Vote Et Démocratie

structure de la dissertation, les titres des différentes parties de la dissertation ont été rajoutés. Il n’est pas requis d’insérer ces titres dans vos propres dissertations. Vivons-nous réellement en démocratie? Introduction Amener la question, l’actualiser Vivons-nous réellement en démocratie? Au moment d’écrire ces lignes (7 septembre 2008), il y a 98 soldats canadiens dont 11 Québécois qui sont morts en Afghanistan. Cela représente un sacrifice pour les populations canadienne et québécoise

aux fondements perfectionnés pour la démocratie. Ces dernières années, sous l’effet de l’utilisation de la peur du terrorisme, de la peur de la mondialisation, on observe une diminution des droits, des libertés personnelles. On est prêt à se rendre « esclave » du chef pour se protéger de cette peur. Dans l’antiquité, Aristote classe les régimes en fonction du nombre de gouvernants : Monarchie : un seul homme oligarchie : quelques hommes gouvernent démocratie : le peuple entier gouverne Nombre

la démocratie Athénienne sous Périclès est constituée par de nombreuses institutions. D’abord, le « Démo » (petit peuple) a le droit de participer aux affaires de la Cité aux côtés des Aristocrates. Il y a l’Ecclésia, qui est l’assemblée des citoyens. Tous sont censés assister aux 40 réunions annuelles qui ont lieu sur la colline de la Pnyx. qui signifie "le lieu où on est serré" - et permet de pratiquer une démocratie directe ; les citoyens gouvernent sans intermédiaire. Ils sont tous égaux

loi, mais le vote. Pourtant le vote fait prévaloir le grand nombre sur le petit, et cette loi du nombre ressemble à un rapport de forces. La contrainte exercée par une majorité (qui peut avoir tort) sur une minorité (qui peut avoir raison) constitue une limite intéressante au modèle démocratique. N’a-t-on pas une majorité qui écrase une minorité ? Rousseau le souligne lui-même : il y a divers degrés de démocraties, selon la proportion de citoyens et de législateurs : « La Démocratie peut embrasser

La démocratie c'est aboutissement d'une recherche de liberté qui utilisa la monarchie (un seul être) puis dériva vers l'aristocratie (c'est à dire le pouvoir dans les mains plurielles d'une élite) pour aboutir à la démocratie ou le pouvoir appartient au peuple tout entier La séparation des pouvoirs. Depuis Charles de Montesquieu (1689-1755), il est admis que pour garantir les citoyens contre l'arbitraire de l'Etat, il convient d'assurer la séparation des trois pouvoirs exécutif, législatif

balancer le pouvoir législatif du peuple, va expliquer pourquoi le Sénat va survivre à l’effondrement de la République. SENATUS-CONSULTE = mesures contraignantes à valeur normative (qui sont appliquées avec la même force obligatoires que les lois votées dans les comices). Un moyen de court-circuité. Ces SC sont peu nombreux au début puis de plus en plus nombreux dans les 2 derniers siècles. LES MAGISTRATS (ils correspondent au pouvoir exécutif de la Cité) POTESTAS = le pouvoir des magistrats INFERIEUR

occidentale Plusieurs dynamiques peuvent justifier de l’avènement de la démocratie en Europe occidentale. Trois en particulier peuvent être évoquées : o L’extension du droit de suffrage o La structuration de l’expression politique o La professionnalisation de la politique Celui auquel on s’intéressera plus particulièrement est l’extension du droit de suffrage. Le suffrage – que l’on appelle également le vote, les termes sont synonymes – peut être défini comme l’acte par lequel les gouvernés

relayé par la montée de l'abstention et une certaine désaffection pour les partis politiques et les syndicats en place. Ces manifestations traduiraient une crise de la représentation politique puisqu'elles mettent en cause la légitimité de la démocratie représentative. Nous verrons dans une première partie, que la crise de la représentation politique peut s'expliquer par différents facteurs puis dans une deuxième partie, nous étudierons que cela ne signifie pas pour autant un refus de toute

n’est pas simple. Le politiste est un individu quelconque, socialisé à la politique. La politique est quelque chose de familier pour lui : c’est son univers professionnel ((relations de familiarité avec des institutions, avec des actes comme le vote ou les manifestations, …), dont l’apprentissage s’est fait tout au long de sa scolarité. Ce rapport familier pose problème : l’acquisition de savoirs fabrique des façons de penser la politique, de penser des représentations instituées de la politique

Section 3  : L’élection, condition de la démocratie I. Le principe électif. «  Eligere  » signifie «  choisir  ». L’élection correspond à une faculté de choix. L’élection est un mot qui renvoie à des réalités très anciennes (peuple élu dans l’ancien testament, désigné librement par Dieu). Elle se caractérise comme un mode de dévolution du pouvoir, qui suppose un choix, opéré par, et au sein d’un groupe, choix qui est réalisé au moyen de mécanisme approprié. A) La généralisation progressive