Vanité De Champaigne

Les Vanités David Bailly (1584-1637) Vanité aux portraits, 1620, huile sur bois, 90 * 122 cm. Stedelijk Museum « De Lakenhal », Leyde. Première touche U n jeune homme nous accueille du regard. Confortablement assis, une baguette à la main, comme pour mieux nous montrer tout ce qu’il y a à voir : il nous attendait. C’est lui qui va faire la visite tant il est vrai que cette profusion d’éléments disposés sur la table nécessite explication… Et s’il s’apprête à nous faire la leçon, c’est qu’un

est un avertissement à l'homme : la vie est courte, il faut donc en | |bilan |profiter avant qu'il ne soit trop tard. On pourrait l'associer au tableau intitulé « Vanité, ou allégorie de la vie | |réponse au projet de lecture |humaine » de Philippe de Champaigne datant de 1646, où la composition de la fleur, du crâne et du sablier représente | |élargissement |symboliquement la destinée mortelle de l'homme.

réalité; la représentation de scènes ou d'objets de la vie courante qui peuvent parfois nous cacher un message précis, et qui après réflexion nous permet de porter un tout autre regard sur la vie. Si l’on s’appui sur l'œuvre de Philippe de Champaigne, "Vanité", on constate qu’elle nous apporte un sens moral. Cette œuvre nous rappelle que malgré l'orgueil que l'on tire de nos richesses, et de la beauté qui nous a été donné, notre fin sera la même pour tous et toutes; « memento mori », « souviens-toi

inspirés. Un trompe l'oeil c'est une peinture qui donne l'illusion du relief lorsqu'on se place à distance. Une vanité, c'est une catégorie particulière de nature morte dont la composition allégorique suggère que l'existance terrestre est vide, vaine, la vie humaine précaire et de peu d'importance. Très répandu à l'époque baroque, particulièrement en Hollande, ce thème de la vanité s'étend à des représentations picturales comprenant aussi des personnages vivants comme les Ambassadeurs d'Holbein

nous voyons et la boule orangé nous fait penser au tableau de Philippe de Champaigne, La vanité où un sablier est représente mais la boule est un crâne qui évoque le caractère transitoire de la vie humaine. Il y’a aussi la scène où nous apercevons un instrument de musique qui est posé sur un coffre avec un jeu de cartes qui nous fait penser au tableau de Evaristo Baschenis, Instruments de musique qui évoque une autre vanité de l’être humain celui des plaisirs, qui est accentué par le fait que dans

ne fallait plus songer à retourner en arrière… car toute heure fuit, irréparable. » Cette phrase invite le lecteur à réfléchir . … Au service d’un message. En effet, le lecteur est maintenant invité à se poser des questions sur la futilité et la vanité de cette vengeance alors que le temps fuit… Doit-on tenter de vaines actions qui font qu’une vie est perdue sous prétexte de vouloir réparer ce qui n’est plus réparable ? Et cela finalement aboutit à l’autodestruction, suggérée par l’image du miroir

Les Fleurs du mal Queneau, « Je crains pas ça tellment » in L'instant fatal, 1948 • Lecture d’images : Memento mori Antonio de Pereda (1611-1678), Allégorie du temps qui passe (1634) Jacques de Gheyn le jeune (1565-1629), Vanité (1603) Philippe de Champaigne (1602-1674), Vanité Hans Holbein le Jeune (1497-1543), Les Ambassadeurs (1533) Hans Baldung (1485-1545), Les Trois âges de la vie (1510) • Evaluations : Commentaires : Vigny, « Le Bal » ; Aragon, « Ce que dit Elsa » Corpus de bac sur le motif

n'est qu'un bref passage terrestre dont l'antériorité et la postériorité sont incertains. Cette vision de l'existence, qui se rapproche de la pensée baroque, livre un sentiment plus pessimiste de la vie et invite aussi bien que les vanités (Vanité, Philippe de Champaigne, 1646) à apprécier l'instant présent. La Fillette courant sur un balcon n'exprime pas seulement l'exaltation inspirée par un monde en phase de modernisation, et que les peintres futuristes louent de concert avec certains poètes

morte est celle de la fin lorsque Marin Marais et Sainte colombe jouent ensemble dans la cabane. On y retrouve la encore les mêmes éléments que dans le film. Mais le film notamment est également très marqué par un certain nombre de vanités. B. Les Vanités Ces vanités sont essentiellement présentes dans l’œuvre filmographie et concerne, encore une fois, essentiellement Monsieur de Ste Colombe. Elles expriment la relation que Ste Colombe entretient avec la mort mais également sa proximité. En effet

aussi a subi les outrages du temps. Ensuite vient Pierre de Ronsard dans « Sonnet à Marie », associe à la beauté des fleurs l'hommage amoureux, mais aussi la conviction de la brièveté de la vie. Illustré par le tableau "Vanité, ou allégorie de la vie humaine" de Philippe de Champaigne. Ce tableau symbolise le caractère éphémère de la vie comme une rose qui s'ouvre puis se fane, comme le nous rappelle les grains de sable qui s'écoulent dans le sablier. Dans le poème suivant, « Le Lac » d'Alphonse de