Une Charogne Alliteration

fois repoussante et fascinante, qui se déploie à la limite entre rêve et cauchemar. 3. La femme, souveraine diabolique Le pouvoir de la femme-vampire n’est pas que charnel : elle détient des savoirs mystérieux dont elle se vante (vers 5-6 : allitération en [s] et diérèses). Une puissance telle qu’elle aboutit au sacrilège (vers 15-16) souligné par l’hypallage (vers 15, ce sont en réalité les hommes "qui se pâment d'effroi") : dotée d’un savoir mortifère, la femme prend des allures sataniques.

sensations : v. 10 : sensation visuelle v. 12 : sensation olfactive (" parfum ") v. 14 : auditive (" chant ") La rêverie s'épanouit en fonction de ses sensations. Les sensations sont mises en relief par un jeu d'échos noté par les assonances et les allitérations (f/v, l/r, m/n). Le poème fait écho à ce vers des " correspondances " de Baudelaire : les parfums, les couleurs et les sons se répondent ". Le vers de chute est le point d'apogée des sensations ; le rythme croissant 2+4+6 révèle l'extase du beaudelairien

la souffrance et les fautes, dont il se repent trop tard, manque de plus à la vertu, puisque cette épouse est... "Encore vierge". Ultime image puissante d'une œuvre magistrale, ma préférée de toutes les merveilles composées par Baudelaire. La charogne : Cependant, ce texte est moins descriptif que didactique. Il nous permet en effet d'assister à la naissance d'une Fleur du Mal et de comprendre les étapes de l'activité poétique, leur sens et leur importance. La poésie nouvelle n'impose pas au réel

gourmande =péché)) / danger de l’enfer-« se tordant » évoque les flammes de l’enfer + comparaison avec le serpent = rappel de la femme Ève et du péché originel « pétrissant ses seins » = détail charnel, volupté et érotisme fort - allitération en –s qui suggère le serpent ainsi que ses ondulations - métaphore « laissait couler ces mots tout imprégnés de musc » = mots sortent de la bouche comme un venin qui envoûte le poète (NB : musc

quant à lui, exprime l’importance du souvenir « à fécondé soudain ma mémoire fertile« . Dans le poème, le cygne est une allégorie à la souffrance. Il est noté comme ridicule sur terre en dehors de son élément. Ce poème exprime le soupir avec une allitération en « s » « je pense à mon grand cygne, avec ses gestes fous » et en « i » pour exprimer la souffrance « comme les exilés, ridicule et sublime/ Et rongé d’un désir sans trêve ». Comparé à l’Albatros qui lui n’est pas noté comme ridicule en dehors

(Une martyre). En parallèle de poèmes graves (Semper Ædem) ou scandaleux pour l'époque (Delphine et Hippolyte), il a exprimé la mélancolie (Mœsta et errabunda) et l'envie d'ailleurs (L'Invitation au voyage). Il a aussi extrait la beauté du mal (Une charogne). Baudelaire est un romantique (XIXe siècle) qui exprime le moi souffrant de la solitude et la communion avec la Nature supèrieure, tout en recherchant la présence du divin. C'est avec Les Fleurs du Mal que commence la poésie moderne... 5 poèmes

construit comme des musique avec couplet et refrain – exemple : « Compagne savoureuse et bonne », Paul Verlaine, Chansons pour elle (1891) → Dans d'autres, la musicalité vient du jeu des rythmes mis en exergues par les rimes, les assonances et les allitérations (= harmonie imitative) – exemple : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? » Racine, Andromaque (1667) b) L’harmonie conserver grâce aux règles classique → La période classique a défini les codes de la poésie qu’on pourrait

tonique) et ses combinaisons de genre (rimes masculines ou féminines), de disposition (rimes suivies, croisées ou embrassées) et de richesse (rimes plates, suffisantes ou riches). Elle utilise aussi les reprises de sons dans un ou plusieurs vers (allitérations et assonances). La poésie comporte de nombreuses règles, aussi diverses les unes que les autres formant la poésie traditionnelle. Pourtant, certains poètes depuis le début du siècle se sont écartés de cette poésie traditionnelle. Ils ont assoupli

mouche a une « couleur de soleil » l.19. « bourdonnante, dansante » l.21, elle prend « la mort sur les charognes » l.20 avec « un éclat de pierreries «  l. 22 ». Là encore le thème de la vengeance est repris avec la précision qu’elle « empoisonnait les hommes » l. 22. Cette utilisation de termes forts et du contraste entre l’or, le soleil, les bijoux d’une part et l’ordure, la mort, les charognes (càd les cadavres) d’autre part, font de Nana un personnage qui dépasse la simple vision naturaliste et

pense … '' de Chassignet 1)Impression sur le poème : morbide, portrait d'un cadavre, impression du dégout, intention du poète serait de rendre plus sage, détourner le lecteur du corps et le tourner vers Dieu. 2)Impression par rapport à Une charogne Baudelaire: fascination pour le morbide, portrait précis du cadavre en décomposition, champ lexical beauté, transformer le laid, l'immonde, l'horrible en beau. Il s'adresse à la femme qu'il aime et thème mémoire lutter contre le temps. => Chassignet: