Formes juridiques
Référence bibliographique :
GOODMAN Paul, « La Critique Sociale », Atelier de création libertaire, Lyon, 1997, pages 87 à 103, 142 pages.
Nature du document :
Cet ouvrage peut se classer dans la catégorie de l’essai.
Résumé :
Dans cet extrait, Paul Goodman nous définit l’éducation à l’heure actuelle. Selon lui, cette éducation est prédéfinie et formalisée afin de créer des élèves uniformisés sans aucune pédagogie. Ainsi, ces enfants sont socialisés dès le plus jeune âge, et notamment à cause des idéologies qui sont transmises à travers cette éducation. De plus, dans cet apprentissage « direct », l’apprentissage a souvent du mal à être assimiler par les élèves car c’est un apprentissage théorique qui ne cherche pas à utiliser les capacités intellectuelles de l’enfant en lui faisant découvrir les choses par sa propre initiative. En effet, Goodman est favorable à une éducation incidente, basée sur la relation de cause à effet pour qu’il puisse absorber une réalité selon son rythme, ses goûts et sa propre initiative. Ainsi, la pédagogie serait interactive entre les professeurs et les élèves et permettrait un meilleur apprentissage. Cependant, outre l’éducation scolaire, l’apprentissage incident permettrait aussi à l’enfant de découvrir les étapes de la vie par lui-même. De plus, la socialisation s’effectuera alors tout au long de sa vie et lui permettre alors, selon Goodman, de pouvoir changer quand il le souhaite de carrière.
Mots-clés :
Education, apprentissage, incidente, socialisation, pédagogie, formalisation, assimilation, initiative
Idées centrales :
L’éducation actuelle est trop formalisée afin de créer des élèves uniformisés. Ainsi, cet apprentissage ne laisse pas place à la pédagogie et au développement intellectuel de l’enfant par sa propre initiative, mais plutôt à un une théorie ennuyeuse pour l’élève.
La solution de Goodman serait de mettre en place une éducation incidente, basée sur la