Unités De Temps Andromaque

(Antigone, Œdipe Roi, Œdipe à Colonne). Il accorde dans ses œuvres la première place à la volonté humaine. EURIPIDE (480-406 av JC) : il réduit le rôle du chœur, élargit le cycle des sujets tragiques (23 tétralogies). Nous restent Alceste, Médée, Andromaque, Les Troyennes. Chez lui, les dieux tiennent un rôle plus secondaire. Le mécanisme tragique repose davantage sur les passions humaines. La comédie grecque : née aussi du culte dionysiaque. Etymologie : vient de « cômos » qui désigne une procession

comédie est institué à Athènes en 486 avant JC. Aristophane est le grand auteur comique de cette époque. Dans ses pièces (Les Nuées, la plus ancienne qui nous soit parvenue), se mêlent grossièreté et poésie. Il critique très vivement la société de son temps, célébrant la paix et la sagesse. Au IVe siècle avant JC, la comédie devient moins obscène. On supprime le chœur qui est remplacé par des personnages types : le vieillard, la mère, l’ingénue… Le théâtre romain (vignette) A Rome, dès Romulus au

Délaissé au Moyen Âge, ce genre revit (assez tardivement néanmoins), grâce à la Sophonisbe, de l’Italien Trissino, qui est la première des tragédies à respecter la règle des unités. En France et en Espagne, à l’époque classique, les deux dramaturges les plus importants sont Jean Racine et Pierre Corneille. Quand sa pièce, Bérénice, a été critiquée parce qu’elle ne contenait pas de dénouement fatal, Racine a répondu en contestant le traitement "conventionnel" de la tragédie. Corneille pratiquait

si bien faite, fut tranchée. Le théoricien érudit Il admirait les Anciens, Homère, Virgile, tout en s'en démarquant. Dans L'Invention, son grand œuvre théorique, il réfute l'imitation servile, entend exprimer les idées et les mœurs de son temps, mais en des vers dignes de l'art gréco-latin. « Sur des pensers nouveaux faisons des vers antiques. » L'Invention, V,184. Il crée une formule poétique, Iambes, à laquelle appartient l'extrait choisi, et où s'exercera une veine satirique vengeresse

Racine prit un tournant radical et il se retire de la vie théâtrale à cause de l´échec au cours de l´introduction de Phèdre (1677), sa tragédie la plus connue. En même année, il se marie et se met à mener une vie de retraite et de piété. Auteur d´Andromaque (1667), de Britannicus (1769), de Bérénice (1770), de Bajazet (1672), d´Iphigénie (1674), d´Atalie (1691) et d´autres tragédies et d´une seule comédie – Les Plaideurs (1668) meurt en 1699 à Paris à l'âge de cinquante-neuf ans, des suites d'un abcès

exemple lors des festivités de Dionysos où les grands dramaturges envoyaient leur acteur sur les grandes places de la ville afin de montrer les pièces au peuple. Nous pouvons cités Antigone de Sophocle, Les sept contre Thèbes d’Eschyle ou encore Andromaque d’Euripide. Dès les débuts du théâtre Le texte n’avait déjà pas sa place. Lors de la représentation, les effets comiques sont amplifiés alors qu’à l’écrit ils sont presque imperceptibles. Dans Le malade imaginaire, le comique de geste, de répétition

dérision : Beckett tourne la condition de l’homme en ridicule pour l’exorciser. Il nous met face à nous même en exagérant le problème et nous fait réagir c) Une pièce surréaliste : Il n’y a pas de repère chronologique le temps est complètement déréglé. Aucun lieu logique, ainsi de suite… d) Une pièce psychanalytique : L’espoir de rencontre Godot symbolise l’espoir de retourner dans le ventre de la mère. La douleur de vivre est une évidence incontournable

(L’Illusion comique, 1636), Corneille donne aussi au classicisme français quelques-unes de ses plus grandes œuvres (Horace, 1640 ; Cinna, 1642 ; Polyeucte, 1643). Sa pièce la plus connue reste néanmoins Le Cid (1637), une œuvre qui suscite en son temps la controverse (la fameuse que- relle du Cid), en raison des libertés prises par l’auteur avec les règles strictes de la tragédie classique. est une tragicomédie inspirée d’un sujet espagnol. de Chimène, mais contraint de choisir entre son amour

................................................................................................. 5 d. Personnages - objets ................................................................................................................... 5 e. Temps et lieu(x) ........................................................................................................................... 6 f. Espace et mouvement ......................................................................................

théâtre classique Les règles des trois unités permettent a l’auteur d’accentuer l’efficacité théâtrale et de rendre une action plus vraisemblable. * L’unité d’action : Elle vise à supprimer les intrigues secondaires et à concentrer l'intérêt dramatique autour d'une action unique. Ce qui met en place l’intrigue est l’exposition. * L'unité de temps : Cette règle cherche à entretenir l'illusion d'une coïncidence entre la durée de la fiction et le temps de la représentation (elle ne peut dépasser