Un roi sans divertissement

Ce grand fragment plus étendu que les autres, présente la théorie d’ensemble du divertissement, construite selon une méthode argumentative qui relève du modèle de la raison des effets. Les hommes n’ayant pu guérir la mort, la misère, l’ignorance, ils se sont avisés, pour se rendre heureux, de n’y point penser (Divertissement 2 - Laf. 133, Sel. 166). Le divertissement est lié à plusieurs concepts pascaliens : la misère, car c’est pour l’oublier qu’on se divertit ; la vanité, parce qu’il n’y a pas

Extrait des « Pensées » de Pascal, 1670 I. Le divertissement constitutif de la nature humaine. 1. Une condition humaine malheureuse. Pour Pascal, la condition humaine est malheureuse. « « Tout le malheur des hommes » (l. 4), « le malheur » qualifié par l’adjectif « naturel » (l. 12), et par l’expression « de notre condition faible et mortelle et si misérable » (l.11) (on note l’adverbe « si » qui insiste sur ce point.) Le terme « malheur » est décliné tout au long du texte, jusqu’à la dernière

resta néanmoins en marge de tous les courants de littérature de son temps. Contexte de parution d'un « Roi sans divertissement » A la fin de la seconde guerre mondiale, Jean Giono avait été interdit d'édition par le Comité national d'épuration en raison de son pacifisme et  des interviews qu'il avait accordées à certains journaux pro-allemands pendant la guerre. Un roi sans divertissement est le premier texte qu'il  publie après la guerre. Giono l'a écrit en 1947 alors qu'il était en panne d'inspiration

félicité durable. Comment l’homme cherche-t-il le bonheur ? Pourquoi ne peut-il le trouver ? Nous verrons que pour Pascal, l’homme cherche précisément l’inaccessible. Pour fuir la conscience de sa malheureuse condition, il se tourne alors vers le divertissement. Ce faisant, il se détourne de Dieu, seule source possible de félicité. Pascal expose rapidement dans la pensée 56 différentes thèses sur le « souverain bien » (c'est-à-dire ce à quoi l’homme aspire comme devant lui apporter un contentement

car Pascal y inclue certaines critiques visant le roi , la noblesse ou encore la société . On peut tout d'abord voir les critiques à l'encontre du roi dans le fragment 54 où Pascal dénonce la Tyrannie et le désir narcissique qu'a le roi de l'époque , Louis XIV , d'être le centre du monde . Il veut qu'on l'appelle le roi Soleil . Le fragment 58 également critique les rois qui se pensent tous être l'égal de Dieu , Pascal leur rappelle l'exemple du roi d'Angleterre , de Pologne et la reine de Suède qui

spatio-temporel, la cour du roi Henri II qui est rempli de brillance et de faste. Mme de La Fayette introduit ces personnages à la manière d'une chroniqueuses d'histoires, comme le roi Henri II, la duchesse de Valentinois et la reine Catherine de Médicis.Pq: En quoi cet incipit dresse-t-il le tableau d'une cour fastueuse régis par les passions amoureuses qui entravent la raison des personnages? Plan : Dans un premier temps, nous allons voir un tableau élogieux du roi Henri II (I).Ensuite, la cour

atteindre le lieu où toute cause extérieure ou particulière du malheur s’efface devant la contradiction intime entre ce qu’est l’homme et ce qu’il voudrait être ; il s’accompagne d’une sorte d’immobilité prostrée – situation intenable qui appelle le divertissement mais qui peut aussi être l’occasion d’une recherche d’un bien véritable qui ne peut venir que de Dieu. La grandeur n’est qu’une autre face de la misère ; elle l’inclut. En cela, elle est à l’opposé de l’orgueil qui, « contrepesant toutes les

Pascal considère les grands emplois comme de simples divertissements, et il nous dresse une énumération de ces grands emplois: Roi, surintendant, chancelier, président. Au même titre que « la discussion des femmes », l'homme « se divertit » en travaillant, car cela lui permet d'oublier sa « condition faible et mortelle ». Ces grands emplois ne sont donc que de simples divertissements, « les grands » sont des hommes comme tout le monde: Le roi cour après une balle ou un lièvre pour se divertir, au

II. Comparaison avec le divertissement pascalien Pascal -> philosophe du XVIIème siècle. C’est l’écrivain des Jansénistes avec Les Provinciales. Il reprochait aux Jésuites la casuistique. Il est mort assez jeune et a consacré sa vie à la recherche de Dieu. Tout ce qui n’est pas recherche de dieu est divertissement. Nous retrouvons le problème du divertissement Pascalien de Fin de partie : les personnages sont enfermés et angoissés. Il provoque le divertissement pour ne pas penser au vide

polyptote les hommes et le roi sont désignés, =>même le roi est malheureux Pascal à une vision négative de la nature humaine propre au courant Janséniste (courant du 18ème siècle déclaré hérétique : l’homme est misérable car corrompu par le péché originel -rien ne peux conduire au salut de l’âme sauf pour quelque élus né au couvent de Port Royale b) 2ème terme de la thèse : le divertissement comme seul moyen d’échapper à notre condition Pour Pascal, ces divertissements ne permettent pas à l’H