Tutoiement et vouvoiement

sadique. En effet, elle va jouer avec les sentiments du pauvre Dorante, et il va en souffrir. Elle commence ce petit jeu avec lui dès le premier mot qu'elle lui adresse après sa révélation, « votre ». Elle passe d'un tutoiement auquel ils n'arrivaient pas à se soustraire à un vouvoiement qui rappelle à Dorante le prétendu écart qu'il y a entre eux. « Votre situation est neuve assurément » est une phrase assez ironique de la part de Silvia. Cette situation n'ayant pour elle en vérité rien de neuf

La victime -Agneau associé à l’innocence : « onde pure » (vers 4), jeunesse « je tette encor ma mère » (vers 21). -Respectueux de l’autorité : « Sire », « Majesté », vouvoiement « votre » (vers 10), « Elle » (vers 15). -Personnification du petit peuple, du tiers-état. b) Le puissant -Marque sa supériorité par le tutoiement : « te » (vers 7), « Tu » (vers 18), « tu » (vers 19) -Propriétaire du territoire, et avide : « Je ne puis troubler sa boisson » (vers 17), cherche encore à accentuer

la forêt. La vraisemblance de la situation est entière ainsi que le dialogue. Il est conforme aux conventions du XVIIe siècle, c'est Sganarelle qui interroge, pour le compte de son maître, le pauvre pour le chemin à suivre. L'emploi du tutoiement et du vouvoiement est également conforme aux habitudes sociales des personnages et de leur classe respective. On peut citer « Je te suis bien obligé » (ligne 8) et ligne 10 : « Si vous voulez Monsieur ». L'action aussi est vraisemblable puisque l'aumône

dire un rythme tertiaire extrêmement classique. « … sans faire de bouquet » il perd ses moyens face à Roxane, il n’arrive pas à faire de belle phrase, il ne fait qu’une énumération. V.1442 « je + vous ». Plus de rhétorique, etc. Du vouvoiement il bascule dans le tutoiement. Vous : il est à la place de Christian. J’étouffe : il enlève la peau de Christian. T’aime : il redevient Cyrano. Le trouble de la parole est causé par la préciosité (=le fait de revendiqué une culture). Roxane aime les Hommes

rôle très à cœur avant même d’en avoir besoin, elle profite de la situation • M. Orgon est un personnage atypique, il n’est pas du tout représentatif des pères de cette époque : - il est très affectueux avec sa fille (utilisation du tutoiement, s’intéresse avant tout à ses sentiments) - encourage un mariage d’amour et non arrangé - fait preuve d autant de proximité avec Lisette et Silvia (ambiguïté sur le destinataire) Il reste tout de même

Bible, et Abraham. Agneau associé à l’innocence : « onde pure » (vers 4), jeunesse « je tette encor ma mère » (vers 21). Respectueux de l’autorité : « Sire », « Majesté », vouvoiement « votre » (vers 10), « Elle » (vers 15). Personnification du petit peuple, du tiers-état. b) Le puissant. Marque sa supériorité par le tutoiement : « te » (vers 7), « Tu » (vers 18), « tu » (vers 19) Propriétaire du territoire, et avide : « Je ne puis troubler sa boisson » (vers 17), cherche encore à accentuer son

marquée dans la relation entre les deux personnages : Madame a justement la maîtrise du discours, peut faire un long silence ou parler ; sauf pour lui proposer du tilleul, Claire est toujours dans la réaction par rapport au discours de Madame. Tutoiement/vouvoiement, troisième personne et conditionnel, madame devrait s’asseoir. Impératifs : montre les moi, approche un peu, embellis-toi..., paradoxalement, écoute deux fois alors qu’elle n’écoute pas Claire.  Et puis vérifie les comptes, évoque la poussière

qui marque leur appartenance à deux univers distincts : Antigone : rang royal, fille de roi ≠ Garde : personne du peuple. On le voit par le rapport qu’ils entretiennent : • Tutoiement d’Antigone : « Garde la bague et écris » (l.9) / « Où en étais-tu ? » (l.22) 3 Anouilh - Antigone « Antigone et le garde » • Vouvoiement du Garde : « Vous comprenez… » (l.1) / « dites, vous allez trop vite. » (l.20) - Antigone domine l’échange, c’est elle qui donne les ordres : • Utilisation de l’impératif

d’esprit, vraiment, vous m’étonnez » > ironie + ton accusateur en vue de rabaisser l’insolence de Don Salluste.Les rapports hiérarchiques entre Ruy Blas et Don Salluste semble ainsi s’effacer puisque Ruy Blas passe du tutoiement au vouvoiement : … /vs/ utilise ses titres et vouvoiement … …« À mon tour ! » RB reprend la main sur la discussion. « N’allez point par là » > ordre. Sous ses habits de courtisan, RB a l'étoffe d'un véritable dirigeant alors qu'il est né valet > il confirme ainsi que

Le maître du jeu dans cette première scène de L’île des esclaves est bien Arlequin. Il parvient à prendre le dessus par la parole. Arlequin passe ainsi du vouvoiement («je vous donnerai le reste») au tutoiement («je le confesse à ta honte») qu’il utilise sous toutes ses formes («tu», «toi», «te», «ton», «t’», «tes»). Le choix du tutoiement est une révolution verbale où l’esclave prend le statut de maître. Arlequin est aussi le maître du jeu car il manie l’ironie. Par exemple, il reprend systématiquement