Wallerstein

des émigrés de la première vague, de l’émigration sur ordre du groupe social d’origine. Selon les théories d’inspiration marxistes, ce besoin de ressources financières extérieures est dû principalement au développement du capitalisme. Wallerstein place les migrations historiques dans le long cycle de développement du marché mondial, qui s’étend depuis le 17ème siècle[12]. « La pénétration des relations économiques capitalistes dans les sociétés périphériques non capitalistes a créé

l’on ne vérifie pas toujours les cycles de Kondratieff, (certaines phases sont contestées), et si certaines périodes économiques ne rentrent pas dans les analyses cycliques, il existe des cycles beaucoup plus longs et incontestables : Selon WALLERSTEIN : l’analyse en terme de cycle courts, empêche de se focaliser sur le long terme. Il exciterait selon lui des cycles séculaires : des cycles qui font passer les économies d’un système à un autre. Ex : cycle du moyen-âge, cycle mercantiliste, cycle

contingence. Cependant, nous avons vu ces dernières années que cette idéologie n'a pas fonctionné au fonctionnement du capitalisme. Un ouvrage majeur co-écrit par Wallerstein et d'autres sociologues éminents a abordé les perspectives de la fin du capitalisme dans un avenir pas trop lointain (Wallerstein et al., 2013). Wallerstein et Randall Collins, dans leurs récits respectifs, dépeignent le capitalisme entrant dans la tourmente suivie d'un déclin. L’argument de Collins est plus spécifique

n’en découle que par sa force de travail. Analyse de Weber : Pour Max Weber, il y aurait une « homologie structurelle » entre les pays protestants et les esprits liés au capitalisme donc le capitalisme découleraient du protestantisme. Analyse de Wallerstein : pour ce sociologue américain, le capitalisme c’est « l’enfant de l’organisation autoritaire d’un espace démesuré » mais il dit aussi qu’il est la création de l’inégalité du monde. Par ce qu’il doit se nourrir de toute l’économie internationale

production-coût des consommations intermdiaires), diminuée de la rémunération des salariés, des impôts sur les produits, et augmentée des subventions sur les produits. 2 Nous renvoyons à Braudel F, La dynamique du capitalisme, Flammarion et à Wallerstein I., Le capitalisme historique, La Découverte Nous appellerons « capitalisme » productiviste ce mode de production, que nous décrit essentiellement Max Weber dans l’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme. Une troisième source de profit

les métropoles, celles-ci exerçant une économie de captation. De plus les colonies se retrouvent en situation de faiblesse, ne pouvant pas réaliser leurs «décollage industrielle», du fait d’une trop forte présence des métropoles. Pour Immanuel Wallerstein, le capitalisme est également facteur d’inégalité, pour lui ce modèle se fonde dans cet espace géographique inégalitaire et le commerce inéquitable qui lie ses différentes composantes. Ce système économique est confronté à des défis redoutables

ouvrage The Limits to Capital, particulièrement son 17 analyse des crises monétaires et des crises de la division internationale du travail. À ce niveau, les travaux de Wallerstein et de certains de ses collaborateurs comme Arrighi sur la structure hiérarchique du système mondial seront d‟une grande aide. Wallerstein est à la tête d‟une école théorique, le système-monde, qui est fort différente de l‟école de la régulation, mais certaines de ses thèses ont été reprises avec justesse par les

continents…C’est d’ailleurs cette dernière caractéristique, c’est à dire le processus de mise en relation et d’interaction de territoires éloignées qui définit la mondialisation. - Le concept d’économie-monde (forgé par Fernand Braudel et Immanuel Wallerstein) a d’abord été appliqué aux citésÉtats comme Venise ou Gênes aux XIVe-XVIe siècles. Il désigne une aire de puissance dépendante d’un centre (par exemple une ville) qui concentre des fonctions du commandement économique, politique et symbolique.

nombreuses traditions des sciences humaines, comme l’histoire, la géographie, l’anthropologie, la sociologie, le droit. Ainsi, par exemple, les écrits de l’historien Fernand Braudel ont non seulement influencé la théorie des « systèmes-monde » de Wallerstein (1985). Ils ont aussi séduit une nouvelle génération de chercheurs qui s’inspirent de ses réflexions sur les rythmes de l’histoire pour décrypter les enjeux contemporains de la mondialisation (Helleiner 1997). L’histoire est également mobilisée

version qui s’est imposée comme la théorie de Marx. Immanuel Wallerstein Théorie de Wallerstein Parmi ceux qui travaillent sur les travaux de Marx, il y a l’historien et sociologue américain Immanuel Wallerstein. Il travaille aux Etats-Unis et s’inspire de Karl Marx et de Max Weber ainsi que de l’Ecole française des Annales. Dans un livre paru il y a quelques années, « le système du monde du 15ème siècle à nos jours », Wallerstein propose une théorie, celle de « l’économie-monde » : il nous