1) Compréhension de texte:
- De la ligne 35 à 36 le vieillard cite à Bougainville "Tu n'es pas esclave: mais tu souffrirais la mort plutôt que de l'être, et tu veux nous asservir!", par cette phrase exclamative le vieillard entend que les européens ne sont pas des esclaves et que s'ils le devenaient ils préfèreraient mourir que de subir l'esclavage, il en conclut que malgré cela les européens veulent toujours les rabaisser et les soumettre. Dans les lignes 37 à 38 l'homme ajoute "Celui dont tu veux t'emparer comme de la brute, le Tahitien, est ton frère", par cela il cherche à lui expliquer que son peuple ne doit pas être considéré comme des bêtes féroces ou sauvages ( comme ils le pensent), mais comme des frères, des personnes égales en droit. Lignes 38 à 39, le Tahitien demande " Vous êtes 2 enfants de la nature; quel droit as-tu sur lui qu'il n'ait pas sur toi?". Ici il explique à Bougainville que le Tahitien et les colons viennent tous deux de la nature, qu'ils sont égaux et se questionne alors sur les droits de l'un sur l'autre, si au fond ce sont les mêmes personnes. Enfin dans les lignes 45 à 47, il rajoute "lorsque nous avons faim nous avons de quoi manger lorsque nous avons froid, nous avons de quoi nous vêtir". Chez lui, on ne s'invente pas et on ne se crée pas de besoins inutiles, ils vivent et ont à leur portée ce qui est nécessaire pour vivre, ils ne manquent de rien, ils ont déjà l'essentiel.

- En ce qui concerne les critiques, le vieillard lance "laisse-nous nos moeurs; elles sont plus sages et plus honnêtes que les tiennes" à la ligne 4, par là il signifie que les Tahitiens avec leurs façons de vivre et leurs éducations n'ont rien à envier aux européens. Les Tahitiens ont des coutumes ancestrales, biens plus réfléchies et plus pratiques que celles des hommes civilisés. Dans les lignes 44 à 45, le vieil homme communique "Sommes-nous dignes de mépris, parce que nous n'avons pas su nous faire des besoins superflus?". Cette idée dévoile