Un Recit Plaisant

LE RAT ET L’HUÎTRE I - L'art du récit dans cette fable a. La structure du récit. - v1 et v2 : esquisse de la situation. - v3 et v4 : départ du rat. N'utilise pas de mot de liaison. - v5 à v8 : 1ère expérience du vaste monde : naïveté prétentieuse du rat marquée par l'utilisation de la diérèse 'spac(i)eux' (prononciation noble) avec un commentaire du narrateur : "la moindre taupinée était monde à ces yeux" - v13 à v16 : l'auteur dégonfle la prétention du rat - v21 à v33 : disparition physique du

duper par un Cerf, très habile. Dans une première partie, nous étudierons ce qui rend le récit plaisant avant de nous pencher sur la morale à tirer de cette fable. I-Un récit plaisant A- La vivacité narrative a-Le récit:une forme dynamique -variété des temps(passé simple,présent d’énonciation,présent de vérité générale) -verbes d’action -connecteurs temporels qui assurent la progression du récit -brièveté du texte (le lecteur n’a pas le temps de se lasser) b-L’alternance des mètres

apologue. En effet, c’est un récit distrayant qui contient une morale, parfois implicite. Dans ses fables, le narrateur a le regard scientifique surplombant d’un zoologue ; cela donne l’impression qu’il domine, qu’il maîtrise les défauts humains et qu’il s’en amuse. Il nous donne également l’impression que les comportements humains appartiennent à des lois naturelles, ce qui les rend d’autant plus dérisoires. Le pouvoir des fables tient dans cet habile mélange de récit et de morale, rappelant les

------------------------------------------------- Méthodologie : rédiger une dissertation Décliné en fable, conte, parabole, conte philosophique ou encore utopie, défini comme un récit court et plaisant doté d’une portée didactique, pratiqué par de grands noms parmi lesquels Esope, Phèdre, Anouilh, La Fontaine, Voltaire ou Perrault, le genre de l’apologue rencontre depuis l’Antiquité une fortune indéniable ainsi qu’un lectorat souvent enthousiaste. Le sujet qui nous est proposé nous invite à

échange oral vif : récit vivant et plaisant à lire a) L'alternance des discours - Tous les modes de restitution de la parole : style direct, indirect, indirect libre, narration => dynamisme et vivacité - style direct : propositions incises (intonation du personnage) + exclamations (l.15) et interrogations (l.8) + met en valeur les idées les plus importantes - style indirect : résume les paroles et les inclut dans la narration => mêle discourt et récit - style indirect

les fables plaisent à son lecteur. Les paroles rapportées rendent le récit plus vivant et créent un effet de suspense. Ici dans Le Corbeau et le Renard, vers 4 et 5, une pose est efectuées dans le récit. La suspension de l'action est prouvée par le passage au passé-simple de l'indicatif et donne du suspense. Le suspense donne envie au lecteur de connaitre la suite et par cette startégie, le fabuliste rend son histoire plaisante. Jean de La Fontaine instruit son lecteur en utilisant une morale explicite

L’APOLOGUE : Def : Désigne cour récit, vers ou prose, racontant histoire comportant enseignement ou morale. C’est un texte narratif (voir discours narratif) mais aussi texte didactique (pédagogique) Spécificité de mêler les deux discours. *Narration à l’argumentation : Portée didactique repose caractéristiques -Choix des personnages. Animaux, végétaux ou humains. Représentatif catégories ou comportements. Cela permet une généralisation et assimilation. Personnage familiers, rappellent situations

captiver le lecteur et lui transmettre ainsi cette vérité sur la condition des artistes dans notre société. Alphonse Daudet préfère nous parler de la condition des écrivains par l'intermédiaire d'un récit plaisant et touchant En effet, nous avons sous les yeux tous les éléments structurels d'un récit : tout d'abord le schéma narratif avec sa Situation Initiale qui présente le héros enfant, l'Elément Perturbateur lors duquel on découvre que l'enfant a une cervelle d'or et toutes les Péripéties qui

aussi, transportée. Le lait tombe ; adieu veau, vache, cochon, couvée ; La Dame de ces biens, quittant d’un œil marri              Sa fortune ainsi répandue,             Va s’excuser à son mari             En grand danger d’être battue.             Le récit en farce (5) en fut fait ;             On l'appela le Pot au lait.             Quel esprit ne bat la campagne ?             Qui ne fait châteaux en Espagne ? Picrochole, Pyrrhus (6), la Laitière, enfin tous,             Autant les sages que les fous

le fossé qui sépare le détenteur du pouvoir, dont les désirs tyranniques ne sauraient être contredits, et les faibles ou les soumis, qui n'osent ou ne peuvent faire entendre leur voix. 2. Trois textes du corpus sont des apologues, c'est-à-dire des récits porteurs d'un enseignement ou d'une morale. Seul l'article « Autorité politique », rédigé par Diderot dans l'Encyclopédie, développe une argumentation directe : le locuteur, assimilable à Diderot lui-même, déploie, sous la forme d'un discours au présent