Le transsexualisme
• Le transsexualisme est un mot formé à partir du préfixe latin trans-, signifiant dénotant le passage. Ce terme est préféré à celui de « transsexualité » pour cause d’une trop forte connotation purement sexuelle. Il s’agit d’un décalage entre le corps et l’esprit, et non pas une maladie. De par le monde, des milliers de transsexuels vivent dans ce corps qui n’est pas le leur.
Afin de s’accepter soi-même, une personne transsexuelle éprouve souvent le besoin de subir une opération ayant pour but de reconstruire un nouvel appareil génital, mais elle a aussi besoin de se faire reconnaître comme appartenant au sexe avec lequel elle s’identifie. Cela implique des soins médicaux (au minimum un traitement hormonal, un travail de la voix et une opération de réattribution de sexe) ainsi qu’une mise à jour du statut officiel (changement d’identité et de ses papiers). Dans tous les cas, son but premier reste le besoin impératif d’être en cohérence physique avec son identité de genre.
L’appellation habituelle pour désigner une personne transsexuelle est celle qui respecte son identité de genre. Donc, le terme « femme transsexuelle » désigne une personne désignée masculine à la naissance et qui se sent du genre féminin, et inversement.
• Le terme transgenre désigne les personnes dont le genre entre en conflit avec leur sexe biologique, elles considèrent que le genre attribué à leur naissance, en fonction des organes génitaux, est une description fausse ou incomplète d’elles-mêmes.
A la différence des transsexuels, les personnes transgenres ne souhaitent pas une transformation aussi complète. La plupart sentent qu’une correction partielle de leur corps (habituellement un traitement hormonal) leur suffit. Certaines souhaitent aussi changer leurs papiers et leur statut social.
Certains enfants sont nés dans un corps de fille alors qu’ils sentent très fort et depuis toujours qu’ils sont des