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Rédacteurs : Hicham EL MOUSSAOUI – Nicolas BOUZOU. Les produits halal comme solution au déficit d’épargne
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L’économie marocaine souffre d’un taux d’épargne faible, ce qui ne lui permet pas de financer le niveau d’investissement qui serait nécessaire au maintien d’une croissance économique forte et stable. En 2005, l’épargne financière a atteint 109 milliards de dirhams, soit 28,3% du PIB, à comparer par exemple avec le taux d’épargne de la Chine, lequel avoisine 50%. Ces écarts expliquent le différentiel de taux d’investissement entre les deux zones.
L’épargne marocaine est en outre constituée à 70% d’avoirs liquides et de placements à court terme non rémunérés. Ainsi, la structure de l’épargne se caractérise par une maturité trop courte pour financer des investissements à long terme. Enfin, la place des circuits informels de financement reste importante. En témoigne la faiblesse de la bancarisation du pays, qui ne concerne que 20% de la population.
A partir de là, deux pistes d’amélioration sont couramment envisagées. En premier lieu, encourager le développement des émissions obligataires pour les entreprises de taille moyenne. En second lieu, développer les processus de division des risques afin d’améliorer l’efficacité des marchés financiers. Mais si ces mesures permettraient d’améliorer la gestion et la canalisation de l’épargne, elles seraient sans impact sur son niveau, et en particulier sur les comportements de placement des ménages.
Conjugué à des facteurs objectifs comme la