Fiche synthèse de l’organisation du travail.

Le Taylorisme.

Le taylorisme apparait au début du XXè siècle. Taylor : ingénieur américain qui veut organiser le travail de façon scientifique. Cette organisation repose sur la division technique du travail (organisée par postes) au contraire de la situation passée d’une organisation sociale du travail (organisée par métiers). Les objectifs de Taylor sont de 3 ordres :
- lutter contre la flânerie systématique des ouvriers dans l’atelier.
- proposer une méthode de fabrication optimale (« one best way »).
- mettre en place une rémunération au mérite en fonction de cadences constatées.
Pour réaliser ces objectifs, l’organisation du travail doit adopter une division du travail horizontale : fragmentation maximale des tâches au sein de l’atelier entre les différents postes. Elle doit aussi adopter une division verticale du travail qui repose sur une séparation complète de la conception technique du produit par les ingénieurs et de son exécution par les ouvriers. Tout cela entraine une augmentation de la productivité, les coûts de production et les effectifs baissent à cause d’une surveillance des ouvriers (chronométreurs et agents de maîtrise).

Le Fordisme.

Henri Ford est le premier à s’inspirer des méthodes révolutionnaires de Taylor. Le fordisme est défini par les mêmes principes Tayloriens, Ford ajoute 3 choses :
- Le travail à la chaîne (déplacement des produits et non plus des ouvriers, imposant une cadence à maintenir pour la main d’œuvre).
- La standardisation (qui permet de produire à haut débit).
- Une augmentation des salaires.

Le Toyotisme.

Le Toyotisme apparait en 1970, suite aux principes de Taylor et de Ford. Grâce à lui, les entreprises fonctionnent à flux tendus : elles produisent selon la demande du client. Les ouvriers sont plus polyvalents et capables d’assurer la conception, la maintenance et le dépannage. L’objectif 0 est avancé : 0 papier, 0 défaut, 0 panne, 0 délai, 0 stock.