Le travail est-il une valeur
L’origine du mot « travail » suggère l’idée d’un assujettissement pénible. En effet « travail » vient du latin populaire tripalium qui désigne un appareil de torture à trois pieux. Aussi, on peut aussi considérer le travail comme un moyen d’épanouissement, de s’affirmer, d’exister socialement, de se réaliser.
On peut donc considérée le travail comme une valeur morale et sociale étant donné qu’il est conscient, volontaire et d’utilité commune. Cependant, le travail est aussi un moyen de subvenir à ses besoins. De ce fait l’épanouissement peut être remplacé par l’enrichissement quitte à rendre celui-ci pénible comme l’origine du mot nous l’indique, voir aliéné.
Dans quelle circonstance peut-on considérer le travail comme une valeur ?
Le travail a une valeur marchande et économique. De ce fait peut-on directement le considéré comme une valeur en soi. Dans une logique capitaliste le travail est outil de la production. Et pour cause, l’ouvrier par exemple voit sont salaire calculés non pas par la valeur de son travail (qualité et quantité) mais plutôt par les besoins nécessaires à celui-ci pour récupérer sa force de travail et donc la réinvestir au profit du capital.
Aussi, c’est toujours ce modèle capitaliste qui enjandre ce que l’on appelle le travail aliéné. Cette notion est définit par Karl Marx, selon lui, La finalité du travail de l’ouvrier l’échappant complètement, le travail humain ne peut être qu’assimilable à celui de la machine. Ce travail aliéné dépossède totalement l’ouvrier de sa qualité d’homme. Le taylorisme par exemple, réduit l’homme à une seule tache qu’il doit répéter tout au long de la journée, tout au long de la semaine. Cette nouvelle technique de production dans les années 1880 permet un gain de temps considérable l’homme est devient alors un simple rouage parmi d’autre d’une