Yanomami

exportées avoisinent les 9 tonnes annuelles. Des trésors volés aux Mayas, Aztèques et Incas jusqu’aux Sioux de Black Hills l’histoire de l’or aux Amériques est tachée de sang. Cette histoire se répète actuellement pour d’autres peuples autochtones, les Yanomami, Macuxi et Wayana d’Amazonie française. LA POPULATION GUYANAISE Cette ancienne colonie est devenue française en 1604, à cette époque y résidait plus de 30 000 amérindiens appartenant à 17 tribus différentes. Depuis, la population guyanaise s’est

menacés par les épidémies, transportées par les groupes de chercheurs d'or. Les conditions de vie et d’hygiène sont déplorables dans les campements. Ceux-ci deviennent des foyers de maladies. A la fin des années 1980, certains villages Yanomamis ont ainsi perdu jusqu'à 70% de leur population, en raison de ces épidémies. De plus, les populations d'orpailleurs venant s'installer à proximité des populations amérindiennes détruisent les rites et coutumes de ceux-ci. En effet, les populations

à la question de l’origine de l’État, je n’en sais encore trop rien, et Birnbaum encore moins. Attendons, travaillons, rien ne presse. »30 26 Jacques Lizot, « Économie primitive et subsistance. Essai sur le travail et l’alimentation chez les Yanomami », dans Libre, 1978, n. 4, pp. 69-113. 27 Pierre Clastres, « Les marxistes et leur anthropologie », dans Libre, 1978, n. 3, pp. 135-149. 28 Claude Lefort, « Pierre Clastres », dans Libre, 1978, n. 4, p. 52. 29 Pierre Birnbaum, « Sur les origines

en ayant juste assez pour offrir à de quelconques invités, ou pour des occasions, fêtes. Cependant, les sociétés indiennes sont des sociétés de refus du travail. Les indiens cherchent à passer le moins de temps possible au travail. « Le mépris des Yanomami pour le travail et leur désintérêt pour un progrès technologique autonome est certain ». La tribu des Tupi-Guarani était aussi très fainéante. Si les indiens désirent la hache métallique, qui constitue un progrès technologique, à la hache de pierre

« normale » ne le reconnaît pas non plus malgré tous ses efforts. La femme étrangère (1988) Héléna Varero est une jeune fille âgée de 12 ans originaire du Brésil. Lors d'un voyage vers le fleuve de l'Amazone, elle fut kidnappée par des indiens Yanomami d'une tribu primitive de la jungle. Elle fut condamnée à vivre avec eux pendant 24 ans. Lors de sa fuite, elle avait alors 36 ans, et trois enfants. Elle fut toujours considérée comme « la femme étrangère » au sein de la tribu qui jadis, lui avait

Cumanagoto, Ajaguan, Ayaman, Guajiro, Caquetío et les Caribs. On parle environ 40 langues au Venezuela. L’espagnol, la langue officielle, est aussi la plus utilisée. Les langues autochtones les plus courantes sont le wayuu, le warao, le piaroa, le yanomami, le kahlihna, le manduhuaca, le panaré, le pemón, le guahibo et le nhengtu. En plus de l’espagnol et les langues autochtones, l’italien, le portugais, le chinois, l’arabe et l’anglais sont les langues les plus parlées au Venezuela. Ensuite, en ce

depuis des années sur ces terres qui se voit déforester chaque jours. Voici présentées, différentes ethnies vivant en Amazonie: - Aguaruna - Chimane - Guarani - Wayampi - Shipibo-Konibo - Piaroa - Kayapo - Maku - Nambikwara - Urubu-Kaaor - Yanomami Aujourd’hui, il représente plus de 200000 personnes. - Les conséquences sur la planète. Attention: La corrélation entre les déforestations dans le monde et donc en Amazonie, et les modifications climatiques ne peut être prouvée de manière scientifique

phosphate. 3 | | POPULATION ET SOCIÉTÉ | 3.1 | | Démographie | Guerrier Yanomami Les Yanomami, qui vivent au Brésil et au Venezuela, sont le dernier peuple amérindien à être entré en contact avec la civilisation occidentale. À partir de 1973, l'ouverture de routes pour permettre l'exploitation de l'or, des diamants et de la cassitérite sur leurs terres a entraîné pollution et épidémies qui ont décimé les Yanomami. En 1992, une réserve territoriale leur a été octroyé à la suite d'une vaste campagne

chance. Au final, je me retrouve dans ces murs entre Moriyama, Goldin, William Eggleston et j’en suis très fier. Cette exposition est un espace de liberté. Comment avez-vous capturé la vie quotidienne de Tokyo ? Quand j’étais allé filmer les Yanomamis, dans le village de Watoriki, ils m’avaient donné les moyens de me poser des questions sur eux. Ils m’avaient laissé m’approcher. Les connaître. Les comprendre. Même si, comme eux, je n’étais qu’un passeur. A leurs côtés, j’avais pu tuer l’exotisme

2011), qui va être reprise par d’autres cinéastes, tels que Jean-Luc Godard et par la Nouvelle Vague (Pennacini, 2006). Dans les années qui suivent les collaborations entre ethnologues et cinéastes se multiplient, comme par exemple les études sur les Yanomami par Timothy Asch et Napoleon Chagnon (Durington et Ruby, 2011)). Tout cela fait que la conception du documentaire se modifie énormément. Le film n’est plus perçu de la même manière qu’au début du siècle passé. Au contraire, il gagne de plus en plus