épicure Et La Conscience

satisfaction du désir. C'est en raison de cette souffrance entraînée par le désir qu'Epicure, dans la Lettre à Ménécée, nous invite à trier nos désirs, à les raisonner, afin de supprimer au maximum la souffrance qu'ils entraînent. En effet, pour Epicure, le Souverain Bien, c'est-à-dire la fin suprême que nous visons et que vise la philosophie, c'est le Bonheur. Or, si nous visons tous le Bonheur, si nous cherchons tous à satisfaire nos désirs pour atteindre cette fin, nous le recherchons mal. Le

là vient qu’il peut s’égarer, et poursuivre un bien tout sauf véritable. Parce qu’il n’écoute pas seulement ce que la sensation lui dit, l’homme est capable de désirer quelque chose d’en fait déplaisant : alors que le plaisir est univoque pour Épicure (il n’y a pas plusieurs genres de plaisirs), le désir devient avec l’homme qualitativement différencié. Il y a d’un côté les désirs naturels, ceux qui ont la sensation pour principe, et qui nous font désirer ce qui est en soi désirable, à savoir

état d’autosuffisance. Par contre, pour un stoïcien, vivre en d’accord avec la nature est d’être en d’accord avec la raison universelle, car l’être humain et l’Univers ont la rationalité en commun. Selon les stoïciens, l’être humain est doté d’une conscience en soi, donc il peut agir par sa propre volonté. L’humain vie en d’accord avec la nature en ayant pris une décision, il aura du bonheur et aura une bonne vie si cette décision est vraiment raisonnable, mais si cette décision repose sur les considérations

« qu’est ce que ? » Toujours partir d’un étonnement. La philo sert à determiner si ou ou non une opinion et légitime ou pas, c.a.d si elle est fondé sur la raison. Si cela peut être accepter universellement. 2ème caractéristique : Prendre conscience de son ignorance, rejeter toute opinions. Philosopher s’accompagne d’un sentiment d’émerveillement. ( Aristote soulignera l’étonnement. ) Un philosophe doit être capable d’utiliser sa raison en la confrontant à d’autres thèses. 3ème caractéristique

d'avoir ou de faire quand il le veut. Pourtant, en étudiant le sujet de plus près, nous pouvons dire que le propre de l'homme est qu'il a une conscience et donc un pouvoir de négation qui lui permet de raisonner. Sartre indique cela dans L'existentialisme est un humanisme en 1946. Cependant, si l'homme a une conscience il doit, comme le souligne Épicure, pouvoir faire la part entre les désirs qui méritent d'être satisfaits et ceux qui ne le méritent pas et ainsi pouvoir décider ce qui est possible

école philosophique grecque fondée par Epicure en 306 avant JC. Il est axé sur la recherche du bonheur et de la sagesse par le plaisir afin d’atteindre l’ataraxie et la tranquillité tout en évitant toute forme de plaisir non utile. Le stoïcisme est une école philosophique grecque fondée par Zénon en 301 avant JC. Il considère que le bonheur s’atteint par la vertu et la sagesse et non par le plaisir. L’homme n’est pas maître de son destin. L’épicurisme Epicure est un philosophe grec, né en fin -342

jugement.L’ignorance engendre plus fréquemment la confiance qu’elle le fait la connaissance.Aristote dit : l’ignorant affirme, le savant doute et le sage réfléchit.L’idée est de pouvoir voire son ignorance et d’avoir conscience de son ignorance.Pour Socrate, reconnaitre / prendre conscience de son ignorance est le début de la sagesseSocrate : Le philosophe qui avait une missionSurvol biographique· Socrate (-470 a -399) est le plus grand philosophe de l’histoire.Les présocratique s’interroge sur la nature

donc une réalité contradictoire qui permet de comprendre non seulement la nature biologique du désir mais encore sa nature spirituelle. Car si le désir animal est la condition nécessaire de la conscience de soi, il n'en est pas la condition suffisante : Cette dernière passe par le désir "anthropogène, constituant un individu libre et historique conscient de son individualité, de sa liberté et de son histoire." Ce désir anthropogène "diffère donc du désir animal par le fait qu'il porte non pas sur

la vie la meilleure, la plus adéquate à notre nature d’homme. Mais déjà à l’époque Epicure revendiquait que la vérité ne valait pas pour elle-même mais « pour ses suites ». On peut rechercher la vérité pour elle-même mais le fait-on ? L’intérêt se réduit-il à l’utilitaire ? Et ce qui nous intéresse à l’utile ? Cela pose-t-il vraiment problème que l’on cherche la vérité par intérêt ? Auteurs en référence : Epicure, Popper, Russell, Comte, Kant, Alain Le plan proposé : I. Il est possible qu’elle

de l’histoire, l’inspiration des artistes, le rêve des scientifiques ou l’ambition des hommes d’Etat. « Le Sage, au contraire, considéré en cette qualité, ne connaît guère le trouble intérieur, mais ayant, par une certaine nécessité éternelle conscience de lui même, de Dieu et des choses, ne cesse jamais d'être et possède le vrai contentement.  Spinoza., « Le bonheur n'est qu'un résultat, il n'est pas le but. La fin, le but, c'est la perfection, le bien. » J. Leclercq.  S’il existe une infinité