Vivre Sans Superstition

réussite commerciale. La Fontaine dénonce plus directement la superstition. Il dit que le hasard ne peut être la science sinon on ne l’appellerait pas « hasard », « fortune «  ou « sort ». On a dans cette fable, une morale explicite qui dit qu’à force de regarder le ciel, l’astrologue a fini par tomber dans un puits, il vaut donc mieux regarder en bas car ici tout est réel, on a pas besoin d’essayer de comprendre mais seulement de vivre comme tout le monde, sans se poser de question. On peut aussi

nature peut éveiller un sentiment. Sinon, la foi devient de la superstition. La superstition repose sur un fatalisme (croire que le monde est incompréhensible), elle est de l'ordre de la résignation. La superstition correspond à une croyance vide de tout savoir et qui pense que pour vivre il faut obéir à des gestes qui nous dépassent. La superstition est une croyance aveugle. C'est ainsi le contraire de la religion. La superstition, cette croyance irrationnelle, relève d'un déficit de raisonnement

avec elle lorsqu'elle gagne et le fait rêver. Cet attachement va jusqu'à inclure les rites funèbres dans certains clubs anglais, où il est devenu possible de faire répandre ses cendres sur la pelouse mythique après son décès ! Un phénomène global : vivre au rythme du foot D'autres signes permettent de rapprocher ce sport-spectacle devenu planétaire d'une véritable religion de substitution. Les jours, les semaines, I'année sont marqués par un rythme imprimé par ce sport dominant. Une partie de football

découvertes font progresser les mathématiques, l'anatomie humaine, l'astronomie et la cartographie. Par exemple, Vésale pratique des dissections du corps humain (jusqu'alors interdites par l'Eglise).  Cependant le conservatisme religieux, les superstitions et le charlatanisme freinent le développement de la connaissance. Enfin, les navigateurs et conquistadors élargissent le monde connu et découvrent d'autres civilisations (Aztèques, Incas) durant les Grandes Découvertes. * L’ESPRIT HUMANISTE

la faculté de réfléchir et de juger. Il applique un esprit clair et rigoureux à l'analyse critique de ce qui l'entoure: comportements, croyances, connaissances, fonctionnement politique, social et religieux. > Socialement c’est un homme qui aime vivre en société. > Moralement c’est un homme honnête et responsable, conscient de ses devoirs envers la société. C'est un homme engagé, capable de prendre des risques et d'affronter des dangers: censure, emprisonnement, exil, destruction de son œuvre

(1776) ainsi que la révolution française en 1789. Le SAVOIR (ensemble des connaissances en général ou sur un sujet) Pendant le siècle des lumières, les philosophes voulaient mettre en avant la raison et l'expérience afin de faire face aux superstitions et aux préjugés. En résumé, ils veulent remettre de l'ordre dans le monde. Les philosophes sont obsédés par la classification, les recherches nouvelles, les voyages. Ils croient aux progrès de l'humanité vers le bonheur. Pour cela, ils ont pour

illusions que je me serais fixées. J’essaie plutôt – et je sais que c’est un cliché - de vivre l’instant présent sans se focaliser sur les conséquences de mes choix, et ce, en les assumant. Mon peu d’enthousiasme à définir mon avenir résulte du fait que, pour moi, il n’est jamais défini, que tous les choix restent possibles, et que toutes les opportunités sont donc saisissables. J’avoue aussi quelque part de superstition dans cette réticence : en construisant avec trop de certitude la vie qui se présentera

nous aide à nous délivrer des mythologies populaires, des craintes et des superstitions qui reposent sur notre ignorance de la nature des choses. Epicure propose une ordonnance  tetrapharmakon (=quadruple remède) 1- Il ne faut rien attendre des dieux 2- La mort n’est rien pour nous 3- La souffrance peut être maitrisée 4- Le bonheur est accessible •Attention : Les études ne rendent pas heureux. Vivre> penser. On ne peut pas tout connaitre et la vie ne suffit pas et ce que

croyances. Dès lors, peut-on affirmer que les hommes ont des croyances parce qu’ils sont ignorants ? A ce jour près de 80% de la population mondiale se réfère aux quatre groupes confessionnels principaux et outre la religion, les croyances et les superstitions font parties intégrantes de l’histoire de l’humanité. Mais, cette dernière prétend aussi que la raison est le propre de l’homme. Alors, est-il correct de dire que raison et croyance soient en opposition au sein des individus ? Nous allons dans

Épicure naquit en 341 avant J.-C. à Samos d'un père maître d'école et (ce qui est assez curieux pour ce futur adversaire implacable de la superstition !) d'une mère magicienne et devineresse. De 306 avant J.-C. jusqu'à sa mort en 270 il vécut à Athènes où il fonda une école... Son école était un beau jardin qu'il avait acheté 80 mines et qu'il cultivait lui-même. Ses cours consistaient en conversations amicales à l'ombre des arbres fruitiers. Ses disciples admiraient non seulement son savoir mais