Unités De Temps Andromaque

fidélité à l’Histoire que revendiqua Racine ne fut pas aussi grande qu’il le prétendit. Outre qu’il prolongea la vie de Monime et de Xipharès, qu’il concentra en une journée des faits distants de vingt-six ans (ce qui n'était pas exceptionnel, unité de temps oblige), il modifia ou inventa les circonstances et les motivations qui conduisent à l'événement célèbre choisi comme aboutissement de sa pièce. Il transforma considérablement le sens de cet événement même, ce qui était plus rare et plus significatif

théâtre classique Au IIe siècle apr. J.-C., le théâtre littéraire est supplanté par des spectacles populaires. Les combats de gladiateurs eux- mêmes sont théâtralisés par le biais d’intrigues, de décors et de costumes. L’Église chrétienne des premiers temps condamne le théâtre romain, contribuant à son discrédit et à celui des acteurs (qu’elle excommunie). Avec la chute de l’Empire romain en 476 apr. J.-C., le théâtre classique disparait de la culture occidentale pendant près de cinq cents ans. Il

une forme d’asyndète qui consiste à juxtaposer deux propositions qui devraient être unies par un rapport syntaxique de subordination. Il s’agit d’une manière de construire des éléments de phrases en les juxtaposant sans indiquer le rapport qui les unit. Par exemple : Cet étudiant est brillant, il réussira. On appelle hypotaxe le procédé inverse, plus « normalement » utilisé : Cet étudiant réussira parce qu’il est brillant. Ce dernier exemple contient l’élément parce que qui lie les deux propositions

fragilité et la richesse de l’amour. Son comportement, lorsqu’elle cherche à gagner l’amour du prince en prétextant des besoins plus ou moins imaginaires pour obtenir une attention constante, peut rappeler celui d’une femme. 6 • La relation qui unit le prince et la rose est à l’image des relations amoureuses : les erreurs commises par chacun des deux personnages – la trop grande importance attachée aux tracasseries quotidiennes, l’incapacité à s’apercevoir rencontre avec le renard) permettra

s’inscrit dans la lignée des réécritures autour du personnage de Don Juan. Notons d’ailleurs que l’écrire avec un « M » (Dom) est faire référence au texte de Molière ou à Baudelaire. Pour l’opéra de Mozart, on parle plutôt de Don Giovanni. Le reste du temps, l’écriture commune est Don Juan. La légende de Don Juan remonte au Moyen Âge. Elle apparaît pour la première fois en littérature dans la pièce el Burlador de Sevilla (1630) attribuée à Tirso de Molina. Depuis des artistes de tous bords ont repris

par des chants du chœur et enfin la sortie du chœur (« exodos »). Sophocle (vers 546-406 av. J.C) était le meilleur dramaturge de son époque car il a changé les règles de la tragédie en faisant parler un troisième acteur et en diminuant le temps consacré aux chants des choreutes. Il fit mettre le décor peint derrière la scène. L’action de ses pièces racontait la souffrance des hommes et de ce fait étaient ainsi plus animée que dans les pièces d’Eschyle ou d’Euripide. Figure 3 : Sophocle

et littéraires (burlesques, mondains et précieux, doctes, libertins...) Le baroque 1636 début de l'œuvre de Corneille Corneille, Le Cid 1637 1659 début de l'œuvre de Molière Molière, Dom Juan 1665 1667 début de l'œuvre de Racine Racine, Andromaque 1667 Le classicisme fin du XVIIème Querelle des Anciens et des Modernes   La France Peu intéressée aux ressources de l’expansion coloniale. A un territoire plus restreint qu’aujourd’hui : elle ne comprend ni la Flandre, ni l’Artois,

d'un rang social inférieur, avec qui il entretient des relations d'amitié. Dans la comédie, servante ou valet jouent ce rôle de confident. Oreste : Oui, puisque je retrouve un ami si fidèle Ma fortune va prendre une face nouvelle. (Jean Racine, Andromaque, Acte I, scène 1, 1667)   « Oui », premier mot de la pièce, témoigne d'une conversation engagée, exprime une énergie qui va se confronter au conflit tragique.   IV- Le dialogue entre deux personnages secondaires : Deux confidents, deux domestiques

I'esclave Floridon soit transformée en princesse du sang, et l'eunuque Acomat en grand vizir ; que la sultane n'ait pas l'âge d'être la mère de Bajazet, mais que soient exclues les relations physiques ; que la nécessité de respecter les règles d’unités de temps et de lieu entraîne une plus grande concentration de I'action. Il fallait que, d’une part, I'amour de Bajazet existe depuis longtemps (au lieu d'apparaître au cours de I'action), de même que son conflit avec son frère (alors que, dans la nouvelle,

Philosophie, il n'est rien d'égal au tabac : c'est la passion des honnêtes gens ; et qui vit sans tabac n'est pas digne de vivre". C'est aussi lui qui sort en dernier en s'écriant "Ah! Quel abominable maître me vois-je obligé de servir !" Dans un premier temps on peut voir dans cet acte, une éloge du tabac par Sganarelle puis son entretien avec le valet d'Elvire la femme de Don Juan qu'il a quitté sans mot dire et où il nous fait un portrait détaillé de son maître. Don juan, à la fin de l'acte a un entretien