Virgile Georgiques

Images représentant des écoles romaines La pédagogie, plutôt autoritaire, reposait sur l'imitation et sur le "par cœur". Les manuels scolaires n'existaient pas et les élèves apprenaient des passages entiers de grands auteurs latins comme Virgile, Tite-Live... 4 .Les outils de l'élève : [pic] [pic] Tablette de cire et stylet reconstitués Calames ( calamus,i ) [pic] [pic]

œuvres comme exemple des modèles antiques. Mais dans le vaste champ des œuvres grecques et latines, lesquelles retenir comme modèles ? L’usage le plus courant est de faire une sélection en référence à des auteurs : par exemple Homère pour les Grecs, Virgile et Ovide pour les Romains. Mais ce sont aussi des genres, autant sinon plus que des auteurs, qui ont modélisé les productions postérieures : par exemple, la tragédie grecque, la comédie, en associant Aristophane à Plaute et Térence. On peut penser

tête était voisine du Ciel, comme une idée de grâce divine derrière tout ça. Hyperbole et Personnification par « tête ». Vers 32 : « Et dont les pieds touchaient l’empire des morts », référence à l’Enfer des Grecs, référence directe aux Géorgiques de Virgile où il est question dans le livre deux d’un « Chêne vert dont la tête s’élève autant vers les brises éthérées que sa racine s’enfonce vers le Tartare ». Même image dans le chant IV de l’Enéide, « Il est comme un chêne puissant, au tronc chargé

terme a été utilisé dans des circonstances très différentes. Dans l'Antiquité, il y avait des "poètes didactiques", qui écrivaient de la "poésie didactique"... Je n'ai pas à l'esprit un nom de poète grec, mais chez les Latins, Lucrèce ou le Virgile des Géorgiques sont considérés comme des "poètes didactiques". Du Bartas, au XVIe aussi pour sa "Semaine" qui a été au programme de l'agrégation en tant que poésie... D'une certaine façon, La Fontaine est dans cette lignée me semble-t-il...  J'ai aussi en

comme des ailes de papillons blancs qui s'agitent." Lecture complémentaire : -Platon, Le Banquet, ed.GF, p.54 (190a) B- Lectures cursives : -Ovide, Les Métamorphoses, V et VIII (histoire de Philémon et Baucis). - Virgile, L'Enéide, Livre IV, Didon. - Virgile, Georgiques, Livre IV. (histoire d'Orphée et d'Euridyce). - Shakespeare, Roméo et Juliette. - Corneille, Le Cid -Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves -Racine, Bérénice -Abbé Prévost, Manon Lescaut -Bernardin de Saint-Pierre

qui symbolisait la déesse de l’amour, Aphrodite. Le Pausilippe abrite aussi la "grotte du Pausilippe" (ou "grotta Vecchia"), au débouché de laquelle se trouve le tombeau présumé de Virgile. Cette mention annonce sans doute la descente d’Orphée aux enfers telle que Virgile l’a dépeinte dans le Livre IV des Géorgiques. Vers 7. La fleur est sans doute l’ancolie, fleur de couleur mauve et violette, symbole de la tristesse et emblème de la folie. Vers 8. L’alliance de la rose au pampre est une

autre version répandue, il serait le fils de Calliope et d’Apollon, dieu de la musique et des arts. Ovide n’est cependant pas le seul auteur antique à avoir raconté le mythe d’Orphée, bien qu’il soit le plus célèbre. Ainsi, Virgile, dans le quatrième livre des Georgiques, retrace aussi son histoire. c) L’association d’Orphée à la poésie, au lyrisme En Grèce antique, la poésie était chantée, souvent accompagnée de la lyre, symbole d’Orphée -entre autres- dont on dit que sa voix était tellement

d’abord la cause du « mal » (1-5), puis ses effets (6-14), s’étend du vers 1 au vers 14: la description de la peste, reprend un des thèmes les plus utilisés dans la littérature antique ( Sophocle dans sa tragédie Œdipe Roi, Lucrèce De la Nature, Virgile Les Géorgiques ) et multiplie les points de vue, ce qu’attestent les pluriels ainsi que le pronom « tous » répété. La maladie ne fait pas qu’apporter la mort aux animaux: elle leur retire aussi tous leurs instincts vitaux: la faim (v. 10), l’amour (14),

élaborent une nouvelle esthétique épique représentée par «les Argonautiques» qui raconte l’expédition de Jason et ses compagnons. Enfin l’épopée romaine (Virgile (1er siècle avant JC) «l’Enéide» histoire, destin et vicissitudes de la vie humaine) de l’avant Virgile (esthétique de l’épopée: historique et composé sur le mètre homérique) jusqu’à l’après Virgile avec entres autres Ovide («les Métamorphoses»). Autour de cette inspiration épique on retrouve les hymnes et la poésie didactique avec les Grecs

peintures montrent ainsi les principaux passages du mythe d’Orphée et d’Eurydice, l’enlèvement d’Eurydice aux enfers, l’inconsolable Orphée sur la tombe d’Eurydice, et le (presque) retour d’Eurydice dans le monde des Vivants. Le chant IV de Virgile dans Géorgiques reprend ces différents passages. Tout d’abord Orphée est divinisé de part son chant, on remarque que les monstres, de nature monstrueux et sans cœur restent bouche-bée, « touchés de ses accords […] la triple gueule de Cerbère resta béante