Management et structures organisationnelles
Sommaire
1. La taille
2. L’âge
3. La technologie
3.1 La typologie de Woodward
3.2 La classification de Perrow
4. L’environnement
4.1. Le degré de simplicité de l’environnement
4.2. Le degré de stabilité de l’environnement
4.3. Le degré d’homogénéité de l’environnement
4.4. Le degré d’hostilité de l’environnement
5. Le pouvoir
6. L’espace
6.1 La localisation de l’entreprise
6.2. La dispersion géographique de l’entreprise
7. Apports et limites de la contingence
Introduction
Les composantes de l’organisation (spécialisation du travail, coordination des tâches, formalisation) résultent en partie seulement des choix du décideur. Elles sont aussi le fruit d’une adaptation à un contexte particulier. En théorie des organisations, la théorie de la contingence stipule que les formes d’organisations dépendent des conditions auxquelles elles sont confrontées. Ces conditions constituent les facteurs de contingence.
1. La taille
La taille de l’entreprise est considérée comme un des facteurs les plus déterminants de la forme d’organisation. L’accroissement de la taille occasionne de nombreuses transformations au sein de l’organisation :
- Plus la taille d’une organisation augmente, plus sa structure est élaborée, plus tâches y sont spécialisées, plus ses unités sont différentiées et plus sa composante administratives est développée. À mesure que l’organisation s’agrandit, il lui devient à la fois plus facile et plus nécessaire de réaliser une division du travail et d’obtenir des unités plus différentiées au sein desquelles le travail est relativement homogène. Ce faisant, plus la structure est différentiée, plus l’entreprise doit accentuer la coordination. On voit alors apparaître hiérarchie administrative plus élaborée avec une division plus marquée du travail entre administration et production.
- De manière générale, plus l’organisation est grande, plus elle tend à se