Capacités dynamiques
L’approche par les capacités dynamiques postule que le potentiel interne de l’entreprise détermine l’avantage concurrentiel à travers le développement d’une capacité à faire face aux changements de l’environnement (Teece et al., 1997, p.509).
Les capacités dynamiques sont définies par Teece et al. (1997) à partir du concept d'habileté à intégrer, construire et reconfigurer nos compétences internes et externes afin de faire face aux changements de l'environnement. Pour Teece et al. (1997), les capacités dynamiques sont des habiletés étroitement imbriquées dans les processus organisationnels et les actifs de l'entreprise.
Eisenhardt et Martin (2000) adoptent une perspective proche de celle de Teece et al. (1997), se référant aux processus et aux routines organisationnelles ou stratégiques plutôt qu’aux habiletés, rendant ainsi possible la reconfiguration des ressources de l'entreprise de telle sorte qu'elle puisse s'adapter aux nouvelles réalités des marchés. Ils mettent l’accent sur la spécificité des processus qui sous-tendent les capacités dynamiques, qu'il s'agisse par exemple des processus de création ou d'accessibilité à de nouvelles connaissances, ou encore des processus de développement d'un nouveau produit. Les capacités dynamiques consisteraient donc pour Eisenhart et Martin (2000) en routines identifiables et spécifiques à certaines fonctions essentielles telles que la création et l'acquisition de connaissances, ou la capacité d'établir des alliances ou des partenariats.
Zollo et Winter