Un Artiste Doit Il Nécessairement être Un Créateur

surréalisme : un mouvement et son chef, André Breton Introduction L’invention du mot surréalisme revient à Guillaume Apollinaire, puisque l’auteur qualifie sa pièce, Les mamelles de Tirésias, de « drame surréaliste » pour montrer qu’un sujet sérieux peut être traité sur le mode de l’humour. C’est donc de là que le grand courant littéraire du 20 ème siècle qui a été fondé par André Breton en 1924 tire son nom et c’est d’ailleurs l’influence d’Apollinaire qui a été la plus marquante. On peut évoquer différents

difficile, et varie selon les époques, au point que chaque siècle peut lui trouver une fonction et une expression différente aussi d'un poète à l'autre. Le mot « poésie » vient du grec ποιεῖν (poiein) qui signifie « faire, créer » : le poète est donc un créateur, un inventeur de formes expressives, ce que révèlent aussi les termes du Moyen Âge, comme trouvère et troubadour. Le poète, héritier d'une longue tradition orale, privilégie la musicalité et le rythme, d'où, dans la plupart des textes poétiques,

question les termes “actuel”, “de tous les temps” et “universel”. Car Shakespeare, et ce à plus d’un aspect, est décidément non-contemporain, extraordinairement daté et franchement singulier. Le concept d’un Shakespeare universel n’est d’ailleurs pas nécessairement un argument en faveur de (ou plutôt du travail avec) Shakespeare. Ensuite, nous examinerons comment Shakespeare maniait la notion d’actualité à sa propre époque, c’est-à-dire à une époque dans laquelle toute référence à l’actualité était tout

Sorbonne Nouvelle Université Paris VI Pierre et Marie Curie D.I.U. Egalité des chances entre les femmes et les hommes Direction : Chrystel Breysse Je remercie celles et ceux qui ont contribué à la construction de ce travail : En premier lieu les artistes qui m’ont reçue à l’occasion des entretiens, ainsi que les décisionnaires qui m’ont ouvert leur porte; Chrystel Breysse, qui m’a conduite pas à pas ; Jacqueline Cadio et Jean Louis Bouillère, du Conseil Général de Loire Atlantique, qui m’ont encouragée;

l'entreprise de prospérer, on doit bien reconnaître que cette technique répond effectivement aussi aux besoins des milieux culturels. Il importe dès lors de l'apprivoiser en tenant compte des spécificités de notre époque de mutations, de fugacité, de complexité. En matière culturelle, les limites du marketing doivent être strictement balisées. Il ne peut par exemple être question d'y soumettre la création; la phase marketing doit nécessairement être postérieure à l'acte

Pantomime  ».   Il   remet   en   question  la  conception  du  corps.  Le  ballet  doit  peindre  une  action  dramatique,  sans  s’égarer   dans   des   divertissements   qui   brisent   son   mouvement  ;   c’est   le   «  Ballet   en   Action  ».   La   danse   doit   être   naturelle,   expressive  :   ce   que   NOVERRE   appelle   «  la   Pantomime  »

construction pour Aristote. En termes nietzschéens, nous dirons que l’esthétique platonicienne est l’esthétique du spectateur (aux yeux duquel l’original vaut toujours mieux que la copie), tandis que l’esthétique aristotélicienne est l’esthétique du créateur, c'est-à-dire du poète, au sens où les Grecs entendaient ce mot. C’est ainsi que pour Platon, le spectacle tragique affaiblit l’âme du spectateur atteinte par la contagion mimétique de la crainte et de la pitié, flattant en nous « cet élément de

une création de toute une existence, à la fois de travail et de vie, sanctuaire, laboratoire, galerie et musée, espace de silence et de solitude aux murs blancs, badigeonnés à la chaux, peuplé de fantômes blancs, blancs comme la barbe de ce vieil artiste, sa robe de moine et son bonnet. » (Cabanne, P ., Brancusi, Paris, Ed. Terrail, 2002). C'est à l'intérieur des murs de son atelier, que le sculpteur réussit à imposer sa vision d'un nouveau rapport à l'espace, celui de l'environnement total, destinant

d'auteur sont une catégorie qui comprend le droit des producteurs de phonogrammes (supports sonores), de vidéogrammes, de bases données … Le droit d'auteur protège une œuvre, alors que le droit des producteurs protège un investissement. Il y a aussi les artistes-interprètes (les musiciens, les chanteurs … ) qui ont un droit sur leurs prestations. L'artiste qui enregistre un disque va céder ses droits par contrat à un producteur. Il y a également les entreprises de communication audiovisuelle qui sont les

d’ordinateur » transpose malgré elle un mythe futuriste que l'on retrouve également représenté dans plusieurs œuvres littéraires et cinématographiques contemporaines avec des postulats de départ tels que la robotisation se retournant contre ses créateurs, la guerre homme-machine, l’avènement des cyborgs , l’émancipation des androïdes, le crépuscule de l’humanité, etc. Baudelaire avait souligné l’importance du mythe pour sa critique de la représentation de Tannhäuser