Y A T Il Des Lois Injustes

l’intérêt q Pascal attache… La question politique décisive pour Pascal est la question décisoire. … A qui revient-il d’être à la tête de la communauté politique ? Qui est habilité à détenir l’autorité politique ? Seulement, nous pourrions dire que la réponse donnée à la question décisoire appelle à la considération de la question de la décision politique. Si telle direction politique est légitime, qu’a-t-elle à faire ? Ce n’est pas ainsi que Pascal considère la vie politique ? Parce que la question de l’autorité

choix. On présuppose que deux attitudes sont possibles face à une autorité, la résignation ou la révolte. Mais laquelle est préférable ? Répondre à ce sujet reviendrait à se poser la question du bien commun. Nous pourrions considérer que se révolter face à une situation inacceptable, d’exploitation ou de domination extrême, est indispensable. La révolte vise à renverser un état de fait, cependant, ne l’utilise-t-on comme simple réponse à un problème lorsque nous n’avons aucune solution ? La révolte

avec Criton sont un modèle de discussion rationnelle à caractère éducatif. Alors, situons-nous. Nous sommes en 399 avant J-C dans une prison, celle où Socrate est emprisonné. Criton lui rend visite se questionnant sur les raisons pourquoi Socrate est aussi serein alors que s’approche le moment de son exécution. En effet, il est quelque peu révolté devant le sort injuste que les Athéniens ont réservé à Socrate. Après cette première visite, il y a eu un certain délai avant que Criton rendre encore visite

TD n°2 définitions La loi : SENS LARGE > désigne toute les règles de droit écrite/SENS STRICT > désigne le texte voté par le Parlement Les projets de lois : initiative du Premier ministre. Les propositions de lois : initiative du Gouvernement Ces derniers sont examinés par l’Assemblée Nationale et le Sénat qui peuvent les amender…Lorsque le texte commun est établi, il est promulgué (la promulgation résulte d’un décret du P. de la Rép). Entre le vote et la promulgation, la loi peut

affirmant avoir agit dans le respect des lois établies dans leur pays, sans se soucier de leur éventuelle immoralité.  Nous nous demanderons si la formule de Radbruch représente un juste milieu entre la justice et la sécurité. Pour cela, nous entendrons la justice comme ce qui est juste. En effet, rendre la justice consiste essentiellement à dire ce qui est juste dans l’espèce concrète soumise au tribunal. La justice est dite distributive lorsqu’elle vise à répartir entre les personnes les biens

Deux notions : « Eunomie »: ordre de bonne lois, société abandonnée à l'« hybris ». Couple de notions qui apparaît de façon très nette dans les textes grecs, notamment ceux d'Hésiode (période archaïque), voire de Platon. La société des hommes est représentée comme habitée d'une tension. Les poètes de l'époque témoignent de ces agitations et démesures. Platon dans la cité idéale qu'il veut construire dans Les lois (340 AVJC) propose une exhortation à vaincre sa démesure en se constituant une

droit privé est entretenu par un juge judiciaire et le droit public par un juge administratif. Opposition mais ressemblance car c’est lié. (Article 13-82 du Code Civil : « Tout fait quelconque de l'homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer »). > Empiètement l’un sur l’autre. Droit objectif et droit subjectif : Droit objectif : ensemble de règles de conduite qui sont socialement étiquetées et qui s’impose aux membres d’une société. Droit

naturelle, la loi des Hommes a comme fondement la protection des plus faibles. Or la loi est une règle de conduite et la Justice est ce qui donne valeur à la loi. Mais les lois sont créées par l’Homme. Par conséquent, la Justice rendue par l’Homme peut elle être réellement juste ? Les lois sont elles toujours synonymes de Justice ? Pour y répondre, notre développement s’articulera dans un premier temps autour des limites humaines puis autour des limites de l’Etat. L’homme a comme finalité une recherche

valeur, un idéal moral, un concept philosophique dont la caractérisation paraît à la fois instinctive (le sentiment d’injustice ou de justice s’impose à nous par automatisme car chaque individu selon ses expériences, son vécu ou son milieu social aura une opinion différente) et complexe (il est impossible de définir abstraitement les critères du « juste »). L’idée de justice fait référence sinon à l’égalité, du moins à l’équilibre dans les relations entre les hommes : la justice implique la proportion

valeur, un critère de jugement : on dit d'une situation ou d'une action qu'elle est injuste si elle nuit ou si elle trahit le principe de l'égalité. Comme nous pouvons le remarquer, le besoin de justice est nécessairement un manque : ce sont donc ceux qui subissent l'injustice qui le ressentent d'abord. En effet ce besoin revient, pour ceux dont la position sociale est la plus faible (les pauvres et les déshérités) à envier la position de ceux qui les dominent. Ne s'agit-il pour autant que d'une jalousie