Le langage

1131 mots 5 pages
LE LANGAGE

Contrairement au symbole, le signe ne ressemble généralement pas à la chose. Il n’y a aucune ressemblance entre le mot « chat » ou le son [cha] et l’animal à moustaches et poils qui traîne dans le salon. C’est ce qu’on appelle l’arbitraire du signe.

Le langage animal est un automatisme sensori-moteur alors que « La langue de convention n’appartient qu’à l’homme. » (Rousseau) + Perfectibilité de l’homme (idée de progrès)

Emile Benveniste qui souligne le fait que la différence entre le langage humain et le langage animal est liée à la maîtrise de la faculté symbolique : C’est cela qui est propre à l’homme et qui fait de l’homme un être rationnel.

La thèse idéaliste explique que les idées préexistent aux mots. Elles sont éternelles. L’âme de l’homme les a contemplées. Il s’agit d’un modèle extraordinaire afin que les hommes s’accordent sur la définition des choses. (Platon, le Cratyle)
La thèse empiriste explique qu’il y’a une universalité des idées. Il n y a pas de chose en soi derrière les mots, ceux-ci proviennent de la collectivité des peuples qui les créent selon leurs besoins, c’est-à-dire que c’est l’expérience des hommes telle qu’elle est perçue par le groupe.

Ainsi Descartes, dans le Discours de la méthode, affirme que le langage distingue l’homme de l’animal, car le langage est révélateur de la pensée. Et ceci ne témoigne pas seulement que les bêtes ont moins de raison que les hommes, mais qu’elles n’en ont point du tout.

On pourrait en effet appliquer sensiblement le même raisonnement aux machines, notamment aux ordinateurs, qui sont capables de simuler une conversation humaine avec toujours plus de ressemblance. Alan Turing a d’ailleurs proposé le critère suivant : si un ordinateur peut passer pour un être humain dans une conversation, alors il doit être considéré comme intelligent (c’est le « test de Turing »)

Nous sommes spontanément enclins à penser qu’il existe une pensée qui préexiste au langage. Le langage ne serait

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