Tyrannie De La Majorité

• 1964 : Coup d’Etat permanant de François Mitterrand. • 1958 : Achèvement de la IVe République Les causes de la chute : - Instabilité gouvernementale : scrutin à la proportionnelle induisant un émiettement politique. Il n’y avait pas de majorité dégagée, on formait des coalitions qui étaient fragiles et le président devait changer de chef du gouvernement. En 12 ans, il y a eut 24 gouvernements dont la durée variait en 1 jour et 16 mois. Gouverner devient difficile et 2 partis refusaient

1690), le concept de séparation des pouvoirs fut repris, affirmé et formalisé par Montesquieu dans son ouvrage "L'esprit des lois" (1748). Erigée en théorie, la séparation des pouvoirs fait depuis lors figure de rempart institutionnel contre la tyrannie, l'arbitraire. À partir des trois principales fonctions de l'Etat - faire la loi, la faire exécuter, la faire respecter - Montesquieu bâtit sa pensée autour de l'idée selon laquelle "le pouvoir arrête le pouvoir". Ainsi chaque fonction doit être

sont les élections à intervalles réguliers, l’indépendance des gouvernants, la liberté d’opinion publique et la décision après discussion. Par ailleurs, il existe cinq convention démocratique: la représentation, l’Etat de droit, le principe de majorité, l’égalité formelle et les partis politique. Il convient de porter une attention toute particulière à cette dernière convention et de penser les régimes démocratiques à la lumière du système de partis qui éclaire son fonctionnement. Aujourd’hui

je l’ai reçu. (C) » (v.341-344)) et suivies (« Réduit au triste choix ou de trahir ma flamme, (E)/ Ou de vivre en infâme, (E) » (v.306-307)). Quant aux vers, ils sont hétérométriques : bien que l’on retrouve une majorité d’alexandrins (« Noble et dure contrainte, aimable tyrannie » (v. 312)), il y a aussi nombre d’octosyllabes (« Il vaut mieux courir au trépas. » (v.321)), d’hexasyllabes (« Et l’autre indigne d’elle » (v.326)) et de décasyllabes (« En cet affront mon père est l’offensé, » (v

Poussés à bout De nos jours, les termes colonialisme, esclavagisme et impérialisme n’apparaissent plus dans les journaux. C’est plutôt dans les livres d’histoire que ces sujets sont abordés. Aussi peu surprenant que ce fait puisse paraître, le livre intitulé, Le Canard de bois, dont l’auteur est Louis Caron, ne fait nullement exception à cette tendance. En effet, cet ouvrage historique et intemporel aborde la situation des Canadiens-Français à travers deux personnages issus de différentes générations

« Le système fédéral américain. » Au XVIII ème siècle, les principales préoccupations des pères fondateurs des Etats-Unis étaient de trouver un équilibre évitant à la fois la tyrannie et l’anarchie, d’assurer la règle de la majorité sans brimer la minorité. L’établissement d’un système de droit devait protéger les individus et les minorités, limiter le pouvoir du gouvernement et définir les obligations des Etats. Les Etats-Unis sont un exemple de fédéralisme par association. Cela revient

de la masse ! Car la démocratie ne se donne pas, ne s’arrache pas, ne se décrète pas, mais s’exerce ! Elle s’exerce par la volonté de la majorité, non de la qualité ! Car, c’est assez pire lorsqu'on convoite de prendre le pouvoir de l'opinion publique pour le concentrer entre une poignée de mains! Surtout si cette poignée de mains est sale! En effet, la tyrannie de l'audience et la dictature du marché sont les vraies causes d’une dérive qui se veut avec le lecteur, donc le contribuable, et en même

cela », son interlocuteur a de plus grandes chances de suivre le conseil, que de s’en affranchir, à partir du moment où ce dernier a été donné par une personne légitime (un proche, un professeur, par exemple). Notre instinct nous pousse à suivre la majorité, pour se sentir en sécurité, en confiance. Peu de personnes peuvent prétendre avoir une totale confiance en elles. Ainsi, prendre une décision en son âme et conscience, sans consulter rien ni personne, est une tâche presqu’impossible. Il est donc

métaphore de la personne qui ne philosophe pas à travers l’image d’un prisonnier, traversant les différentes étapes de la vie, enchainé par la docsa sous plusieurs formes. Il la représente d’abord par une opinion impropre partagée sans objectivité par la majorité des gens d’un même groupe avec le terme « préjugés du sens commun ». Russell amorce également une critique de la religion, en l’associant à cette masse difforme dépendante d’autrui, et en ne différenciant les différentes religions qu’en fonction

au point que « s’il lui reste une famille, il n’a plus de patrie »[n.d.p. : De la démocratie en Amérique, tome II, livre IV, ch.6]. Cette masse d’individus égaux, uniformisés laisserait alors un boulevard à une domination nouvelle : la « tyrannie de la majorité » [ n.d.p. : Ibid., tome I, livre II notamment] qui s’efforcerait d’imposer aux individus égaux mais individualistes une domination : cela n’est que le constat d’une société où règnent des idéaux égalitaires parfois excessifs où les individus