Tyrannie De La Majorité

démocraties Transition : la démocratie est un régime fragile, contesté d’où des avancées et des reculs …Alexis de Tocqueville, observateur et critique de la démocratie naissante aux Etats-Unis I-L’inquiétude de Tocqueville : de la démocratie à la tyrannie ? Une analyse politique. 1. Qui est Alexis de Tocqueville ? Né à Paris en 1805/1869, il appartient à la noblesse normande Etudie le droit et l’histoire. Il se rallie à la révolution de 1830. En 1830, il obtient une mission du ministère pour

indépendants... Céréale + vigne + olivier = cultura promiscua Typologie des régimes politiques des cités Etats Grecques. Monarchie - oligarchie (pouvoir d’un groupe de personnes) – aristocratie (des meilleurs) - gérontocratie (pouvoir aux anciens) - tyrannie = despote : Quand quelqu’un fait ce qu’il veut. Athènes est une des cités-Etat les plus puissantes qui existe car c’est une thalassocratie (puissance maritime) et une puissance militaire terrestre. Athènes a remportée plusieurs victoires contre

artisanaux. Clérouquies : Dans les territoires dominés par Athènes, garnisons de soldats qui doivent être financés par les cités occupées. Ostracisme : Procédure politique permettant d’exiler pour 10 ans un citoyen qu’on soupçonne d’aspirer à la tyrannie. Le citoyen conserve toutefois ses biens et ses droits et les recouvre à son retour d’exil. Atimie : Procédure politique visant à sanctionner des citoyens ayant commis des crimes ou un délit : on peut interdire l’accès à l’Assemblée, la prise

tribunaux), les 10 archontes (magistrats qui dirigent la république) et les 10 stratèges = le vote se fait à main levée et est à majorité simple →pouvoir législatif, exécutif et judiciaire →les 3 pouvoir appartiennent aux citoyens Les propositions de loi étaient votées à l’aide de coquillages (tessères) pour garder le vote secret et le résultat était déterminé à la majorité simple Colline de la Pnyx où se rassemble l'ecclésia Démocratie directe = pas d'intermédiaire élu, les citoyens participent directement

naissent serviles et qu'ils sont élevés comme tels. Puis vient l'habitude, et le pouvoir se renforce et peut devenir tyrannique. Par peur ou par faiblesse, tous les hommes obéissent plutôt que de s'opposer à l'autorité. De cela découle que, sous la tyrannie, les gens deviennent lâches, mous et efféminés. Ils revendiquent plus de liberté mais manquent de volonté pour l'exercer. Il est certain qu'en perdant ses libertés, on perd vite la vaillance, l'intrépidité. Les gens soumis n'ont ni ardeur ni pugnacité

mais la passion pour l’égalité entraîne jalousie, sources de conflits et d’individualisme. Tocqueville pointe l’incompatibilité entre démocratie et liberté, liée aux risques de montée d’un Etat omniprésent et sans contre-pouvoirs et de « tyrannie de la majorité »imposant ses vues aux minorités. L’égalité politique, sociale et économique développe le sentiment d’interdépendance sinon la passion pour la liberté. Alexis de Tocqueville appréhende les sociétés comme des ensembles cohérents dont les éléments

pour parler, se mettre en rang. De même qu’au lycée et au collège, on nous appris à obéir aux professeurs, aux surveillants, aux cantiniers et aux directeurs. On nous a appris à obéir à notre médecin pour prendre le bon traitement. Quand on aura la majorité, on devra obéir aux autorités de l'état comme la police ou encore la justice. Toute notre vie on devra obéir aux figures de l’ autorités… Ne pas obéir à quelqu’un, en refusant de faire ce qu'il commande ou en faisant ce qu'il défend est une désobéissance

par obligation et non par soumission. La démocratie se justifie à ses yeux par le fait qu’elle favorise le bien-être du plus grand nombre. Cependant ceci n’est pas sans danger. En effet la démocratie comporte en permanence le péril d’une tyrannie de la majorité. C) Evaluation de la démocratie comme régime politique Aux chapitres 7 et 8 de la deuxième partie du 1er volume, Tocqueville veut montrer que la toute puissance du peuple souverain qui est le principe même de la démocratie, peut conduire

renoncement à la liberté que se trouve le danger majeur pour la société démocratique. le premier risque est celui de la tyrannie de la majorité, c'est à dire un régime politique qui se caractérise par la règle de la majorité qui veut que, par le vote, la décision soit celle du plus grand nombre. Tocqueville relève que la démocratie comporte le risque d'une toute puissance de la majorité. Parce qu'il s'exerce au nom du principe démocratique, un pouvoir peut s'avérer oppressif à l'égard de la minorité

dans lequel les Hommes sont uniquement préoccupé par leurs biens être matériel et délègue au pouvoir centrale le soin des affaires publics. La majorité à toujours raison et la minorité toujours tord. L’opinion publique devient une puissance et le risque existe qu’un individu n’ose pas s’y opposer. Tyrannie de la majorité : c’est la capacité qu’a la majorité dans les sociétés démocratiques à imposer ses idées et ses façons de vivre à un individu qui renonce à exercer son autonomie.