Une Famille Multigénique

espèce, des gènes présentant une forte similitude constitue une famille multigénique - les différentes hémoglobines humaines constituent un exemple de famille multigénique - dans une famille multigénique, l’existence des différents gènes est interprétée par une (ou plusieurs) duplication d’un gène ancestral ; les gènes dupliqués accumulent ensuite indépendamment des mutations qui les font diverger - les gènes d’une famille multigénique peuvent évoluer très différemment et avoir des fonctions très

créent de nouveaux gènes 1) La notion de famille multigénique • L’analyse moderne des génomes, par des techniques de séquençage systématique, révèle que les mutations génétiques ne sont pas suffisantes pour expliquer l’accroissement de la diversité génétique au sein d’une espèce. Des loci non allèles montrent une parenté moléculaire significative, témoignant d’une origine commune. De tels gènes appartiennent à une famille multigénique. • Les similitudes entre gènes s’interprètent

jusqu'à acquérir une nouvelle fonction. Ils restent néanmoins très ressemblants et vont former une famille multigénique : ensemble de gènes dérivant d’un gène ancestral commun qui se serait dupliqué Ex de famille multigénique : les gènes Hox, les gènes codant pour les globines...Un crossing-over inégal aboutit parfois à une DUPLICATION de gène. A la suite de mutation, ce phénomène crée des familles multigéniques qui correspondent à un ensemble de gènes dérivant d’un gène ancestral commun qui se serait dupliqué

les cônes et les bâtonnets. Le rôle des cônes et des bâtonnets : expliquer la vison trichromatique et le rôle des pigments rétiniens (opsines). Justifiez l’expression famille multignéique lorsqu’on parle des gènes des pigments rétiniens (connaître le schéma activité 1 TP3 de l’histoire de cette famille multigénique) Utiliser les pigments rétiniens pour montrer que les différents degrés de parenté de l’homme avec les autres primates. Analyser les résultats d’une expérience qui permette

I) La famille des gènes des opsines : une famille multigénique | Opsine rouge | Opsine bleue | Opsine verte | Rhodopsine | Opsine rouge | X | 57.4% | 98.6% | 54.9% | Opsine bleue | | X | 58.1% | 58.8% | Opsine verte | | | X | 56.6% | Rhodopsine | | | | X | Tableau de comparaison des opsines humaines La similitude des opsines traduit une similitude des gènes qui codent pour ces protéines. La séquence de l’opsine sensible au bleu présente plus de 40 % d’identité avec la séquence

chez le même individu montre que se sont des gènes apparenté. On suppose que ces gènes homologues dérivent d'un gène ancestrale unique qui se serait dupliqué et transposé (changement de locus sur le même chromosome ou un autre) pour former une famille multigénique. Cette duplication/ transposition d'un gène est possible lors d'accident de méiose. Lors de crossing-over en prophase 1 de méiose des échanges de portions de chromatides entre chromosomes homologues peuvent parfois être inégaux si l’appariement

la protéine codée. Elles ne sont transmises que si elles affectent les cellules de la lignée germinale : mutations germinales à l’origine de l’évolution (par opposition aux mutations somatiques qui sont à l’origine des cancers). III) Une famille multigénique est issue d’un gène ancestral TP CHAP 1 : act 5 1. Au sein du génome d’une espèce, existent des similitudes entre certains gènes (les globines de l’homme par exemple). Ils occupent des locus différents et ne sont donc pas considérés comme

protéines différents, et localisés à des emplacements différents, sont cependant très similaires : ce sont des gènes homologues. (ATTENTION : ce ne sont pas des allèles d’un seul gène) Plusieurs gènes homologues constituent une familles multigénique. Les gènes d’une même famille proviennent de l’évolution d’un même gène ancestral unique. Les duplications d’un gène ancestral unique entraînement l’apparition de nouvelles copies identiques qui s’ intègrent (transposition) à d’autres endroits du génome

l’évolution, les gènes et donc les protéines accumulant d’autant plus de mutations que les espèces se sont séparées depuis plus longtemps. En outre, il existe des familles de molécules homologues. Ainsi, les globines des Vertébrés (myoglobine, chaînes a, b, d, g, etc. de l'hémoglobine) sont codées par des gènes appartenant à une famille multigénique. Dans ce cas, l'apparition des différentes globines est attribuée à la duplication de gènes qui subissent ensuite une évolution propre les différenciant du

donc que les gènes qui les codent sont aussi homologues. Cette homologie permet donc de dire que toutes ces molécules dérivent d'une même molécule ancestrale commune, donc que tous ces gènes dérivent d'un même gène ancestral commun. On appelle famille multigénique un ensemble de gènes homologues présents chez un même organisme. Une comparaison plus précise permet d'évaluer le nombre de différences (ou le nombre de similitudes) entre ces molécules protéiques, ou nucléiques. Les résultats sont présentés