réactions qui se poursuit avec une réponse dans l’attitude du jardinier étant donné que l’on n’a aucun texte lui correspondant mais toujours une répartie d’Oreste